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Comité interministériel de pilotage de la stratégie Sénégal numérique 2025 : Antoine Ngom déplore lenteurs dans sa mise en place

mardi 12 décembre 2017

Le président de l’Organisation des professionnels des Tic (Optic), Antoine Ngom a déploré hier, lundi 11 décembre, les lenteurs notées dans la mise en place du Comité interministériel de pilotage de la stratégie Sénégal numérique 2025, adopté depuis plus d’un an, ainsi que dans la réalisation du Parc des technologies numériques. Il a ainsi profité de la présence du ministre de la Communication, des Télécommunications, des Postes et de l’Economie numérique, Abdoulaye Bibi Baldé, pour égrener un chapelet de doléances, non sans formuler certaines recommandations.

Venu procéder au lancement de la journée de réflexion sur « Le rôle du secteur privé des Tic dans le développement de l’économie numérique au Sénégal », initié par l’Organisation des professionnels des Tic (Optic), hier lundi 11 décembre, le ministre de la Communication, des Télécommunications, des Postes et de l’Economie numérique, Abdoulaye Bibi Baldé, a eu droit à une kyrielle de récriminations contre le gouvernement de la part des acteurs du secteur du numérique.

En effet, le président d’Optic, Antoine Ngom a profité de la présence de son ministre de tutelle pour relever à certain nombre de points à améliorer. Tout d’abord, il a déploré les lenteurs notées dans la mise en place du Comité interministériel de pilotage de la stratégie Sénégal numérique 2025, pourtant adopté depuis plus d’un an. Même s’il a admis l’implication des acteurs de l’écosystème du numérique dans l’adoption de ladite stratégie, il n’en demeure pas moins qu’il a trouvé « qu’un an, sans la mise en place de ce comité, c’est beaucoup ». Dans la mesure où, à son avis, il n’y a pas de possibilité d’évaluer l’exécution de la stratégie, pour voir aujourd’hui qu’est ce qui est fait ou pas. Donc, pour lui, là où le bas-blesse, « c’est le niveau d’exécution » des programmes adoptés.

Autre lenteur notée par Antoine Ngom, c’est le niveau d’exécution du Parc des technologies numériques. Il a trouvé que « ça n’avance pas à la vitesse que nous souhaitons ». Il a fait savoir au ministre que « parmi tous les acteurs de l’écosystème de ce projet, presque 80% ne sont pas satisfaits de la manière dont le projet est mené » et qu’il y a « trop de temps perdu sur le parc aussi ». Ainsi donc, il pense qu’il y a lieu de voir comment s’organiser, notamment en renforçant le dispositif existant, pour avancer sur le principal projet majeur du secteur, pour lequel le budget a été bouclé, informe-t-il.

Dans un tout autre registre, s’agissant du Fond de développement du Service universel des télécommunications, M. Ngom a exprimé le souhait des acteurs de voir la part allouée au service du numérique passer de 20% à 80%, conformément à la volonté exprimée par chef de l’Etat, Macky Sall, en juin 2016, lors de l’inauguration des bureaux d’Atos. Le président d’Optic n’a pas manqué d’évoquer l’éternel problématique de la commande publique, qui n’est pas à la hauteur des attentes des acteurs. Il a, en outre, demandé la tenue du Conseil du numérique, non sans souhaiter une issue rapide au problème de Tigo.

Comme recommandations, Antoine Ngom a relevé la nécessité de renforcer le budget du ministère, ainsi que la mise en place rapide du Comité interministériel de pilotage de la stratégie Sénégal numérique 2025, sans oublier la mise en place d’un Observatoire de la commande publique pour évaluer ce qui est réellement exécuté par les entreprises sénégalaises. Il a aussi souhaité l’établissement d’un canal de dialogue entre le secteur privé et l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (Artp). Sur ces manquements notés, le ministre Abdoulaye Bibi Baldé a promis des éclaircissements de la part de ses services présents dans la salle. Dors et déjà, il a tenu à rassurer les acteurs quant au démarrage effectif. « Bientôt, je pense qu’on va commencer l’exécution ». Cela, même s’il trouve qu’il y a déjà un début d’exécution, en l’occurrence sur l’aspect genre, ainsi que d’autres aspects.

Jean-Michel Diatta

(Source : Sud Quotidien, 12 décembre 2017)

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