Macky Sall envisage la mise en place d’un Conseil de l’économie numérique pour encadrer ce secteur. Le Rassemblement des entreprises du secteur des technologies de l’information et de la communication (Restic) n’est pas tout à fait d’accord. Il estime qu’une telle instance fera redondance.
Le Conseil de l’économie numérique voulu par le président de la République Macky Sall va faire « redondance », selon le Rassemblement des entreprises du secteur des technologies de l’information et de la communication (Restic). Dans un communiqué, signé par son bureau exécutif, le Restic se dit convaincu « qu’un nouveau conseil risque d’engendrer des conflits et redondances dans les missions dévolues aux uns et aux autres au moment où les acteurs de la nouvelle économie souhaitent un interlocuteur unique pour interagir sur les aspects de régulation et de réglementation ». Le Restic, qui dit comprendre la nécessité d’accompagner l’écosystème de la nouvelle économie numérique, reste tout de même convaincu que les instances de régulation qui existent déjà au Sénégal sont tout à fait à même d’assurer cette mission. « Le Restic considère qu’à l’instar des autres pays, la nouvelle économie ou l’économie numérique peut bel et bien être encadrée par les outils et mécanismes de régulation existants à savoir les autorités de régulation des télécoms et des Postes ». Et cela, « sans entraver son développement, son expansion ou son épanouissement », insiste cette organisation de professionnels des technologies de l’information et de la communication, qui cite même un exemple réussi par l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) dans sa mission de régulation. « L’autorité de régulation à savoir l’Artp a initié une expérience intéressante de co-régulation des Services à valeur ajoutée ( Sva ) en maintenant un dialogue fécond et constructif avec développeurs et distributeurs d’application sur le net et dans les réseaux mobiles d’où le succès fulgurant du secteur des transferts d’argent », informe l’organisation. Elle ajoute que « les réseaux de dernière génération, de la 4G à la 5G, se déploient sous la supervision des autorités de régulation classique sans difficultés pour les consommateurs et operateurs ». Aussi, le Restic va plus loin en recommandant « des rapprochements stratégiques et fonctionnels » entre l’Artp, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) et le Comité de gestion du passage de l’analogique au numérique (Contan) pour, dit-il, « mieux capitaliser sur les réseaux de convergence avec les contenus multimédias sur le net et bien sûr le dividende numérique » et dans la perspective du basculement de l’analogique au numérique.
Mame Woury Thioubou
(Source : Le Quotidien, 15 juin 2015)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000