Après avoir investi 4,5 milliards de FCfa pour s’implanter au Sénégal, le Premium contact center international Sénégal S.A. (Pcci), ou centre d’appels téléphoniques a lancé un programme d’investissement financé par la Boad pour 4 milliards de FCfa. Un investissement qui devrait lui permettre de doubler sa capacité d’accueil d’ici à septembre 2004. Il n’empêche, les difficultés ne manquent pas notamment au niveau des conditions de travail, souvent dénoncées au Pcci. De manière générale, les centres d’appels, à travers le monde, ont le vent en poupe et c’est à qui mieux-mieux.
Vous êtes dans le 12e arrondissement parisien et vous avez oublié l’adresse d’un médecin avec lequel vous avez rendez-vous ? Pas de problème : composez le 222 sur votre portable SFR... et une charmante opératrice vous donne les coordonnées du praticien. Elle disait s’appeler Véronique et parlait un français parfait ? En fait, c’était Astou Diankha, qui vous assistait depuis... Dakar, au Sénégal, précisément du Pcci.
Avec 700 emplois depuis deux ans d’activité, le Premium contact center international Sénégal S.A. (Pcci), une société sénégalaise qui a démarré ses activités en avril 2002, est encore loin derrière le Maroc et la Tunisie, deux pays qui s’imposent comme la nouvelle frontière des centres d’appels téléphoniques français, avec 8000 emplois aujourd’hui, et des dizaines de milliers prévus dans quelques années. Cependant, depuis deux ans qu’elle est implantée au Sénégal, le Pcci dont les responsables précisent que ’Pcci n’est ni la filiale d’une entreprise française, ni une entreprise étrangère, c’est une firme 100% sénégalaise’, fait son bonhomme de chemin avec des ambitions qui semblent être à sa hauteur. C’est ainsi que, dans le cadre de la réalisation de la 2ème phase du projet, le Pcci a lancé cette année un important programme d’investissement de 4 milliards de FCfa financés par la Banque Ouest-africaine de développement, qui devrait lui permettre de doubler sa capacité d’accueil qui passerait à 1500 personnes d’ici à la fin du mois de septembre 2004, avec la construction d’un second plateau de production.
Il n’empêche, parmi le personnel, beaucoup se plaignent des conditions difficiles de travail, sur fond de rémunérations qui seraient synonymes ’d’exploitation’, selon ces personnes. Par ailleurs, les métiers de services sont de plus en plus délocalisés et les centres d’appels off-shore, comme on les appelle, ont le vent en poupe. À l’instar d’autres secteurs, celui des télé-services est dans une phase de délocalisation effrénée à travers le monde.
Malick NDAO
(Source : Sud Quotidien 6 aout 2004)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000