twitter facebook rss
Imprimer Texte plus petit Texte plus grand

Congo-Brazzaville : Les coupures d’Internet compliquent le quotidien

mercredi 14 juin 2017

Au Congo-Brazzaville, l’accès à Internet est devenu un véritable casse-tête. Un segment du câble sous-marin Wacs, qui permet au pays d’y accéder, a été sectionné par un bateau de pêche, selon les opérateurs qui estiment que les réparations pourraient durer jusqu’à sept semaines. Au grand dam des utilisateurs.

Assis sur un siège fait en béton dans la cour du site de la Faculté des lettres et des sciences humaines (FLSH) de l’université Marien Ngouabi de Brazzaville, son ordinateur posé sur ses jambes, Constant, chercheur et économiste, n’arrive plus à travailler depuis quelques jours. La connexion internet lui fait défaut.

« Ce matin, j’ai voulu ouvrir ma boîte mail, j’ai voulu regarder tous ceux qui m’avaient écrit, raconte-t-il. Mais malheureusement, pendant plus de trente minutes, et une autre fois pendant une heure, je n’ai pas pu ouvrir ma boite. C’est désolant. »

Les étudiants se retrouvent dans la même situation. A cause d’une connexion Internet qui arrive par intermittence, ils sont incapables de faire des recherches et d’activer les réseaux sociaux.

« En ce moment, cela ne marche pas, explique l’un d’entre eux. Il y a un petit problème. Parfois, tu actives les forfaits et ils consomment juste le crédit. Mais je ne reçois rien. La connexion ne marche pas ».

Câble sous-marin et bateau de pêche

« Cela nous fait mal parce que c’est à base d’Internet qu’on fait nos devoirs, et au moins chatter avec les amis qui sont à l’étranger, parler avec la famille et le reste », renchérit une autre.

L’accès à Internet est devenu difficile au Congo-Brazzaville depuis le dimanche 11 juin, à cause de la section d’un segment du câble sous-marin West Africa Cable System (Wacs) provoqué par un bateau de pêche.

La soudure et la connexion de ce câble représentent une opération fastidieuse, qui pourra durer entre deux à sept semaines, selon les opérateurs qui fournissent l’accès à Internet au Congo-Brazzaville.

(Source : RFI, 14 juin 2017

Mots clés

Inscrivez-vous a BATIK

Inscrivez-vous à notre newsletter et recevez toutes nos actualités par email.

Navigation par mots clés

INTERNET EN CHIFFRES

- Bande passante internationale : 172 Gbps
- 4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
- 19 266 179 abonnés Internet

  • 18 595 500 abonnés 2G+3G+4G (96,58%)
    • 2G : 12,95%
    • 3G : 24,60%
    • 4G : 62,45%
  • 334 642 abonnés ADSL/Fibre (1,71%)
  • 334 875 clés et box Internet (1,71%)
  • 1162 abonnés aux 4 FAI
  • Internet fixe : 1,74%
  • Internet mobile : 98,26%

- Liaisons louées : 3971

- Taux de pénétration des services Internet : 106,84%

(ARTP, 30 septembre 2023)

- Débit moyen de connexion mobile : 23, 10 Mbps
- Débit moyen de connexion fixe : 21, 77 Mbps

(Ookla, 31 janvier 2023)


- 9 749 527 utilisateurs
- Taux de pénétration : 56,70%
(Internet World Stats 31 décembre 2021)


- + de 10 000 noms de domaine actifs en .sn
(NIC Sénégal, décembre 2023)

TÉLÉPHONIE EN CHIFFRES


Téléphonie fixe

- 3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
- 382 721 abonnés
- 336 817 résidentiels (88,01%)
- 45 904 professionnels (11,99%)
- Taux de pénétration : 1,67%

(ARTP, 30 septembre 2023)

Téléphonie mobile

- 3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
- 21 889 688 abonnés
- Taux de pénétration : 123,34%

(ARTP, 30 septembre 2023)

FACEBOOK

3 050 000 utilisateurs

Taux de pénétration : 17,4%

- Facebook : 2 600 000

- Facebook Messenger : 675 200

- Instagram : 931 500

- LinkedIn : 930 000

- Twitter : 300 000

(Datareportal, Janvier 2023)

PRÉSENTATION D’OSIRIS

batik