Issa Sall, porte-parole de la Commission électorale nationale autonome (Cena), a donné, hier, des éclairages sur plusieurs questions dont les révélations par voie de presse de l’expert Bakar Ndiaye sur la mise en place d’un dispositif de fraude pour faire passer le candidat Abdoulaye Wade au premier tour. Un dispositif qu’il a réfuté du fait que le vote n’est pas électronique.
Sur la marche interdite de l’opposition de la journée d’hier, Issa Sall a expliqué que la Cena ne peut pas se prononcer sur l’événement pour la simple raison qu’elle n’aurait pas reçue de courrier des candidats ou des mandants, 24 heures avant la manifestation du M 23.
Pour ce dernier, « la Cena n’est pas une juridiction, mais, elle fera son devoir qui consiste à rappeler les dispositions du Code électoral, surtout en son article L 61 qui autorise l’organisation de manifestations sur toute l’étendue du territoire, si toutes les contraintes sécuritaires sont levées ».
Evoquant la question du « soi-disant logiciel magique pour détourner le choix démocratique des Sénégalais », la Cena, à travers un communiqué remis à la presse, affirme que « dans le domaine des sciences en informatique, un tel logiciel ne peut être opérationnel que dans un système de vote électronique ».
Il s’agit, souligne le communiqué, des cas ou les citoyens votent à l’aide d’un ordinateur qui, ensuite, achemine les résultats vers une autre machine centrale appelée « serveur ».
Dans, un tel cas, note-t-on dans le communiqué, il serait envisageable de douter de la destination et de l’intégrité des données collectées. Par conséquent, pour la Cena, « nul ne saurait évoquer un quelconque logiciel de fraude en matière électorale.
Concernant le cas de Touba sur lequel l’expert Bakar Ndiaye a étayé sa thèse sur le plan de fraude, le communiqué ajoute « qu’il s’agit d’un cas particulier, compte tenu du fait que la ville de Touba ne dispose pas d’établissements publics susceptibles de tenir de lieu de vote ».
Pour ce faire, explique-t-on, une carte électorale a été dressée sur la base des abris provisoires sous forme de tentes. « Les représentants de la Cena, tout comme ceux des partis politiques ont le loisir de visiter ces abris pour en déterminer le nombre et la conformité par rapport aux normes établies par la loi électorale », commente le texte du communiqué.
Par contre, rappelle le communiqué, « quand il s’agit d’établissements publics connus, le problème ne se pose pas ». Pour les électeurs fictifs, le communiqué indique qu’« après plusieurs années d’expérience électorale, sous le contrôle et la supervision de la Cena, aucun cas établi n’a été révélé ».
Tant qu’il n’y a pas un système en adéquation entre l’état civil et les autres fichiers d’électeurs auquel s’ajouterait une déclaration systématique des personnes décédées par leurs parents et alliés, le fichier comportera toujours des noms de personnes décédées, selon le communiqué.
B. B. Sané
(Source : Le Soleil, 16 février 2012)
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