Commerce électronique en Afrique : Un spécialiste présente les avantages du secteur
mardi 25 octobre 2005
L’Afrique peut tirer profit du commerce électronique, car ce secteur brasse des milliards de dollars Us dans le monde, a affirmé jeudi soir à Lomé, capitale du Togo, Eckililou Amédja, ingénieur togolais en génie électrique, lors des journées portes ouvertes, organisées par le Centre d’assistance, formation et études (Cafe), une société privée qui opère dans le secteur de l’informatique et des télécommunications.
Selon M. Emédja, l’Afrique a intérêt aujourd’hui à jouer un rôle dans ce commerce via internet, qui prospère, en participant à ces flux d’échanges dans le monde.
Il explique que le commerce électronique permettrait aux entreprises en Afrique de vendre leurs produits et services via internet et aussi de faire suivre leurs payements par la même voie.
Ces entreprises, selon M. Amédja, seront visibles virtuellement dans le monde entier, auront des clients partout, n’auront plus de contraintes géographiques et seront ouvertes virtuellement 24h/24. Cependant, a-t-il déploré, le manque d’infrastructures techniques, d’un arsenal juridique adéquat et de sociétés désireuses de pratiquer ce commerce, constitue des difficultés qui empêchent l’éclosion d’un tel commerce en Afrique.
Outre ces difficultés, il faut une « réelle et certaine pénétration de l’Internet dans le tissus social et économique en Afrique », et il est nécessaire que les populations africaines aient envie de faire des achats par Internet, bousculant les réflexes traditionnels d’aller au marché », a-t-il déclaré.
Les Etats africains, suggère M. Amédja, peuvent mettre sur pied, par exemple, des « structures d’accueil et de promotion », proposant des allègements fiscaux et autres avantages à des sociétés intéressées, afin, a-t-il dit, de promouvoir le secteur. Il met en exergue les efforts réalisés au Maroc et au Sénégal, à travers des centres d’appel Ip.
(PANA)
(Source : Le Soleil, 25 octobre 2005)