Cheikh Bakhoum sur le projet national large bande Sénégal de l’ADIE : « Nous avons atteint 70% de taux d’exécution »
vendredi 2 décembre 2016
L’Agence de l’informatique de l’Etat (ADIE) a atteint un taux d’exécution de 70% dans son projet national large bande Sénégal et compte boucler ledit projet dès le premier trimestre de l’année 2017. Cette information est du Dg de l’Adie, Cheikh Bakhoum, mardi dernier 29 novembre, en marge du lancement des sessions de formations organisées par l’Adie, sur l’ensemble du territoire à l’intention des responsables de salles multimédia. Il a, en outre, annoncé la mise sur pied d’une plateforme d’enseignement à distance des Maths, en partenariat avec l’Association africaine des professeurs de mathématiques au Sénégal (APAMS).
D’ici la fin du premier trimestre de l’année 2017, l’Agence de l’informatique de l’Etat (ADIE) va boucler son « Projet national large bande Sénégal », initié en début d’année 2016. L’information a été livrée par le directeur général de l’agence mardi dernier 29 novembre, en marge de l’inauguration de la 50ème salle multimédia de Dakar, installée au Cem de Scat Urbam et du lancement des sessions de formations organisées par ladite agence de l’Etat, sur l’ensemble du territoire, à l’intention des responsables de salles multimédia.
En effet, Cheikh Bakhoum a indiqué que « pour ce projet large bande de fibres optiques, nous sommes, à peu près à 70% de taux d’exécution ». A son avis, l’agence compte finaliser ledit projet « d’ici le premier trimestre de l’année 2017 ». Le projet en question, appelé aussi la phase 3 du Backbone, vise le déploiement de près de 2.500 km supplémentaires de fibres optiques qui consacrera une couverture intégrale du territoire en très haut débit.
Il permettra d’améliorer la prise en charge des besoins en connectivité de l’administration sénégalaise et le renforcement de la capacité d’accès aux infrastructures pour les opérateurs privés.
Plateforme d’enseignement à distance des maths avec l’APAMS
Pour en venir à la cérémonie de ce mardi 29 novembre, dans l’enceinte du Cem de Scat Urbam, qui héberge la 50ème salle multimédia de l’Adie, Cheikh Bakhoum a informé qu’elle entre dans le cadre du lancement de la première cession de formation des professeurs en charge des salles multimédia, qui sont dans la région de Dakar. Une autre cession, selon lui, est prévue avec les professeurs des autres régions, ici, à Dakar et à Thiès. Le but est de « former les enseignants pour leur permettre de suivre l’évolution technologique », fait-il savoir. Il estime, en effet, que les professeurs doivent être suffisamment outillés pour maitriser et s’approprier les usages Tic, afin de contribuer efficacement à l’évolution des systèmes éducatifs. C’est dans cette optique, renseigne-t-il, que « nous avons signé avec l’Association africaine des professeurs de mathématiques au Sénégal (APAMS) une convention de partenariat dont l’objectif est de mettre en place une plateforme d’enseignement à distance ».
Il explique, en fait, que ladite plateforme va offrir aux élèves des classes de troisième de terminale un espace-recherche où ils pourront trouver une documentation abondante et variée dans les disciplines scientifiques.
Faisant, par ailleurs, le bilan de l’ensemble des salles installées en 2016, M. Bakhoum révèle que 50 salles multimédia ont vu le jour au courant de cette année. Ce qui fait, à son avis, un total de 180 établissements scolaires équipés d’ordinateurs avec une connexion internet gratuite et des ressources pédagogiques numériques, à travers l’ensemble du pays. Des réalisations qui entrent dans le cadre du programme « solidarité numérique », piloté par la Cellule de Solidarité numérique de l’Adie, mise sur pied en aout 2012. Sa mission consiste à intégrer les Tics dans le système éducatif à travers le recyclage utilitaire et durable des équipements informatiques. Comme perspectives, Cheikh Bakhoum annonce « qu’en 2017, un programme de 50 salles multimédia sera mis en œuvre et devra couvrir des zones de l’intérieur du pays encore victime de la fracture numérique ».
Jean Michel Diatta
(Source : Sud Quotidien, 2 décembre 2016)