Condamnés, PCCI-Sonatel font de la résistance, les ex employés veulent leurs millions
jeudi 6 février 2020
Le feuilleton PCCI-Ex travailleurs de ladite entreprise se poursuit. Apres le tribunal la guerre se déroule dans les média. Tous les moyens sont bons pour se faire entendre. Pour des éclaircissements sur les tenants et aboutissants de ce marathon judiciaire, un rappel des faits dans ce communiqué que nous reproduisons in extenso, du collectif des ex employés de PCCI.
« Une fois de plus l’hydre (monstre de la mythologie greque à plusieurs têtes) PCCI /SONATEL fait repousser une tête pourtant nettement tranchée, après qu’une énième décision de justice, en l’occurrence l’ordonnance no 653 du 27/ 12 /2019 rendue par le tribunal de grande instance de dakar ait donné raison aux ex travailleurs de PCCI dans leur requête ayant pour objet le recouvrement de 14 mois d’arriérés de salaire. En effet, le 30 janvier 2020, la cour d’appel de dakar, par le biais de son secrétaire général, à accordé un sursis de plus au couple incestueux que constituent l’opérateur Orange Sénégal et son prestataire PCCI. Depuis l’assignation en justice de PCCI en novembre 2018, plusieurs décisions de justice favorables au collectif des ex employés ont été rendues mais invariablement elles se sont brisées contre les « écueils » de la cour d’appel. – Ordonnance de référé no : 40 du 05 février 2019 invalidée par la cour d’appel. – Ordonnance no : 573 du 01/07/2019 contre Orange Sénégal pour fraude dans le cadre de sa déclaration de tiers saisi invalidée de nouveau au motif de l’incompétence du tribunal du commerce. – Ordonnance no : 653 du 27/12/2019 dernière en date, encore « neutralisée » au niveau de la cour d’appel par une requête sidérante du couple honni : PCCI/SONATEL , à savoir la demande de consignation par le collectif d’un montant de 500.000.000 pour une créance s’élevant à 400.000.000 cfa. Le caractère anachronique à la limite grotesque de cette requête nous laisse perplexes et inquiets mais pas désemparés. Face à cette logique contradictoire qui voit toutes les décisions favorables en première instance systématiquement annihilées au niveau de la cour d’appel, nous enclin à se remémorer de la formule qu’avait eu en son temps l’un de nos patrons à PCCI » nous avons nos entrées à la cour d’appel » n’était pas si vide de sens qu’elle ne paraissait alors. Le collectif des ex employés de PCCI relance donc, contraint et forcé dans un contexte aggravé par une inertie et un mutisme indécent de l’administration en charge du secteur, qui malgré les errements flagrants d’une entreprise qui a reçu au titre de la convention état employeur un montant avoisinant le milliard sans qu’elle ait versée le moindre salaire pour l’année 2018. A cela s’ajoute la suspecte indifférence de l’inspection du travail,qui n’a effectué aucune visite sur ce site durant toute l’année 2018 alors que pas moins de 1800 salariés étaient lourdement impactés pas ces rétentions de salaires au prétexte de difficultés financières. Une campagne de communication afin de prendre à témoin une fois de plus l’opinion afin que le caractère urgent et crucial que revêt ces créances salariales soit pris en compte et que l’institution judiciaire assure sa vocation pleinement : » être au service du justiciable » Toutes les options sont sur la table au delà de cette première action : un sitting sera organisé devant un lieu non encore précisé. Ayez un réflexe citoyen en partageant largement ce texte afin que les pratiques innommables des sieurs Abdoulaye SARRE et Abdoulaye MBOUP et de leurs affidés de l’ombre (dont les noms seront bientôt connus) ne ternissent davantage l’image d’une administration sénégalaise déjà mis à mal par des scandales de toutes sortes. »
Le collectif des ex employés de PCCI
(Source : Senewews, 6 février 2020)