Six mois, après les premiers contacts initiés avec les radios communautaires, à travers un questionnaire envoyé aux directeurs des radios pour définir les priorités à leur fonctionnement, l’Arpac est descendu sur le terrain avec ses partenaires de l’Amarc pour « faire l’état des lieux et enregistrer les besoins réels des radios ». Cette visite aura permis par exemple de remettre une table de mixage à la radio Gaynaako Fm de Namarel. Pour l’Amarc, qui entend appuyer les radios regroupées en réseaux, la majorité des radios rurales du Sénégal seront prises en compte. Le Programme Catia, renseigne la directrice régionale de l’Amarc pour l’Afrique, « vise à renforcer les capacités des radios communautaires pour une meilleure utilisation des Nouvelles technologies de l’information et de la communication ». Ce programme, indique Michelle Ndiaye Ntab, comprend un volet équipement (avec de hautes et basses fréquences utilisées par les radios communautaires) et un volet pour la formation en production numérique. L’ambition nourrie avec Catia est d’« aider les radios à utiliser les nouvelles technologies comme moyen de renforcer leur programme mais aussi de faciliter leur travail au quotidien ». Il est ainsi prévu, pour favoriser des échanges, la mise en ligne des radios.
Le programme Catia est financé à majorité par le gouvernement britannique, à travers son département de développement international, en collaboration avec les gouvernements canadien et suédois. Aussi, signale notre interlocutrice, il y a d’autres bailleurs qui veulent se joindre au programme qui s’étale sur trois ans renouvelable. Catia concerne vingt-sept pays africains. Seulement, l’exécution de ce programme se fera en majorité avec des pays dits « prioritaires », notamment le Sénégal, le Nigéria en plus des pays d’Afrique australe, de l’Est et du Centre.
Mb. NGOM
(Source : Wal Fadjri 13 janvier 2004)