Les transactions financières gagnent du terrain dans la toile. Des opérations qui ont besoin d’être sécurisées. Le Sénégal tarde encore à enrayer les freins et obstacles de la loi sur les transactions électroniques. Une remarque faite, hier, à Saly, lors d’une rencontre organisée par l’Artp.
La facilitation du commerce électronique passe par une amélioration de la loi. Ceci est d’autant nécessaire pour un pays qui s’engage dans la réforme de son secteur postal.
En effet, le chef du département des marchés postaux à l’Autorité de régulation des télécommunications et postes (Artp), Kalidou Gaye, a relevé des manquements de la loi de 2008 relative aux transactions électroniques. Selon M. Gaye, cette loi ne met pas l’accent sur les moyens de paiement qui doivent être bien encadrés.
Cette remarque est faite, hier, lors d’une rencontre à Saly avec les médias. De l’avis de M. Gaye, qui a présenté le thème : « Le commerce électronique et son implication pour le développement du secteur postal », les clients doivent pouvoir payer et disposer de marchandises dans les meilleurs délais sans passer par des intermédiaires. Il recommande donc un système de monétique efficace.
M. Gaye indique néanmoins qu’il y a des préalables au développement du secteur postal, notamment du commerce électronique.
Il s’agit notamment de l’élaboration d’une politique sectorielle favorable, de la création d’un système d’adressage et de géolocalisation, de la suppression des barrières douanières, d’une interopérabilité entre les différents acteurs du Commerce en ligne, d’une bonne stratégie de gestion des retours de marchandises envoyées via la poste et de l’harmonisation des critères de poids.
En effet, la fixation de masses à transporter diffère d’une convention à l’autre. Le secteur postal est aujourd’hui investi par de nouveaux opérateurs.
Face à la concurrence, l’Union postale universelle (Upu) encourage le courrier hybride basé d’une part sur la vision industrielle de la poste, et d’autre part sur le service universel qui vise à domicilier les adresses grâce à internet.
De l’avis de M. Gaye, la concurrence entraîne le déclin de La Poste. Ce qui fait que le trafic des courriers de la poste a baissé au profit de nouveaux opérateurs. La Poste détenait 60 % des trafics en 1993. Les opérateurs ont inversé la tendance.
Ils assurent aujourd’hui 70 % des trafics. Un renversement de situation qui, selon l’expert de l’Artp, est dû à l’évolution des besoins du consommateur de plus en plus basés sur les tics.
Il assure que la concurrence dans le secteur postal est prise en compte par le Congrès de Beijing qui insiste sur la nécessité de créer des partenariats.
« Aucune société ne peut fonctionner en autarcie. Le commerce électronique aura du mal à évoluer sans le secteur postal », fait remarquer M. Gaye.
L’expert de l’Artp rappelle que le développement de La Poste est cadré par les résolutions C 31/2012 et C 33/2012.
Une décision prise dans le cadre des rencontres quadriennales de l’instance internationale des postes. M. Gaye estime qu’il y a aujourd’hui près de 650 mille bureaux de poste répartis à travers le monde.
(Source : Wal Fadjri, 25 août 2014)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
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Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
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