Le journal l’AS dans sa livraison du jeudi 19 Août 2010 a titré à sa Une « Epinglée en flagrant délit de fraude par la douane à l’aéroport, SONATEL transige et casque 300 millions de FCFA » renvoyant à un article de Cheikh Mbacké Guissé.
Cette information de l’AS avait été diffusée il y a plusieurs jours à un certain nombre de
journaux de la place qui avaient saisi SONATEL pour avoir sa version des faits.
Une commande d’équipements et logiciels a été faite à notre fournisseur, conformément
à notre plan d’investissement.
En procédant au dédouanement des logiciels après réception de la facture envoyée par
le fournisseur, notre transitaire et les services de douane ne se sont pas entendus sur
la qualification des produits en « logiciel » ou « licence ». Ce type de divergence dans la
qualification a déjà été rencontré sur d’autres dossiers.
Dans le souci de ne pas retarder ses activités, le transitaire, en accord avec Sonatel, a
accepté l’interprétation des services douaniers, ce qui impliquait le paiement d’un montant
complémentaire de 150 millions. Le fournisseur ayant reconnu l’imprécision sur les libellés
de ses factures, a accepté de rembourser ce montant à Sonatel.
Sonatel, du fait de ses investissements, est un contributeur important aux recettes douanières
(12 milliards de droits de douane pour l’année 2009 pour ses activités au Sénégal).
Encore une fois, en matière de bonne gouvernance d’entreprise, SONATEL n’a pas de
leçon à recevoir de ceux qui tentent, par tous les moyens, de la salir depuis l’affaire de la
surtaxe et du contrôle des communications entrantes internationales au Sénégal pour
légitimer leur projet.
Dakar, vendredi 20 Août 2010
(Source : Sonatel)