Dans le cadre du projet de mise en place d’un Cadre de Concertation Nationale des Infrastructures Partagées (CCNIP), l’Agence De l’Informatique de l’Etat a réuni le mardi 27 février 2018 les acteurs de différents secteurs. Le CCNIP est un projet ambitieux qui, permettra de veiller à la régularisation des infrastructures de réseaux numériques partagées.
L’heure est à la mobilisation pour les structures de l’Etat et les opérateurs du Sénégal. En effet, il existe une réelle difficulté pour ces derniers à travailler en parfaite synergie pour les travaux de génie civil dans l’emprise nationale. L’absence de cadre juridique et réglementaire pouvant favoriser cette collaboration n’arrange en rien cette situation. Une situation déplorable qui occasionne, entre autres, des investissements lourds et redondants dans ce secteur, un partage insuffisant d’informations pouvant causer des incidents au niveau des infrastructures entre les différents acteurs concernés, et diverses conditions qui ne bénéficient pas aux collectivités locales.
Ce projet initié par l’ADIE, a donc pour vocation d’installer un cadre de concertation entre les différents acteurs impliqués dans la planification, la mise en œuvre, l’exploitation et/ou la maintenance des infrastructures hautes et souterraines. Une démarche qui vise à réduire les coûts d’investissements dans ce secteur, à mieux organiser les infrastructures sur le territoire national, et surtout à mettre en place un climat collaboratif pour relever le défi de l’émergence.
Le CCNIP permettra, dans un premier temps, de mettre en place un système d’information qui va cartographier l’ensemble des infrastructures sur le territoire national. La cartographie réelle de toutes les occupations permettra de déboucher sur la mutualisation et le partage des infrastructures dans le respect des exigences des propriétaires de réseaux. Il faut aussi souligner que cette mutualisation des infrastructures est bénéfique du fait qu’elle va conduire à la rationalisation des investissements lourds et redondants dans le secteur.
Grâce à ce projet, nous pourrons également assister à la création d’un Guichet Unique de Demande d’Autorisation de Travaux (GUDAT). En effet, l’ADIE prévoit de procéder à la dématérialisation des procédures administratives relatives à la mise en place d’infrastructures pour simplifier la gestion des demandes par le biais du numérique. Une plateforme qui va contribuer au suivi des dossiers, à la qualité du service fourni, mais aussi à l’optimisation des infrastructures et à la rationalisation des coûts et de la durée.
Diverses commissions regroupant les structures administratives et les opérateurs ont été mises en place pour la bonne conduite du projet. Nous pouvons, entre autres, citer : la Primature, ADIE, APIX, DUA, ANAT, ARTP, SENELEC, SONES, SDE, ONAS, POSTE, ANCF, MIM, MEDER, DTR, AIBD, APROSI, DGPU, AGEROUTE, SONATEL, TIGO, EXPRESSO, CSU, ADM, DSCI, DGID, CADASTRE, ANCF, SICAP, SN HLM, SAPCO, SENAC, PETROSEN, SAR, COMICO, DIJ, COAG MEFP, MPT, MEDD, MGLDAT, DOUANES, AJE, Direction des Domaines, Direction de la Législation et du Contentieux, CDP, MPIPDTE, PTFAGEROUTE, DBF, FDS, SENAC, MEFP, FONSIS, FONGIP, CDC, AGPBE, FDSUT, PTF, CSU, FDS, MINT, DEEC, MGLDAT, DUA, DSCOS…
Une réunion est prévue pour fin mars afin de procéder à la validation définitive de la composition des différentes commissions. La validation du plan stratégique 2018 est également prévue dans trois mois.
(Source : ADIE, 5 mars 2018)