Les Sénégalais sont appelés à se rapprocher des différentes commissions administratives et des centres d’instruction de la carte nationale d’identité qui seront ouverts sur l’ensemble du territoire national, selon le chef de la Division logistique et de la planification à la Direction des opérations électorales du ministère de l’Intérieur, Cheikh Alioune Ndiaye.
Le but visé est de leur permettre de disposer de la nouvelle carte d’identité biométrique à puce de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a-t-il précisé.
Il a indiqué que les commissions administratives seront installées dans les 45 départements du pays et les centres d’instruction de la carte d’identité dans chaque commune, mais aussi dans les commissariats de police, dans certaines brigades de gendarmerie et dans certaines préfectures.
Il s’exprimait au cours d’un point de presse organisé au terme d’une réunion de partage et de sensibilisation des acteurs locaux de Kaolack sur la mise en circulation de la nouvelle carte d’identité biométrique à puce de la CEDEAO.
‘’Aller vers ces commissions est une obligation pour chaque citoyen. Il faut que tout le monde passe devant ces commissions, et ce, surtout que les actuelles cartes numérisées en cours ne seront plus valides, au-delà de la date du 31 décembre 2016’’, a-t-il exhorté, insistant sur la nécessité de se présenter auprès de ces commissions.
Il a rappelé que c’est le 4 octobre prochain que le Sénégal lancera officiellement la phase d’élaboration de cette carte communautaire, sous la présidence du président de la République Macky Sall’’.
‘’La mise en place de cette carte d’identité biométrique à puce provient d’une décision, de l’ensemble des Etats membres de la CEDEAO). Cela veut dire que l’ensemble de ces pays auront en commun cette carte. On aura au Sénégal comme dans les autres Etats membres la même carte d’identité’’, a-t-il expliqué.
‘’Dans le format, la couleur, les critères de fabrication de ces cartes seront identiques pour l’ensemble des 15 pays membres de la CEDEAO’’, a-t-il ajouté. Seuls feront exception, les drapeaux nationaux et les noms des Etats membres.
Il a indiqué que cette carte permettra aux populations des Etats membres de se mouvoir dans l’espace CEDEAO, de servir de carte de séjour, de passeport au niveau des aéroports, tout en permettant d’identifier l’individu détenteur.
‘’En dehors de ces objectifs que doit remplir cette nouvelle carte, chaque pays peut à sa convenance mentionner d’autres données sur sa carte’’, a-t-il signalé. La carte biométrique contient selon lui une puce qui intégrera des données d’identification invisibles, contrairement aux données comme les noms, la date de naissance et le lieu, entres autres, a-t-il ajouté.
‘’Ces données dans la puce peuvent être à titre d’exemple, le groupe sanguin, le permis de conduire, l’état sanitaire du sujet, d’autres applications du propriétaire de la carte’’, a-t-il souligné, précisant que la nature des données à mettre dans les puces sera définie par chaque pays.
Selon lui, la nouvelle approche de prise des empreintes permet de fixer définitivement celles de chaque individu, et le processus de fabrication des cartes dans les commissions sera rapide.
Entre le moment ou la personne se fait enregistrer dans une commission administrative ou un centre d’instruction de la carte d’identité et le retrait de cette carte biométrique à puce, il se passera environ une quinzaine de jours, a-t-il déclaré.
M. Ndiaye a souligné que, dans la première quinzaine du mois d’octobre 2016, les commissions administratives des 45 préfectures vont commencer à fonctionner, suivies des commissions logées dans les sous-préfectures et les centres d’instruction des communes.
Selon lui, il ne s’agit pas de réinscrire les Sénégalais sur le fichier des identités, mais plutôt de leur délivrer, dans les commissions, les nouvelles cartes biométriques en remplissant les nouvelles procédures d’enregistrement des données personnelles.
Les autorités administratives, les forces de sécurité et de défense ont pris part à la réunion de même que des élus et chefs de services régionaux.
(Source : APS, 30 septembre 2016)
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