La ministre du Développement de l’économie numérique et des Postes, Adja Fatimata Ouattara, a visité des infrastructures réalisées dans le cadre du projet G-cloud, le jeudi 23 juillet 2020 à Dédougou, Ouarkoye et Bobo-Dioulasso. Elle s’est dit satisfaite de la construction et du déploiement des infrastructures.
Le projet G- cloud, lancé en 2015, tire à sa fin. Pour se faire une idée des infrastructures réalisées, la ministre du Développement de l’économie numérique et des Postes, Adja Fatimata Ouattara, a sillonné les locaux de certains services à Dédougou, Ouarkoye et Bobo-Dioulasso, le jeudi 23 juillet 2020. Elle a débuté la visite la veille au centre des opérations de Ouagadougou, sise à l’Agence nationale de promotion des TIC (ANPTIC). Ensuite, la ministre Ouattara a pu constater les infrastructures du G-cloud réalisées au haut-commissariat, à la direction provinciale des impôts, à l’hôtel administratif de Dédougou et à Ouarkoye. Le périple a pris fin à Bobo-Dioulasso où elle a vu les installations du Data center du Gouvernorat, du Trésor public, de l’Hôtel administratif et du Centre de calcul.
« Je suis satisfaite de la construction et du déploiement de l’infrastructure. Mais, il y a encore des détails importants que sont les locaux techniques et l’air conditionné pour rafraichir les équipements à revoir afin que l’outil soit finalisé. Nous allons nous y atteler avant la réception officielle », a souligné la ministre. Selon elle, le plus important dans ce projet, est l’appréciation des utilisateurs. « J’ai constaté qu’ils sont satisfaits, car ils sentent une différence nette du fait du passage à l’utilisation de la fibre optique. Cela est très encourageant », a-t-elle indiqué. Du contrôleur des impôts à Dédougou, Oumar Traoré, au trésorier régional à Bobo-Dioulasso, Joseph Paré, en passant par le préfet de Ouarkoye, Salfo Ouédraogo, tous sont unanimes à reconnaître que l’utilisation du G-cloud facilite le travail et surtout le télétravail.
« C’est un outil futuriste »
« Il offre une souveraineté numérique à notre pays. C’est un outil futuriste que notre pays acquiert à un coût d’environ 40 milliards F CFA », a informé Adja Fatimata Ouattara. Pour le Directeur général (DG) de l’ANPTIC, par ailleurs coordonnateur du projet, Dié Sanou, c’est une grande composante en fibre optique de 650 km déployée dans les 13 régions (Ouaga-Yako-Tougan-Dédougou-Ouarkoye-Bobo et Bagré-Bawku frontière du Ghana) avec 605 sites raccordés. Aujourd’hui avec cet outil, à en croire la ministre, c’est 101 services qui sont déployés et une plateforme e-learning. Dans la même lancée, elle a déclaré que l’université virtuelle a également sa plateforme et le centre de formation professionnelle de Ouaga a des cours en ligne.
« C’est environ 22 500 élèves et étudiants qui l’exploitent », a laissé entendre le chef du département. Pour Adja Fatimata Ouattara, il faut donc travailler à promouvoir et à communiquer autour de l’infrastructure afin que la population puisse se l’approprier, car, il n’est plus acceptable d’héberger les données des Burkinabè à l’extérieur. « Nous disposons d’un espace de stockage d’une capacité suffisante, il nous appartient de l’utiliser. Il est ouvert au public », a précisé Mme Ouattara. Et le DG de poursuivre que pour avoir accès, le client doit déposer une demande à l’agence. C’est en fonction de l’espace sollicité que le prix est fixé à un tarif bas. Il est prévu une autre tournée dans d’autres régions à l’issue de laquelle interviendra la réception officielle des infrastructures.
Fleur Birba
(Source : Sidwaya, 26 juillet 2020)