twitter facebook rss
Imprimer Texte plus petit Texte plus grand

Conservation des données en Afrique : MDXi veut créer un écosystème de données

mercredi 1er août 2018

Le groupe MDXi a organisé une conférence Data Centre Dynamics en Afrique du Sud pour rassembler les leaders des centres de pour parler de la transformation numérique de l’Afrique.

La gestion des données périphériques constitue aujourd’hui un enjeu important dans les politiques de développement et de gouvernance mondiale. C’est pourquoi, le groupe MDXi l’un des Chefs de file des centres de données en Afrique de l’Ouest, conscient de ces enjeux vient de réitérer l’importance des centres de données périphériques pour permettre aux particuliers africains de bénéficier d’expériences en ligne optimisées grâce à une diminution significative de la latence, tout en réduisant considérablement les frais de transit.

Pour Gbenga Adegbiji, directeur général de la société en charge de son expansion ouest-africaine, qui cite un rapport d’ACG Research (un analyste et un cabinet conseil dans les télécoms), il estime qu’une mise en cache locale du contenu pour une agglomération d’environ un million de personnes peut permettre jusqu’à 50 pour cent de réduction des coûts, par rapport à la méthode de transfert à longue distance, sur une durée de cinq ans.

Organisé sous le thème « Déploiement périphérique : rapprocher le contenu des utilisateurs ouest-africains », la conférence Data Centre Dynamics qui s’est récemment tenue à Johannesburg, en Afrique du Sud a regroupé l’essentiel des acteurs africains pour aborder la question des données périphériques.

Ainsi, une invite a été faite par M Adegbiji à tous les acteurs pour tirer profit des opportunités qu’offre le numérique au niveau du continent avec un marché estimé à 1,3 milliards de personnes, un accès estimé à 600 millions d’utilisateurs au cours des sept prochaines années, et une croissance de 6-7 % du PIB à l’horizon 2020. « Les fournisseurs africains de contenus et d’applications à doivent tirer parti de l’écosystème florissant des centres de données périphériques sur le continent, tout en rappelant que cela déboucherait sur une nette réduction des coûts, l’amélioration de la performance de l’écosystème actuel des contenus, et l’émergence de nouveaux cas d’utilisation technologique en Afrique, comme les jeux en ligne, l’Internet des Objets, l’Intelligence Artificielle et les métadonnées » a fait savoir Adegbiji directeur général de la société en charge de son expansion ouest-africain.

Par conséquent S’il y’a aujourd’hui un secteur dans lequel les pays africains n’ont pas grands chose à envier aux grandes nations c’est effectivement le secteur du numérique qui est en train de réduire le grand écart qui a toujours existé entre les pays développés et ceux du Sud.

C’est pourquoi le directeur général de la société en charge de son expansion ouest-africain a appelé les acteurs mondiaux à étoffer leurs portefeuilles de centres de données, avec des déploiements périphériques, tout particulièrement au Nigeria, afin de tirer au maximum profit de l’Internet dont 45% des utilisateurs se trouvent en Afrique. « Avec la plus grande économie d’Afrique (90 % du PIB de l’Afrique de l’Ouest anglophone), la troisième place démographique d’ici 2050, et la 8e place mondiale en termes d’utilisateurs d’Internet et 45 % des utilisateurs d’Internet en Afrique, le Nigeria est une destination naturelle et stratégique pour permettre aux principaux acteurs tournés vers l’Afrique de l’Ouest d’offrir un traitement des données en temps réel en zone périphérique. Avec de solides points d’échange d’Internet et un accès via des points d’interconnexion locaux, les centres de données tels que MDXI fournissent une plateforme permettant à divers réseaux de se connecter directement à d’autres opérateurs et d’échanger du trafic au Nigeria, dans le but d’assurer une réduction des coûts de bande passante, l’amélioration des marges pour les propriétaires de contenus et les OTT, l’accélération de l’accès à un plus grand nombre de fournisseurs de contenus et d’opérateurs, ainsi qu’une diminution de la latence et une optimisation de l’expérience pour les utilisateurs locaux », a fait savoir Adegbiji.

Yanda Sow

(Source : Réussir Business, 1er août 2018)

Mots clés

Inscrivez-vous a BATIK

Inscrivez-vous à notre newsletter et recevez toutes nos actualités par email.

Navigation par mots clés

INTERNET EN CHIFFRES

- Bande passante internationale : 172 Gbps
- 4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
- 19 266 179 abonnés Internet

  • 18 595 500 abonnés 2G+3G+4G (96,58%)
    • 2G : 12,95%
    • 3G : 24,60%
    • 4G : 62,45%
  • 334 642 abonnés ADSL/Fibre (1,71%)
  • 334 875 clés et box Internet (1,71%)
  • 1162 abonnés aux 4 FAI
  • Internet fixe : 1,74%
  • Internet mobile : 98,26%

- Liaisons louées : 3971

- Taux de pénétration des services Internet : 106,84%

(ARTP, 30 septembre 2023)

- Débit moyen de connexion mobile : 23, 10 Mbps
- Débit moyen de connexion fixe : 21, 77 Mbps

(Ookla, 31 janvier 2023)


- 9 749 527 utilisateurs
- Taux de pénétration : 56,70%
(Internet World Stats 31 décembre 2021)


- + de 10 000 noms de domaine actifs en .sn
(NIC Sénégal, décembre 2023)

TÉLÉPHONIE EN CHIFFRES


Téléphonie fixe

- 3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
- 382 721 abonnés
- 336 817 résidentiels (88,01%)
- 45 904 professionnels (11,99%)
- Taux de pénétration : 1,67%

(ARTP, 30 septembre 2023)

Téléphonie mobile

- 3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
- 21 889 688 abonnés
- Taux de pénétration : 123,34%

(ARTP, 30 septembre 2023)

FACEBOOK

3 050 000 utilisateurs

Taux de pénétration : 17,4%

- Facebook : 2 600 000

- Facebook Messenger : 675 200

- Instagram : 931 500

- LinkedIn : 930 000

- Twitter : 300 000

(Datareportal, Janvier 2023)

PRÉSENTATION D’OSIRIS

batik