OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2007 > Septembre > Cessions de licences de téléphonie par le Ps : Cas troublants de la Sonatel (…)

Cessions de licences de téléphonie par le Ps : Cas troublants de la Sonatel et de la Sentel !

mardi 18 septembre 2007

Licences de télécommunications

En vérité, la gestion des privatisations du temps du régime du parti socialiste laissait à désirer au point que l’on se demande si Me Wade n’est pas en train de payer le prix de n’avoir pas soldé tous les comptes d’une gestion de 40 ans que le Ps lui a léguée. Voulant coûte que coûte éviter de verser dans un cycle infernal de règlements de comptes, Me Wade a préféré taire certains dossiers qui ne feraient qu’exacerber le courroux des populations s’ils étaient portés sur la place publique. Comme on peut le remarquer, chacun de ces nébuleux dossiers avaient été agités au début de l’Alternance avant de retomber aux oubliettes de peur qu’il ne fasse beaucoup de dégâts collatéraux. La cession du tiers des actions de la Sonatel à France Télécom en 1996 avait été réalisée pour 70 milliards de Fcfa seulement, alors que la valeur réelle de la boîte était estimée à 210 milliards de francs ! La Sentel cédée à 50 millions de francs Cfa reste incompréhensible pour un esprit cartésien. Autant de dossiers qu’il faudrait remuer pour que le Sénégalais moyen puisse comprendre à quoi sert un Etat.

Dès l’avènement de l’Alternance, les nouvelles autorités semblent considérer que la licence d’exploitation du réseau mobile géré par l’opérateur historique a été cédée à 0 FCfa à Alizé. Les anciennes autorités s’en défendent en déclarant que la valeur de la licence a été incluse dans les 70 milliards. Devant cet imbroglio, le nouveau gouvernement avait pris la décision de résilier le contrat le liant à la Sentel et a décidé de se pencher sur les conditions dans lesquelles Alizé exploite l’autre réseau de téléphonie mobile. Il est vrai qu’au début, le gouvernement reprochait plusieurs choses à la filiale de la société Millicom International en l’accusant de ne pas avoir respecté le contrat signé lors de l’attribution de la deuxième licence d’opérateurs de mobiles. En particulier, il lui est reproché un trop faible volume d’investissements, une couverture insuffisante des villes de l’intérieur. En outre le gouvernement se plaint d’une insuffisance d’informations techniques et financières de la part de Sentel. Pour certains observateurs, le fonds du problème demeure le prix de 50 millions payé par la Sentel en 1999. Quelle que soient les réponses fournies par les anciens responsables du régime socialiste, il reste que le dossier mérite d’être tiré au clair. La banalisation que semble suggérer Ousmane Tanor Dieng, qui prétend qu’à l’époque, il n’y avait pas de vente à proprement parler n’est qu’une fuite en avant. Devant la perplexité de l’Etat, les cas d’école ne manquent pourtant pas pour rectifier le tir et remettre le pays dans ses droits vis-à-vis des opérateurs de téléphonie. Le premier concerne le Royaume-Uni où l’on a estimé la part de l’Etat sur un produit nouveau, que constituait la troisième génération de portable, à plusieurs milliers de milliards CFA. Le deuxième exemple est celui de l’Allemagne qui a empoché pour le même produit 50 milliards de Dollars US (35000 milliards FCFA).

Et plus prés de nous, la Côte d’Ivoire vient de remettre les pendules à l’heure en réclamant 120 milliards CFA aux trois détenteurs de licences en attendant les 40 milliards du quatrième futur opérateur GSM.

Il faut que dans notre pays, on sache que l’attribution ou la vente d’une licence n’est pas une fin en soi. Il faut, comme cela se passe partout dans le monde, réactualiser une licence à chaque fois qu’un nouveau produit générateur de richesses vient s’ajouter à l’actif de cette licence. Nous pensons que l’Etat révisera les contrats des uns et des autres pour mieux protéger les intérêts de la nation.

(Source : Le Messager, 18 septembre 2007)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2307/2787 Régulation des télécoms
  • 175/2787 Télécentres/Cybercentres
  • 1837/2787 Economie numérique
  • 916/2787 Politique nationale
  • 2787/2787 Fintech
  • 258/2787 Noms de domaine
  • 999/2787 Produits et services
  • 731/2787 Faits divers/Contentieux
  • 369/2787 Nouveau site web
  • 2506/2787 Infrastructures
  • 827/2787 TIC pour l’éducation
  • 94/2787 Recherche
  • 122/2787 Projet
  • 1808/2787 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 882/2787 Sonatel/Orange
  • 797/2787 Licences de télécommunications
  • 140/2787 Sudatel/Expresso
  • 578/2787 Régulation des médias
  • 737/2787 Applications
  • 613/2787 Mouvements sociaux
  • 809/2787 Données personnelles
  • 68/2787 Big Data/Données ouvertes
  • 296/2787 Mouvement consumériste
  • 180/2787 Médias
  • 322/2787 Appels internationaux entrants
  • 861/2787 Formation
  • 46/2787 Logiciel libre
  • 1068/2787 Politiques africaines
  • 650/2787 Fiscalité
  • 84/2787 Art et culture
  • 294/2787 Genre
  • 802/2787 Point de vue
  • 499/2787 Commerce électronique
  • 733/2787 Manifestation
  • 159/2787 Presse en ligne
  • 65/2787 Piratage
  • 104/2787 Téléservices
  • 468/2787 Biométrie/Identité numérique
  • 152/2787 Environnement/Santé
  • 237/2787 Législation/Réglementation
  • 178/2787 Gouvernance
  • 955/2787 Portrait/Entretien
  • 76/2787 Radio
  • 426/2787 TIC pour la santé
  • 174/2787 Propriété intellectuelle
  • 31/2787 Langues/Localisation
  • 558/2787 Médias/Réseaux sociaux
  • 993/2787 Téléphonie
  • 97/2787 Désengagement de l’Etat
  • 510/2787 Internet
  • 57/2787 Collectivités locales
  • 205/2787 Dédouanement électronique
  • 581/2787 Usages et comportements
  • 515/2787 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 278/2787 Audiovisuel
  • 1733/2787 Transformation digitale
  • 192/2787 Affaire Global Voice
  • 79/2787 Géomatique/Géolocalisation
  • 156/2787 Service universel
  • 332/2787 Sentel/Tigo
  • 87/2787 Vie politique
  • 760/2787 Distinction/Nomination
  • 19/2787 Handicapés
  • 349/2787 Enseignement à distance
  • 375/2787 Contenus numériques
  • 293/2787 Gestion de l’ARTP
  • 90/2787 Radios communautaires
  • 885/2787 Qualité de service
  • 212/2787 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2787 SMSI
  • 231/2787 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1441/2787 Innovation/Entreprenariat
  • 665/2787 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 24/2787 Internet des objets
  • 88/2787 Free Sénégal
  • 333/2787 Intelligence artificielle
  • 99/2787 Editorial
  • 11/2787 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous