Juillet 2018. Dix jeunes béninois diplômés dans les TIC s’apprêtent à entreprendre un voyage en Chine. Ils seront totalement pris en charge, avec une formation poussée aux nouvelles technologies à la clé... Derrière cette initiative, le géant Huawei et son programme international « Seeds for the future », lancé en 2014 sur le continent et dont l’objectif premier est de dénicher et soutenir de nouveaux talents dans les métiers des nouvelles technologies.
L’initiative n’est pas isolée. Elle relève plutôt d’une stratégie globale de la firme chinoise dans laquelle l’éducation et la formation sont devenues pratiquement des engagements de Huawei sur le continent. Une approche en phase avec les projections de l’UA et des partenaires financiers et techniques des États africains qui ne cessent de répéter que la révolution de l’éducation reste une des clés du développement de l’Afrique.
RSE et engagement dans la formation de jeunes talents
À côté de « Seeds for the Future », qui offre à plus de 1 500 étudiants la possibilité de participer à des formations de haut niveau sur les TIC en Chine, le géant chinois a développé une série de concepts uniques de formation dans les TIC, proposée à plusieurs pays du continent. Depuis 2016 par exemple, le programme Huawei ICT Academy a bénéficié à pas mous de 80 000 personnes réparties sur 300 universités dans plus de 20 pays du continent. D’une durée de trois ans, le programme concernait à la fois les étudiants, les employés et les enseignants du secteur des TIC.
Autre exemple de l’engagement de Huawei dans le domaine de la formation en Afrique, le programme Huawei ICT Competition. Lancé depuis 2015, celui est organisé sous forme de concours nationaux de compétences en TIC dans 16 pays, notamment en Afrique. Lors du dernier concours mondial des TIC 2018-2019 (45 000 étudiants inscrits), c’est le groupe algérien qui a remporté le premier prix dans la catégorie Réseau et le groupe égyptien a remporté le deuxième prix dans la catégorie Cloud.
TECH4ALL, réduire la fracture et développer l’inclusion numérique
Le numérique pour tous ! Voilà comment l’on résumerait l’approche de Huawei qui considère le droit à la connectivité comme un droit humain fondamental et la pierre angulaire du progrès économique contemporain. Sur le terrain, ce dogme presque se retrouve dans « TECH4ALL », l’initiative mondiale du groupe qui entend éliminer les inégalités de couverture et d’utilisation du numérique, qui toucherait aujourd’hui plus de 300 millions de personnes en Afrique d’après GSMA, l’association internationale des constructeurs de téléphonie mobile.
« TECH4ALL » s’articule autour de 3 grands axes : promouvoir l’inclusion numérique dans les communautés africaines ; aider les plus marginalisés à accéder aux nouvelles technologies ; et favoriser le progrès économique et le développement durable du continent.
Pour mettre sur pied cet ambitieux projet à l’échelle locale, Huawei met aujourd’hui à disposition des États et des populations son expertise, en œuvrant à « réduire les coûts de connexion et à supprimer les obstacles à la couverture du réseau grâce aux innovations technologiques : connectivité, IA, cloud, appareils mobiles.
Réduire l’impact de la crise pandémique sur les apprenants
On le sait, la crise du Covid-19 a aggravé une situation déjà critique pour les systèmes éducatifs africains. La mobilisation des États, allouée à juste titre, n’a pas été suffisante, les quatre derniers mois ayant certainement laissé des lacunes dans les cursus dans apprenants.
Pour accompagner l’élan de solidarité appelé de tous vœux, notamment par les décideurs politiques et la société civile du continent, Huawei n’hésitera pas à apporter des réponses sous forme d’initiatives ciblant notamment l’enseignement secondaire et supérieur. En avril dernier en effet,Wu Lintuo, directeur du partenariat éducatif et du département du développement des écosystèmes de talents de Huawei, a présenté lors d’un webinaire organisé conjointement avec l’UNESCO, une solution globale aux nouvelles exigences des académies mondiales de Huawei pour atténuer les effets du Covid-19.
Parmi les principales mesures entreprises dans ce sens, la mobilisation de 5 millions de dollars à Huawei ICT Academy Development Incentive Fund (ADIF) au profit des collèges partenaires pour des activités telles que des cours en ligne, des formations en ligne et des expériences en ligne ; l’ouverture de plus de 130 ressources MOOC (formation en ligne) couvrant des domaines techniques avancés tels que l’intelligence artificielle (AI), les données de grande taille, la 5G et l’Internet des objets (IoT) ; la formation de centaines de formateurs en ligne entre les mois d’avril et décembre ; et enfin la formation de 50 000 étudiants grâce à l’auto-apprentissage, aux cours et aux classes en ligne.
Depuis le début de la pandémie, les effets sur l’éducation et la formation ont été les plus remarqués que dans d’autres secteurs, d’autant plus que les systèmes nationaux africains restent fragiles.
Pour aider à freiner la fracture numérique et à supporter la phase post-Covid sur le continent, le géant chinois a décidé de mobiliser ses ressources et à partager son expérience dans l’éducation en ligne avec les universités et les organismes d’enseignement du continent. Huawei a notamment participé à l’évènement « Hacking Covid-19 Africa », un hackathon organisé par HEC Paris qui s’est tenu du 19 au 21 juin 2020 en ligne pour favoriser l’émergence de solutions pour lutter contre la pandémie en Afrique. Preuve que le groupe souhaite accompagner les innovations des jeunes africains qui sont des atouts majeurs pour le continent.
(Source : La Tribune Afrique, 31 juillet 2020)