Pour permettre au pays de retrouver son leadership dans le domaine du numérique, l’Organisation des professionnels des Tic, affiliée au Conseil national du patronat, demande au cours d’un point de presse, que l’Etat se concerte rapidement avec les acteurs, et règle diverses questions portant sur l’environnement juridique et la stratégie du secteur. Et sur la 4G, elle demande à l’Etat de ne pas privilégier le prix par rapport à l’aménagement du territoire.
La question de la cession de la 4G n’est pas encore réglée que les professionnels du secteur des Tic viennent ouvrir un autre front contre les autorités. L’Organisation des professionnels des technologies de l’information et de la communication (Optic) ne comprennent pas que les tests sur la 4G aient été interrompus sans que l’Etat n’ait pu avoir de propositions concrètes de vente. Sur ce point, l’organisation estime que l’Etat devrait « être assez raisonnable dans le chiffrage et privilégier plutôt les obligations du cahier des charges en matière d’aménagement numérique du territoire ». En d’autres termes, ne pas privilégier le prix de vente. Les professionnels souhaitent par ailleurs, que soit faite « une étude sérieuse quant à l’opportunité d’une 4ème licence nationale globale ». Antoine Ngom, le président de l’Optic a révélé hier, au cours d’un point de presse, que des pays comme la Côte d’Ivoire, en étaient venus à encourager certains opérateurs à fusionner pour optimiser leurs investissements dans les infrastructures.
Semblant en un moment de son argumentaire défendre les positions largement soutenues par les employés de l’opérateur Orange, le président d’Optic a affirmé que son organisation n’a jamais été contre le droit de l’Etat de contrôler et de superviser le trafic « dans le respect des lois et règlements en vigueur ». Il s’est donc inquiété d’un projet de décret voté en Conseil des ministres, sans concertation avec les opérateurs et que ces derniers en ignorent encore le contenu à ce jour. Il estime que cela ne fait qu’ajouter à la tension ambiante. Il demande une concertation rapide avec les autorités, pour permettre de retrouver la sérénité.
L’une des solutions aux problèmes du secteur, estiment Antoine Ngom et ses collègues d’Optic, serait la mise en place dans les délais les plus brefs, d’un Conseil national du numérique (CNN). Cet organe, qui aurait dans leur entendement, un rôle consultatif, et qui serait composé dans sa majorité, de membres du secteur privé, aurait pour mission d’éclairer la décision en émettant des avis éclairés sur les besoins du secteur des Tic. Le but étant bien sûr, de permettre au Sénégal de retrouver sa position de leader dans la sous-région. Parallèlement, les membres d’Optic veulent voir les décrets d’application du nouveau code des télécoms, adopté en 2011, publiés rapidement avant que la loi elle-même ne devienne bientôt obsolète. Se désolant d’une « absence de stratégie nationale » en ce qui concerne leur secteur, les acteurs des Tic demandent l’assouplissement des conditionnalités de soumission des entreprises locales à la commande publique, ainsi que le transfert des compétences quand cela est possible.
Abdoulaye Seck
(Source : Le Quotidien, 24 avril 2015)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000