Contribution spéciale du secteur des télécommunications : Le Restic désapprouve la nouvelle taxe
lundi 2 juillet 2018
Le Rassemblement des entreprises du secteur des technologies de l’information et de la communication (Restic) désapprouve la Contribution spéciale du secteur des télécommunications (Cst). Selon cette organisation, cette nouvelle taxe accroît la pression fiscale et parafiscale dans le secteur des télécommunications.
Le passage de la loi des finances rectificative 2018 a accru la pression fiscale et parafiscale dans le secteur des télécommunications avec la Contribution spéciale des télécommunications (Cst), selon un communiqué du Rassemblement des entreprises du secteur des technologies de l’information et de la communication (Restic) reçu hier. Cette organisation invite l’Etat à une réflexion stratégique et surtout à l’actualisation de la lettre de politique sectorielle Tic au regard de la fiscalité lourde et pesante qui affecte le secteur des télécommunications.
En effet, souligne le Restic, le passage de la Loi des finances rectificative 2018 a accru la pression fiscale et parafiscale dans le secteur des télécommunications avec la contribution spéciale des télécommunications. « Notre pays, le Sénégal, a des atouts majeurs dans les télécommunications et l’économie numérique ; l’un s’adossant sur l’autre ; formant un écosystème pourvoyeur d’innovations et de potentiel riche en valeur ajoutée pour les usagers », note cette organisation qui précise que « la mise en place d’une économie numérique induit des investissements énormes et massifs pour le secteur des telecoms qui est le « backbone » du secteur plus large des technologies de l’information et de la communication ».
Le Restic estime que pour supporter une croissance moyenne de l’ordre de 7 % dans le secteur, 450 milliards de FCfa seront nécessaires en investissements et équipements pour les réseaux primaires sur 10 ans.
Mamadou Sy
(Source : Le Soleil, 2 juillet 2018)