Carte d’identité biométrique : A Mbour, les populations s’inquiètent, le préfet rassure
mercredi 23 novembre 2016
Au rythme où vont les choses, les populations s’inquiètent de ne pouvoir obtenir leur carte d’identité biométrique. Et pourtant, la capitale de la Petite-Côte fait partie des départements les plus performants s’il n’est le plus actif, au vu des résultats réalisés jusque-là.
De la date de démarrage du 02 novembre 2016 au 16 du même mois, 1430 personnes ont pu passer à la seule commission de la préfecture. Ce qui donne une moyenne de 120 voire 130 personnes par jour, indique Saër Ndao, préfet du département. A ses yeux, c’est une bonne performance si on tient compte des aléas liés à la technologie qui est nouvelle, aux baisses de réseau ou simplement aux coupures d’électricité.
Si au début de l’opération on a noté un attroupement permanent devant la préfecture, tout le monde se levant au même moment et certains passaient la nuit pour se faire inscrire, il y a aujourd’hui un léger mieux. Le préfet ayant procédé à un réaménagement consistant à se faire inscrire la veille à 18h pour se présenter le lendemain à 8h30mn. Avec la rigueur climatique qui commence, il fallait bien trouver une parade pour protéger les populations du froid et peut être même de l’insécurité, a pensé Saër Ndao qui s’est par ailleurs félicité de l’engagement, de l’assiduité et du professionnalisme de la commission qui va souvent au-delà de l’heure indiquée parce que voulant traiter tous les inscrits (50 par jour plus 25 du 3e âge), en plus des dignitaires, marabouts et fonctionnaires qu’on ne saurait retenir à la préfecture.
Le préfet rassure les populations qui verront bientôt ouvrir des commissions dans les sous-préfectures pour les inscriptions et la carte d’identité biométrique, à la police et à la gendarmerie pour la carte d’identité seulement. Ainsi, tout le monde pourra être servi sans anicroche ni perte de temps.
A. Sigui Ndiaye
(Source : Le Soleil, 23 novembre 2016)