OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2016 > Août 2016 > Burundi : arrestation des membres d’un groupe de discussion WhatsApp

Burundi : arrestation des membres d’un groupe de discussion WhatsApp

mercredi 24 août 2016

Régulation des médias

Au Burundi, 8 habitants de Bujumbura sont détenus par la police depuis trois jours. Ils ont été arrêtés samedi dernier avec 46 autres personnes alors qu’ils se trouvaient dans un bar. La raison ? Tous font partie d’un groupe de discussion sur le réseau social WhatsApp, qui permet d’échanger via internet des messages instantanés à peu de frais. Selon la police, ces personnes faisaient circuler des rumeurs et des informations diffamantes via WhatsApp. Mais pour l’Observatoire de la presse burundaise, les autorités cherchent surtout à finaliser le blackout sur l’information dans le pays.

Selon le porte-parole du ministère de la Sécurité publique, Pierre Nkurikiye, ces actes relèvent de la « cybercriminalité ». « Ils s’apprêtaient à diffuser d’autres propos diffamatoires et injurieux. Ils s’étaient rassemblés pour pouvoir mettre les dernières retouches et la police a été informée et les a surpris. Elle a appréhendé toutes ces personnes puis elle a relaxé celles qui étaient innocentes et qui se trouvaient là. La police a gardé les huit. »

Pierre Nkurikiye explique que, selon lui, ces groupes de discussions sont à l’origine de la diffusion de fausses informations. « Cette criminalité a été une source de chaos dans le pays, surtout au moment de l’insurrection. Beaucoup de Burundais avaient fuis suite aux rumeurs et aux informations mensongères qui avaient été propagés par ces groupes et aussi par certains médias. Alors qu’en réalité, il n’y avait rien. »

Développement des réseaux sociaux

Mais selon plusieurs sources, ce groupe WhatsApp servait surtout à relayer des bulletins d’information sur l’actualité burundaise. Depuis la destruction des principales radio privées lors de la tentative de coup d’Etat en mai 2015, les réseaux sociaux, auparavant peu développés au Burundi, ont vu leur fréquentation augmenter de façon exponentielle et sont devenus le principal vecteur d’information pour nombre de Burundais.

Innocent Muhozi est directeur de l’une des radios indépendantes détruites en mai 2015 et président de l’Observatoire de la presse burundaise. Selon lui, ce n’est pas après les rumeurs ou les propos diffamants que courent les autorités mais après les informations produites par les journalistes qui se sont réorganisés depuis leur exil.

« Avec la fermeture des voies classiques d’expression, les gens se sont rabattus sur les réseaux sociaux, qui se sont développés de manière exponentielle. Une fois que vous attaquez à coups de roquette, de fusils mitrailleurs les radios indépendantes, qu’est-ce que vous ne pouvez pas faire ? Mais les journalistes n’ont pas baissé les bras puisque ils se sont mis à faire des éditions à travers, justement, les réseaux sociaux. Et ça circule par WhatsApp énormément. Il y a des centaines de milliers de gens qui, chaque jour encore, s’informent grâce à informations qui circulent dans WhatsApp. »

« Blackout » médiatique

Le président de l’Observatoire de la presse burundaise explique qu’aujourd’hui cette application est une dernière source d’information libre. « C’est vraiment devenu le seul moyen pour les gens de garder contact avec les réalités de leur pays, sans que ça soit la voix unique, qui est celle des médias sous-contrôle de l’Etat. Donc ils essaient en fait de finaliser le blackout qu‘ils ont instauré dans le pays. »

Innocent Muhozi rappelle que le réseau social WhatsApp est également un outil utilisé au quotidien par les habitants de Bujumbura comme un système d’alerte en cas d’enlèvement, d’arrestation par les services de sécurité, pour retrouver des personnes disparues ou encore pour dénoncer les responsables d’exactions.

(Source : RFI, 24 août 2016)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2065/2219 Régulation des télécoms
  • 174/2219 Télécentres/Cybercentres
  • 1548/2219 Economie numérique
  • 804/2219 Politique nationale
  • 2219/2219 Fintech
  • 254/2219 Noms de domaine
  • 820/2219 Produits et services
  • 703/2219 Faits divers/Contentieux
  • 361/2219 Nouveau site web
  • 2156/2219 Infrastructures
  • 817/2219 TIC pour l’éducation
  • 90/2219 Recherche
  • 121/2219 Projet
  • 1400/2219 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 864/2219 Sonatel/Orange
  • 782/2219 Licences de télécommunications
  • 134/2219 Sudatel/Expresso
  • 468/2219 Régulation des médias
  • 601/2219 Applications
  • 496/2219 Mouvements sociaux
  • 764/2219 Données personnelles
  • 60/2219 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2219 Mouvement consumériste
  • 180/2219 Médias
  • 322/2219 Appels internationaux entrants
  • 693/2219 Formation
  • 51/2219 Logiciel libre
  • 848/2219 Politiques africaines
  • 409/2219 Fiscalité
  • 83/2219 Art et culture
  • 284/2219 Genre
  • 704/2219 Point de vue
  • 481/2219 Commerce électronique
  • 696/2219 Manifestation
  • 157/2219 Presse en ligne
  • 62/2219 Piratage
  • 104/2219 Téléservices
  • 438/2219 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2219 Environnement/Santé
  • 160/2219 Législation/Réglementation
  • 167/2219 Gouvernance
  • 841/2219 Portrait/Entretien
  • 72/2219 Radio
  • 342/2219 TIC pour la santé
  • 135/2219 Propriété intellectuelle
  • 29/2219 Langues/Localisation
  • 502/2219 Médias/Réseaux sociaux
  • 923/2219 Téléphonie
  • 95/2219 Désengagement de l’Etat
  • 486/2219 Internet
  • 57/2219 Collectivités locales
  • 188/2219 Dédouanement électronique
  • 511/2219 Usages et comportements
  • 513/2219 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 277/2219 Audiovisuel
  • 1366/2219 Transformation digitale
  • 192/2219 Affaire Global Voice
  • 75/2219 Géomatique/Géolocalisation
  • 149/2219 Service universel
  • 332/2219 Sentel/Tigo
  • 87/2219 Vie politique
  • 728/2219 Distinction/Nomination
  • 17/2219 Handicapés
  • 338/2219 Enseignement à distance
  • 321/2219 Contenus numériques
  • 295/2219 Gestion de l’ARTP
  • 91/2219 Radios communautaires
  • 815/2219 Qualité de service
  • 212/2219 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2219 SMSI
  • 224/2219 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1278/2219 Innovation/Entreprenariat
  • 669/2219 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2219 Internet des objets
  • 85/2219 Free Sénégal
  • 275/2219 Intelligence artificielle
  • 99/2219 Editorial
  • 9/2219 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous