OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Ressources > Points de vue > 2005 > Ces portes fermées par la Sonatel

Ces portes fermées par la Sonatel

lundi 3 janvier 2005

Officiellement libéralisées, les télécommunications au Sénégal, surtout le téléphone fixe, restent toujours l’apanage de la Sonatel. Et pourtant, le président de la République, libéral convaincu, avait, lors d’une rencontre des investisseurs privés et nationaux, au mois de juin dernier, annoncé l’ouverture officielle de la libéralisation des télécommunications. Un acte louable, quand on sait que ce secteur générateur de revenus (des milliards de bénéfices pour la seule Sonatel), a besoin d’être galvanisé par une concurrence saine et profitable à l’économie nationale et à la résorption du chômage des jeunes diplômés.

La question que nous nous posons, nous demandeurs d’emploi diplômés de l’université et des écoles de formation de la place, est de savoir ce que l’Etat attend pour donner la licence ou cahier des charges aux hommes privés déjà prêts à se lancer dans le secteur. Nous ne comprenons pas cette lenteur des choses, quand on sait que nos demandes d’emploi sont déposées il y a sept à huit mois dans ces boîtes, avec l’espoir d’être recrutés.

Expliquez-nous (Etat) et lâchez les rênes. Ces derniers temps, on a tous vu à la télé que la Sonatel est en train de déployer toutes ses batteries pour occuper le terrain (qui du reste est encore vague et accessible à d’autres). Elle a assez monopolisé le secteur et n’offre plus beaucoup d’emplois, si ce n’est des stages difficilement accordés (et à qui ?). D’où le besoin vital pour les jeunes de voir d’autres sources génératrices d’emplois voir le jour. Pendant que la Sonatel s’élargit, ses différents protagonistes sont sur la touche à se ronger les ongles, car ayant déjà tout mis en œuvre pour commencer et n’attendent que le signal d’en haut. Suivant le cours d’une demande d’emploi que j’ai déposée dans une de ces boîtes, j’ai eu l’opportunité de discuter avec son administrateur général qui, du reste, avait beaucoup de temps libre. Un temps qu’il prend à ne pas faire grand chose si ce n’est attendre de guerre lasse leur licence. Il a eu à m’expliquer qu’ils sont en train de jeter de l’argent par la fenêtre (c’est son expression), signant chaque mois un chèque de 3 millions de francs répartis entre la location des bureaux, les taxes, les factures d’électricité, d’eau et (ironie du sort) de téléphone, domaine où ils comptent s’investir et du paiement des salaires du peu de personnel déjà recruté. Il m’a même montré l’organigramme de la future boîte qui a déjà choisi ses différents directeurs de section qui sont eux aussi en stand-by.

Imaginez que toutes ces dépenses se font depuis le mois de février et faites le décompte. S’ils sont en train de perdre de l’argent, ce qui est contre nature dans le milieu des affaires, nous par contre, nous sommes sur le point de nous décourager, voire de perdre notre foi et de sombrer dans le désespoir. Et n’est-ce-pas Me Wade qui disait dans son livre Un destin pour l’Afrique : « Un homme sans travail peut sombrer dans le désespoir... » ? Jeunes sans emploi nous rongeons nos freins pendant que les jours, les semaines, les mois voire les années passent, laissant derrière eux le désappointement, la lassitude, l’envie de quitter le pays par tous les moyens et enfin la déchéance.

Toujours dans son livre Un destin pour l’Afrique qui du reste m’a permis de croire encore plus en Me Wade, j’ai eu à noter ces lignes : « Travaille pour te libérer, et ta dignité tu garderas. Travaille pour te réaliser et ton pays tu sauveras... ». Nous ne demandons qu’à travailler, beaucoup travailler, toujours travailler et encore travailler. L’alternance qu’on a tous voulue et voté pour, est en train de voire ses fruits, dividendes, présentement partagés et inéquitablement par une minorité.

aimerou@yahoo.fr

(Source : Wal Fadjri, 3 janvier 2005)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2682/2952 Régulation des télécoms
  • 256/2952 Télécentres/Cybercentres
  • 2068/2952 Economie numérique
  • 1145/2952 Politique nationale
  • 2952/2952 Fintech
  • 360/2952 Noms de domaine
  • 1167/2952 Produits et services
  • 1016/2952 Faits divers/Contentieux
  • 531/2952 Nouveau site web
  • 2939/2952 Infrastructures
  • 1192/2952 TIC pour l’éducation
  • 151/2952 Recherche
  • 199/2952 Projet
  • 1950/2952 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1177/2952 Sonatel/Orange
  • 1009/2952 Licences de télécommunications
  • 303/2952 Sudatel/Expresso
  • 634/2952 Régulation des médias
  • 806/2952 Applications
  • 670/2952 Mouvements sociaux
  • 985/2952 Données personnelles
  • 114/2952 Big Data/Données ouvertes
  • 400/2952 Mouvement consumériste
  • 263/2952 Médias
  • 449/2952 Appels internationaux entrants
  • 1088/2952 Formation
  • 100/2952 Logiciel libre
  • 1363/2952 Politiques africaines
  • 625/2952 Fiscalité
  • 135/2952 Art et culture
  • 394/2952 Genre
  • 944/2952 Point de vue
  • 688/2952 Commerce électronique
  • 1161/2952 Manifestation
  • 264/2952 Presse en ligne
  • 116/2952 Piratage
  • 159/2952 Téléservices
  • 628/2952 Biométrie/Identité numérique
  • 218/2952 Environnement/Santé
  • 263/2952 Législation/Réglementation
  • 251/2952 Gouvernance
  • 1116/2952 Portrait/Entretien
  • 122/2952 Radio
  • 484/2952 TIC pour la santé
  • 207/2952 Propriété intellectuelle
  • 60/2952 Langues/Localisation
  • 719/2952 Médias/Réseaux sociaux
  • 1274/2952 Téléphonie
  • 154/2952 Désengagement de l’Etat
  • 652/2952 Internet
  • 99/2952 Collectivités locales
  • 291/2952 Dédouanement électronique
  • 898/2952 Usages et comportements
  • 698/2952 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 393/2952 Audiovisuel
  • 2096/2952 Transformation digitale
  • 249/2952 Affaire Global Voice
  • 117/2952 Géomatique/Géolocalisation
  • 213/2952 Service universel
  • 458/2952 Sentel/Tigo
  • 156/2952 Vie politique
  • 973/2952 Distinction/Nomination
  • 43/2952 Handicapés
  • 474/2952 Enseignement à distance
  • 527/2952 Contenus numériques
  • 421/2952 Gestion de l’ARTP
  • 138/2952 Radios communautaires
  • 1185/2952 Qualité de service
  • 307/2952 Privatisation/Libéralisation
  • 131/2952 SMSI
  • 361/2952 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1735/2952 Innovation/Entreprenariat
  • 961/2952 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 53/2952 Internet des objets
  • 114/2952 Free Sénégal
  • 398/2952 Intelligence artificielle
  • 297/2952 Editorial
  • 12/2952 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous