OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2005 > Novembre > Changement de label de la sonatel et d’alizé : Le « niet » des travailleurs (…)

Changement de label de la sonatel et d’alizé : Le « niet » des travailleurs de la Sonatel

mercredi 23 novembre 2005

Sonatel/Orange

La décision de changer le nom de Sonatel, d’Alizé et de Sentoo pour le remplacer par le label Orange, marque internationale commerciale de France Télécom, suscite le courroux des travailleurs de la Sonatel. Hier, c’est au cours d’un point de presse, que l’Intersyndicale de la Sonatel (composée du Syts, du Synes, et du Sntpt) a tenu à dénoncer cette attitude « impérialiste » de France Télécom. « Alizé n’a pas un problème de marque ou de label, mais un problème d’investissement et d’élargissement du réseau », a souligné Ibrahima Konté qui demande à l’Etat de prendre ses responsabilités devant ce qu’il appelle « une boulimie expansionniste » de France Télécom. Selon le secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la Sonatel (Syts), l’opérateur historique qu’est la Sonatel ne doit pas perdre sa « carte d’identité nationale ». Depuis 1997, France Télécom occupe 33 % du capital de la Sonatel.

Selon l’Intersyndicale, la filiale française des télécommunications a bénéficié d’un rajout de 9 % en catimini. Ce qui lui donne 42 % du capital. L’Etat en conserve 27 %, 10 % étant pour les travailleurs et 21 % pour le privé. Avec ce pourcentage du capital que détient France Télécom, les travailleurs de la Sonatel rappellent que le géant français des télécommunications « n’est pas actionnaire majoritaire ». Selon eux, la privatisation de la Sonatel n’est pas une privatisation sanction pour motifs de redressement, mais plutôt une restructuration de plus pour la propulser dans la cour des grands.

Madou Kâne met l’accent sur la gravité de la situation dont des délégués du personnel et des travailleurs de la Sonatel ne sont pas encore au courant. Le secrétaire général du Syndicat national des cadres et du personnel d’encadrement de la Sonatel (Synes) assimile cette situation à une tentative de Chirac qui vient demander au président Wade de floquer quelque part le bleu-blanc-rouge sur le drapeau national.

L’intersyndicale de la Sonatel dénonce en même temps le côté scandaleux de ce projet France Télécom de changer le nom de la Sonatel et d’Alizé pour le remplacer par Orange. En effet, en plus du management free que paye la Sonatel à France Télécom depuis 1997 pour sa force, le géant français réclame le paiement d’une redevance annuelle appelée Brand free. Le Brand free ou taxe sur la marque que la Sonatel doit payer à France Télécom, si toutefois, elle venait à changer de marque, représente 1,6 % du chiffre d’affaires, soit environ 4 à 5 milliards. Face à cette situation, les travailleurs de la Sonatel parlent « d’arnaque financière » et estiment qu’il y a une absence de débat interne concernant cette affaire.

« L’hypothèse de base sur laquelle nous nous sommes adossés pour avoir France Télécom comme partenaire stratégique ne se justifie plus », a reconnu Kabou Guèye. Selon le secrétaire général du Syndicat national des travailleurs des postes et télécommunications(Sntpt), il y a lieu de revoir ce partenariat avec France Télécom qui se comporte comme un gangster à l’extérieur de la France.

Interrogé sur l’attitude de la direction générale de la Sonatel, face à cette situation, l’Intersyndicale de la Sonatel reste au bout du fil. « Jusque-là, nous n’avons pas encore une position tranchée de la direction générale, mais on verra si le Dg a un patriotisme de fauteuil ou un patriotisme national », a déclaré Ibrahima Konté.

En attendant la date du 8 décembre où se tiendra le Conseil d’administration qui votera oui ou non ce projet de changement de marque, les travailleurs de la Sonatel affûtent leurs armes. Même les menaces du Pca de la Sonatel qui consistent à dire que « France Télécom ira seule avec la marque Orange en Guinée si cette question n’est pas réglée », ne les feront pas reculer.

Issa NIANG

(Source : Wal Fadjri, 23 novembre 2005)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4418/5288 Régulation des télécoms
  • 347/5288 Télécentres/Cybercentres
  • 3554/5288 Economie numérique
  • 1952/5288 Politique nationale
  • 5288/5288 Fintech
  • 520/5288 Noms de domaine
  • 1925/5288 Produits et services
  • 1443/5288 Faits divers/Contentieux
  • 730/5288 Nouveau site web
  • 4953/5288 Infrastructures
  • 1705/5288 TIC pour l’éducation
  • 186/5288 Recherche
  • 244/5288 Projet
  • 3330/5288 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1752/5288 Sonatel/Orange
  • 1683/5288 Licences de télécommunications
  • 272/5288 Sudatel/Expresso
  • 1154/5288 Régulation des médias
  • 1381/5288 Applications
  • 1188/5288 Mouvements sociaux
  • 1554/5288 Données personnelles
  • 126/5288 Big Data/Données ouvertes
  • 602/5288 Mouvement consumériste
  • 358/5288 Médias
  • 642/5288 Appels internationaux entrants
  • 1829/5288 Formation
  • 95/5288 Logiciel libre
  • 2069/5288 Politiques africaines
  • 1101/5288 Fiscalité
  • 175/5288 Art et culture
  • 574/5288 Genre
  • 1655/5288 Point de vue
  • 1017/5288 Commerce électronique
  • 1463/5288 Manifestation
  • 316/5288 Presse en ligne
  • 126/5288 Piratage
  • 210/5288 Téléservices
  • 879/5288 Biométrie/Identité numérique
  • 302/5288 Environnement/Santé
  • 393/5288 Législation/Réglementation
  • 338/5288 Gouvernance
  • 1813/5288 Portrait/Entretien
  • 145/5288 Radio
  • 816/5288 TIC pour la santé
  • 321/5288 Propriété intellectuelle
  • 58/5288 Langues/Localisation
  • 1087/5288 Médias/Réseaux sociaux
  • 1948/5288 Téléphonie
  • 191/5288 Désengagement de l’Etat
  • 1000/5288 Internet
  • 117/5288 Collectivités locales
  • 398/5288 Dédouanement électronique
  • 1177/5288 Usages et comportements
  • 1026/5288 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 550/5288 Audiovisuel
  • 3614/5288 Transformation digitale
  • 386/5288 Affaire Global Voice
  • 152/5288 Géomatique/Géolocalisation
  • 313/5288 Service universel
  • 660/5288 Sentel/Tigo
  • 174/5288 Vie politique
  • 1511/5288 Distinction/Nomination
  • 34/5288 Handicapés
  • 684/5288 Enseignement à distance
  • 702/5288 Contenus numériques
  • 584/5288 Gestion de l’ARTP
  • 178/5288 Radios communautaires
  • 1728/5288 Qualité de service
  • 425/5288 Privatisation/Libéralisation
  • 132/5288 SMSI
  • 462/5288 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2768/5288 Innovation/Entreprenariat
  • 1321/5288 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/5288 Internet des objets
  • 170/5288 Free Sénégal
  • 629/5288 Intelligence artificielle
  • 197/5288 Editorial
  • 22/5288 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous