Le Burkina Faso a entamé sa semaine du Numérique ce mardi 19 novembre. Elle se tiendra jusqu’au 23/11. L’évènement sera marqué par une promotion des Techniques de l’information et de la communication à travers des visites de stands, une campagne d’initiation à l’utilisation des TICs ainsi que des conférences et panels. « La nuit des TICs » qui célèbre les lauréats de concours web, bouclera la semaine.
« Les Technologies de l’information et des communications (TIC), ce n’est pas une affaire de quelques jeunes branchés. C’est une opportunité, une chance, un puissant levier de développement économique et social. C’est la marche du monde à l’heure actuelle », a expliqué la Ministre du développement, de l’économie numérique et des postes.
Cet événement entre dans le cadre du processus enclenché par le Burkina Faso pour atteindre un certain nombre d’objectifs dans le secteur des TICs. Ainsi, le gouvernement a l’ambition de réaliser un taux de pénétration de 75% pour la finance digitale à horizon 2023. Autre objectif affiché : le « cashless » dans l’administration.
Les pays invités de cette édition sont le Sénégal et le Rwanda. Antoine Ngom, le président de Optic, rappelle les pas du Sénégal vers l’essor du numérique à travers « la boussole numérique » qui est la SN2025. Le président de l’Association de l’Organisation de l’interprofessionnel du numérique au Sénégal, Antoine Ngom affirme que le digital doit servir au développement de l’Afrique. Il a rappelé que de grands acteurs économiques au niveau mondial, qui n’ont pas su prendre correctement le virage du numérique, sont en faillite ou en position très inconfortables.
“En 2008, le top 10 des capitalisations boursières ne comptait qu’une seule entreprise digitale. En 2018, 8 des entreprises du même top 10 sont des entreprises du digital », souligne le chef de la délégation sénégalaise.
Ainsi, il a donné l’exemple de Uber qui ne dispose pas de Taxi et de Facebook qui n’a pas de contenu : leur développement est dû au faut que « leur activité est basée sur une plateforme digitale qui implémente un modèle innovant« , conclut Antoine Ngom.
(Source : e-conomie, 20 novembre 2019)