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Clôture des SecurityDays jeudi à Dakar

lundi 1er mai 2017

La quatrième édition des SecurityDays qui s’est tenue dans la capitale sénégalaise s’est achevée jeudi. Pendant deux jours, experts, officiels, chercheurs, dirigeants, forces de défense et de sécurité ont planché sur les défis cybercriminels majeurs qui agitent la planète. C’est connu de tous. La menace est transnationale, donc, n’épargne aucun Etat, si puissant soit-il. Et la preuve la plus éloquente est sans aucun doute l’assaut contre l’équipe de Hillary Clinton, la candidate démocrate, lors de la dernière présidentielle américaine imputée à la Russie en dépit de tous les démentis du Kremlin. C’est pourquoi, pour beaucoup de spécialistes, le mal ne peut être vaincu qu’avec la mise en place d’une coopération internationale qui va impliquer tous les Etats du monde. Lors de la cérémonie d’ouverture, le directeur général adjoint de l’Agence nationale des systèmes d’information (ANSSI) de France, Emmanuel Germain, a beaucoup insisté là-dessus, précédé par le fondateur de l’évènement, Sidy Mactar Aidara, patron du Cabinet Kubuk Consulting, pour qui, les SecurityDays, au regard de l’importance qu’elles ont prise, doivent être intégrées dans l’agenda sécuritaire du monde. La nécessité de coopérer, d’apprendre des autres, c’est aussi ce qu’a compris l’Agence de l’informatique de l’Etat du Sénégal qui a profité de la rencontre de Dakar pour renforcer sa convention de partenariat avec l’ANSSI. « On a formé aujourd’hui beaucoup d’experts au niveau de l’ADIE et de l’administration (…) et nous avons aussi beaucoup échangé sur plusieurs domaines notamment la mise en place de l’IGCN qui (…) nous permet de pouvoir bâtir un environnement de confiance numérique au Sénégal mais aussi la mise en place du Cert qui est une équipe de riposte et de prise en charge des attaques effectuées sur notre réseau et sur les systèmes d’information que nous gérons ». Aussi, le Cert universitaire tant annoncé par les autorités dans le même but va bientôt entrer en action. C’est ce que révèle le directeur des TIC au ministère sénégalais des Postes et Télécoms. Chérif Diallo assure que les concertations avec les différents DSI des différentes universités sénégalaises sont en cours et « on s’est mis d’accord rapidement pour démarrer avec de petits moyens » avant d’ajouter que l’équipe « va être appuyée progressivement par le gouvernement du Sénégal, l’enseignement supérieur, le ministère des Postes et des Télécoms en particulier pour arriver à monter en puissance afin de répondre à des problématiques dans ce domaine-là ».

Néanmoins, il faudrait aller très vite dans la mise en œuvre de ces initiatives en plus de ce qui existe déjà pour organiser la riposte et la veille. Après le responsable du programme « société de l’information » à l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), le Sénégal a accusé un peu de retard « à l’allumage ». D’après Emmanuel Adjovi, les autorités sénégalaises ont effectivement adopté un certain nombre de lois, mais « ces lois n’ont pas été suivies d’effets ». En clair, pour que les lois soient suivies d’effets, il faut mettre en place des dispositifs opérationnels ». Toutefois, il se félicite des acquis, notamment l’accord signé avec l’agence française dédiée à la sécurité des systèmes d’information. Et dans le domaine pour Monsieur Adjovi, des Etats comme le Maroc font partie des bons élèves. Il salue le travail qui a démarré depuis plusieurs années et qui a permis au pays « de se doter d’un certain nombre d’outils au nombre desquels, la stratégie nationale mise en place et la direction générale des systèmes d’information qui assure la protection des systèmes d’information dans le pays. Il attribue l’une des meilleures notes à la Tunisie appelée même par l’Afrique du Sud et le Nigéria pour aider à mettre en place de Cert et d’institutions de lutte contre la cybercriminalité.

(Source : CIO Mag, 1er mai 2017)

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