L’Ouest du Cameroun vit toujours sans Internet. Les connexions sont coupées depuis le 17 janvier, depuis l’interdiction de deux mouvements anglophones qui avaient appelé à des manifestations et des journées « ville morte ». Une sanction qui a un coût financier certain pour les particuliers et les entreprises.
L’absence de réseau ne pèse pas seulement sur les échanges entre les habitants, elle pèse aussi très lourd sur l’économie, selon Internet sans frontières. « Concrètement ça pèse d’abord évidemment sur les entrepreneurs et notamment ceux de la ville de Buéa, que l’on appelle la Silicon mountain », explique à RFI Julie Owono, responsable Afrique de l’organisation Internet sans frontières.
Le chef-lieu du Sud-Ouest du Cameroun accueille beaucoup d’entrepreneurs qui travaillent avec une connexion Internet, poursuit Julie Owono. Autres secteurs d’activité touchés, le secteur bancaire et celui des transferts d’argent qui utilisent aussi beaucoup le réseau en raison de la rapidité des transactions qu’il permet.
« Il faudra affiner plus tard, une fois que la situation sera redevenue normale et ajouter évidemment les pertes observées par les opérateurs et les préjudices réclamés et subis par les individus, les personnes lambda », conclut Julie Owono qui estime que la coupure d’Internet dans les régions anglophones du Cameroun a coûté 675 000 euros en 15 jours.
(Source : RFI, 5 février 2017)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000