La 11e réunion des ministres de la Cedeao en charge des Nouvelles technologies de l’information et de la communication (Ntic) a pris fin le 14 octobre dernier à la fondation Félix Houphouët Boigny de Yamoussoukro. Les travaux, selon, M. Koné Bruno Nabagné, ministre ivoirien de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication( Ptic) ont été sanctionnés de grandes décisions et l’on a adopté la stratégie globale dans le secteur au niveau de l’espace communautaire pour les cinq prochaines années. Celles-ci tracent les contours du futur marché commun ouest africain des Ntic. Ce après des discussions très franches. « En ce qui concerne le document relatif à la suspension de la taxe de terminaison sur le trafic entrant entre les Etats membres de la Cedeao, la réunion a décidé, en tenant compte des positions et de la spécificité de chaque Etat, qu’une recommandation soit adressée à la commission de la Cedeao, en vue de la réalisation d’une étude sur l’impact de cette taxe à l’intérieur de la Communauté. Les conclusions de cette étude doivent être soumises à la prochaine réunion des ministres en charge des Télécommunications/Tic en vue de permettre une prise de décision motivée » a précisé le ministre Koné au cours d’une conférence de presse. Il est bon de préciser que la taxe de terminaison sur le trafic entrant qui est une charge supportée par l’entreprise de télécommunication et les clients qui reçoivent en bout de chaine l’appel et à verser à un Etat donné, est déjà en vigueur dans certains Etats de la Cedeao. Citons en autres, le Sénégal, le Bénin et le Ghana. Ne faudrait t-il pas craindre une réciprocité dans ces conditions et donc voir cette taxe entrer en vigueur en Côte d’Ivoire et partant des les Etats qui ne l’appliquent pas encore ? Le ministre Koné a dit clairement : « Nous n’avons reporté aucune décision qui puisse impacter la bourse de nos populations ». Par ailleurs, en ce qui concerne le projet de règlement portant conditions d’accès aux câbles sous-marins en Afrique de l’Ouest, après analyse profonde, il a été recommandé également une étude pour l’élaboration d’une règlementation harmonisée des droits de passage en s’inspirant des meilleures pratiques existantes, notamment au Rwanda. Cette activité doit être inscrite dans la stratégie de mise en œuvre des projets prioritaires Télécommunications/Tic dans l’espace communautaire pour les cinq prochaines années. Ce après que les pays sans façade maritime aient souligné que la résolution de la question de droit de passage entre les pays membres est nécessaire pour faciliter, entre autres, l’accès aux stations d’atterrissement des câbles sous-marins. A noter que pour l’année 2012 et conformément à la « Vision 2020 » de la Cedeao, l’objectif est de mettre en service deux nouveaux câbles de grande capacité en plus des trois qui sont déjà en activité avec une vingtaine de connexions au niveau des pays membres. Ce qui indubitablement, va faire baisser les coûts d’accès à ces infrastructures et partant offrir les meilleurs prix d’accès aux bandes passantes.
Bamba Mafoumgbé
(Source : Le Temps, 15 octobre 2011)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000