OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2011 > Octobre > Conséquences : La surtaxe intensifie la fraude, les opérateurs lancent la traque

Conséquences : La surtaxe intensifie la fraude, les opérateurs lancent la traque

lundi 10 octobre 2011

Appels internationaux entrants

La fraude sur les télécommunications a pris des proportions inquiétantes depuis l’arrivée de Global Voice Group (Gvg) et l’institution de la surtaxe sur les appels entrants internationaux. C’est le constat fait par les opérateurs de téléphone de la République de Guinée. Un paradoxe ! Car l’une des missions premières de Gvg est de mettre fin à la fraude. Selon le Directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes de Guinée (Artp), Moustapha Mamy Diaby, sa structure a réussi à détecter des cas de fraude de l’ordre de 90 000 numéros suspects. Mais, d’après Oumar Diallo de Areeba, le Dg de l’Artp ne dit pas que les cas de fraude sont passés de 3 000 cas avant l’arrivée de Gvg, à ce chiffre de 90 000 aujourd’hui. « C’est bon de prendre des fraudeurs, mais il est mieux de ne pas en avoir », raisonne-t-il.

D’ailleurs, selon les explications fournies par M. Diallo et par Alassane Diène (Orange Guinée), ce sont plutôt les installations effectuées par les opérateurs qui ont permis de détecter ces cas de fraude. « Ce sont les opérateurs qui se sont organisés en investissant sur des outils de détection de fraude. C’est nous qui communiquons à l’Arpt la liste des numéros frauduleux. Orange Guinée a communiqué à l’Artp au moins 5 sociétés qui faisaient de la terminaison de trafic entrant », révèle le Directeur général d’Orange Guinée.

En amont, les opérateurs avaient pourtant mis l’Artp devant ses responsabilités. Dans une lettre en date du 17 février 2010, ils révélaient l’intensification de la fraude avec la prolifération des simbox. Des investigations menées sur place, il ressort que le procédé utilisé par les fraudeurs passe par l’installation de simbox dans le pays. « Après cela, ils proposent à l’étranger des terminaisons sur la Guinée à des prix en deçà de ceux appliqués par les opérateurs à la suite de l’institution de la surtaxe. De fait, tous les appels qui devaient passer par les opérateurs passent par ces privés, laissant ainsi la fraude s’installer. » « Par exemple, en recevant un appel de la France, au lieu que l’indicatif de la France apparaisse sur le téléphone, c’est plutôt un numéro local qui est affiché. Le numéro de l’appelant ne s’affiche pas », explique-t-on.

Ndiaga Ndiaye (Envoyé spécial à Conakry)

(Source : L’Observateur, 10 octobre 2011)


Mise en garde des opérateurs : La lettre qui aurait pu éviter le chaos

L’alerte a été sonnée, mais elle n’a pas été entendue par les autorités guinéennes. Les cinq opérateurs de téléphonie en Guinée avaient, en février 2010, adressé une correspondance à Mamadou Lamine Diallo, alors Directeur général de l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (Artp) de Guinée, pour attirer son attention sur la situation actuelle et le rôle de Global Voice Group. Dans la lettre signée par tous les Directeurs généraux des opérateurs, ces derniers avaient demandé à l’Artp de « reconnaître l’échec de Gvg et de prendre les mesures idoines pour réguler de façon efficiente le marché du trafic à l’international ». Cette requête alors formulée par les opérateurs s’explique par un constat : « Global Voice Group a échoué à tenir sa promesse sur toute la ligne : recrudescence de la fraude, incapacité à bloquer les fraudeurs ou à anticiper sur la fraude, non production des rapports horaires journaliers etc. » Mieux, les opérateurs de la Guinée ajoutent, pour convaincre de l’échec de Gvg, la demande qu’elle a faite aux opérateurs « d’installer eux-mêmes des systèmes de détection des numéros frauduleux afin de les bloquer en amont ». A l’époque, Orange Guinée, Intercel, Areeba et Cellcom s’étaient réservé le droit d’entreprendre toutes les actions nécessaires pour « récupérer leur argent indûment versé à un prestataire défaillant ». Malgré « l’ampleur des dégâts et la gravité de situation », le responsable de l’interconnexion des appels entrant de Areeba, Oumar Diallo, se désole qu’ « aucune réponse n’ait été apportée à la lettre ».

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2064/2251 Régulation des télécoms
  • 173/2251 Télécentres/Cybercentres
  • 1592/2251 Economie numérique
  • 828/2251 Politique nationale
  • 2251/2251 Fintech
  • 254/2251 Noms de domaine
  • 815/2251 Produits et services
  • 692/2251 Faits divers/Contentieux
  • 377/2251 Nouveau site web
  • 2165/2251 Infrastructures
  • 817/2251 TIC pour l’éducation
  • 90/2251 Recherche
  • 121/2251 Projet
  • 1379/2251 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 873/2251 Sonatel/Orange
  • 774/2251 Licences de télécommunications
  • 133/2251 Sudatel/Expresso
  • 469/2251 Régulation des médias
  • 600/2251 Applications
  • 496/2251 Mouvements sociaux
  • 793/2251 Données personnelles
  • 60/2251 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2251 Mouvement consumériste
  • 181/2251 Médias
  • 322/2251 Appels internationaux entrants
  • 694/2251 Formation
  • 51/2251 Logiciel libre
  • 848/2251 Politiques africaines
  • 419/2251 Fiscalité
  • 83/2251 Art et culture
  • 284/2251 Genre
  • 759/2251 Point de vue
  • 480/2251 Commerce électronique
  • 709/2251 Manifestation
  • 156/2251 Presse en ligne
  • 62/2251 Piratage
  • 103/2251 Téléservices
  • 420/2251 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2251 Environnement/Santé
  • 168/2251 Législation/Réglementation
  • 167/2251 Gouvernance
  • 835/2251 Portrait/Entretien
  • 73/2251 Radio
  • 337/2251 TIC pour la santé
  • 134/2251 Propriété intellectuelle
  • 29/2251 Langues/Localisation
  • 504/2251 Médias/Réseaux sociaux
  • 922/2251 Téléphonie
  • 95/2251 Désengagement de l’Etat
  • 487/2251 Internet
  • 57/2251 Collectivités locales
  • 188/2251 Dédouanement électronique
  • 498/2251 Usages et comportements
  • 518/2251 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 277/2251 Audiovisuel
  • 1361/2251 Transformation digitale
  • 191/2251 Affaire Global Voice
  • 75/2251 Géomatique/Géolocalisation
  • 147/2251 Service universel
  • 330/2251 Sentel/Tigo
  • 88/2251 Vie politique
  • 732/2251 Distinction/Nomination
  • 17/2251 Handicapés
  • 339/2251 Enseignement à distance
  • 320/2251 Contenus numériques
  • 292/2251 Gestion de l’ARTP
  • 90/2251 Radios communautaires
  • 803/2251 Qualité de service
  • 212/2251 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2251 SMSI
  • 224/2251 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1287/2251 Innovation/Entreprenariat
  • 654/2251 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2251 Internet des objets
  • 85/2251 Free Sénégal
  • 168/2251 Intelligence artificielle
  • 98/2251 Editorial
  • 9/2251 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous