OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Ressources > Points de vue > 2019 > Concours, forum, hackathon…. Ne soyons pas les béni-oui-oui de l’écosystème (…)

Concours, forum, hackathon…. Ne soyons pas les béni-oui-oui de l’écosystème digital

mardi 15 janvier 2019

Point de vue

Partout en Afrique , le phénomène d’organiser des concours ou hackathon a pris une ampleur considérable dans l’écosystème digital. Ces événements dont l’objectif est de pouvoir fournir aux jeunes étudiants ou startups la possibilité de gagner des prix ou d’être accompagnés, sont devenus maintenant des appâts pour soustraire des idées bien ficelées et conçues par cette nouvelle génération très dynamique.

Beaucoup d’entreprises et grandes filiales utilisent ces “canaux publicitaires” pour voler (c’est le mot idéal) les compétences et renflouer la stratégie de développement interne de leur structure. Cette méthode constitue le plus grand frein du développement de nos startups en Afrique.

Combien sont-ils, ces jeunes startups qui courent derrière une promesse non tenue d’une filiale après un concours et qui se retrouvent après dans une situation précaire ?

Combien sont-ils ces jeunes startups, qui, après un concours, ont été plébiscités partout et au finish se retrouvent au point de départ par manque de stratégies et de moyens ?

Dommage que la situation soit la même et que la même maladie tue à petits feux les startups africaines. Si nous ne cessons pas ces pratiques, notre monde numérique stagnera toujours au projet de ces grandes filiales qui n’ont aucune pitié.

Nous sommes tous convaincus que l’Afrique dispose d’un écosystème très dynamique, mais celui-ci est miné par des comportements d’ordre structurel et conflictuel émanant d’un “clan digital” mal configuré.

Selon le dernier rapport de la CNUCED sur l’économie de l’information, le département économique des Nations Unies a fait cas de la dynamique soutenue que connaît l’économie numérique en Afrique.

L’utilisation du Big Data, le traitement des données à grande échelle, l’intelligence artificielle (IA) et l’impression en trois dimensions (3D) sont les trois exemples qui ont été cités par l’organisation pour dire que l’Afrique à tout le potentiel malgré quelques retards notés sur l’accès à internet haut Débit.

Former, coacher et innover, le leitmotiv de notre écosystème

Il ne s’agit pas, dans notre vision, de donner un prix ou de l’argent à des jeunes pour booster leur entreprise. L’argent seul n’a jamais poussé une structure à se développer. Plusieurs aspects devraient être pris en considération dans le développement de l’écosystème.

Aujourd’hui, nos jeunes entrepreneurs ont besoin d’être formés, coachés pour être flexibles. C’est un processus très long, un parcours très difficile à franchir, mais qui en vaut la peine.

Nos Etats devraient plutôt penser à mettre en oeuvre un système fécond, capable d’accompagner les petites entreprises. Suivre la startup depuis sa naissance jusqu’à sa période de croissance avec un plan bien détaillé, accompagné d’un programme d’investissement au niveau local et mondial.

La construction d’espaces dédiés, d’incubateurs fiables, le développement de projets de coworking et de networking à la Sillicon Valley sont des stratégies qui peuvent booster et aider les jeunes startups.

Ce système d’accompagnement pourra être le chemin qui mènera vers la venue des business Angels. Cela ne pourrait ce faire que si l’innovation trouve sa place dans nos créations et idées de projets.

Notre continent dispose de la plus faible pénétration de l’Internet haut débit, mais cela n’empêche, l’Afrique possède également le taux de croissance le plus élevé en la matière.

Si des projets locaux sont devenus aujourd’hui des exemples au niveau mondial, cela veut tout simplement dire que tout est possible. Profitons du mobile qui occupe de plus en plus une place importante pour créer, innover et produire des solutions adaptées au besoin de la communauté.

Basile Niane
Web journaslit blogger
CEO de Social Net Link

(Source : Social Net Link, 15 janvier 2019)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4438/5059 Régulation des télécoms
  • 368/5059 Télécentres/Cybercentres
  • 3306/5059 Economie numérique
  • 1753/5059 Politique nationale
  • 5059/5059 Fintech
  • 567/5059 Noms de domaine
  • 1722/5059 Produits et services
  • 1509/5059 Faits divers/Contentieux
  • 785/5059 Nouveau site web
  • 4993/5059 Infrastructures
  • 1690/5059 TIC pour l’éducation
  • 193/5059 Recherche
  • 267/5059 Projet
  • 3142/5059 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1778/5059 Sonatel/Orange
  • 1613/5059 Licences de télécommunications
  • 282/5059 Sudatel/Expresso
  • 989/5059 Régulation des médias
  • 1335/5059 Applications
  • 1059/5059 Mouvements sociaux
  • 1603/5059 Données personnelles
  • 129/5059 Big Data/Données ouvertes
  • 613/5059 Mouvement consumériste
  • 370/5059 Médias
  • 683/5059 Appels internationaux entrants
  • 1815/5059 Formation
  • 105/5059 Logiciel libre
  • 1926/5059 Politiques africaines
  • 961/5059 Fiscalité
  • 166/5059 Art et culture
  • 609/5059 Genre
  • 1616/5059 Point de vue
  • 1021/5059 Commerce électronique
  • 1533/5059 Manifestation
  • 338/5059 Presse en ligne
  • 131/5059 Piratage
  • 222/5059 Téléservices
  • 913/5059 Biométrie/Identité numérique
  • 321/5059 Environnement/Santé
  • 325/5059 Législation/Réglementation
  • 356/5059 Gouvernance
  • 1781/5059 Portrait/Entretien
  • 160/5059 Radio
  • 724/5059 TIC pour la santé
  • 278/5059 Propriété intellectuelle
  • 62/5059 Langues/Localisation
  • 1079/5059 Médias/Réseaux sociaux
  • 2103/5059 Téléphonie
  • 211/5059 Désengagement de l’Etat
  • 1015/5059 Internet
  • 121/5059 Collectivités locales
  • 438/5059 Dédouanement électronique
  • 1096/5059 Usages et comportements
  • 1051/5059 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 577/5059 Audiovisuel
  • 3007/5059 Transformation digitale
  • 395/5059 Affaire Global Voice
  • 177/5059 Géomatique/Géolocalisation
  • 387/5059 Service universel
  • 730/5059 Sentel/Tigo
  • 194/5059 Vie politique
  • 1556/5059 Distinction/Nomination
  • 34/5059 Handicapés
  • 695/5059 Enseignement à distance
  • 672/5059 Contenus numériques
  • 634/5059 Gestion de l’ARTP
  • 187/5059 Radios communautaires
  • 1943/5059 Qualité de service
  • 432/5059 Privatisation/Libéralisation
  • 134/5059 SMSI
  • 475/5059 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2667/5059 Innovation/Entreprenariat
  • 1357/5059 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 58/5059 Internet des objets
  • 187/5059 Free Sénégal
  • 405/5059 Intelligence artificielle
  • 232/5059 Editorial
  • 36/5059 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous