Certification d’Open XML comme norme ISO/CEI : La percée du format de fichier ouvert
jeudi 3 avril 2008
Le format de document Office Open XML certifié par l’Ecma est approuvé Les idées provenant de 87 organisations nationales ont contribué à améliorer la spécification.
Après plus de 14 mois de révision intensive, un comité technique composé de l’ISO (l’organisation internationale de normalisation) et de la CEI (Commission électrotechnique internationale) a terminé son processus officiel d’évaluation d’Office Open XML (Open XML). Les résultats ont selon un communiqué de Microsoft Afrique de l’Ouest et du centre reçu hier, mercredi 2 avril, montré que 86 % des membres de l’organisation nationale qui ont pris part au processus de révision et 75 % des membres participants de l’organisation nationale ont exprimé leur soutien à la ratification de la spécification du format de document, satisfaisant les critères requis pour être acceptés formellement selon les normes ISO et CEI. Open XML rejoint, ainsi, désormais les formats HTML, PDF et ODF, reconnus comme formats de documents en norme ouverte de l’ISO-CE.
« Ce résultat est une victoire claire pour les clients, les fournisseurs de technologie et les gouvernements qui veulent pouvoir choisir le format qui convient le mieux à leurs besoins et ont une voix au chapitre concernant le développement de cette norme largement adoptée », a déclaré le directeur général de Microsoft Afrique de l’Ouest et du Centre, Emmanuel Onyeje. Pour lui, « les recommandations et avis des experts techniques, des clients et des gouvernements dans le monde ont considérablement amélioré la spécification d’Open XML et l’ont rendu encore plus utile pour les développeurs et les clients. Nous sommes résolus à supporter cette spécification récemment approuvée avec nos produits, et nous continuerons à travailler avec les organismes de normalisation, les gouvernements et l’industrie pour promouvoir une plus grande interopérabilité et l’innovation ».
La même source a noté que « des milliers de sociétés réparties dans 67 pays sur six continents ont exprimé leur appui pour Open XML et sa ratification par l’ISO et le CEI sur le site http://www.openxmlcommunity.org. En outre, la norme ouverte a largement été adoptée dans tout le secteur logiciel pour une utilisation sur une variété de plate-formes, notamment Linux, Windows, Mac OS et Palm OS ». Des centaines de fournisseurs de logiciels indépendants et de fournisseurs de plate-forme dans le monde entier (comme Apple Inc., Corel Corp., Sun Microsystems Inc., Microsoft et Novell Inc.) développent des solutions utilisant Open XML qui offre une valeur réelle pour les utilisateurs informatiques à travers le monde. « Des études indépendantes ont conclu que l’utilisation d’Open XML est susceptible d’augmenter encore plus avec le temps », a révélé le communiqué de Microsoft Afrique de l’ouest et du centre. « Les personnes qui travaillent avec Open XML peuvent témoigner des avantages de ce format de fichier ouvert dans les domaines de la gestion des fichiers et des données, de la récupération de données, de l’interopérabilité avec les systèmes d’entreprise par secteur d’activité, et la conservation à long terme des documents », a renseigné l’avis. Et d’ajouter : « les formats sont optimisés pour le niveau de précision et de détails qui facilitent le report des milliards de fichiers existants.
Les formats de fichiers Open XML ont la capacité exceptionnelle d’intégrer d’autres types de systèmes et de données avec les documents Open XML, tout en maintenant une séparation simple et claire de la présentation (balise Open XML) et des données (schémas personnalisés et autres cas) ». Cela a selon lui, signifié que les organisations peuvent utiliser des formats Open XML pour présenter des informations provenant d’autres applications et d’autres systèmes sans avoir à les convertir au préalable, ce qui constitue une innovation importante pour les développeurs qui cherchent à incorporer des informations d’entreprise en temps réel à leurs documents, ou ceux qui cherchent à « marquer » des documents avec leur propre système de classification afin d’améliorer leur compréhension des contenus de documents.
Ibrahima Lissa Faye
(Source : Sud Quotidien, 3 avril 2008)