Bras de fer Intersyndicale de la Sonatel/Gouvernement : Observation d’un mot d’ordre de grève de 48heures
jeudi 26 janvier 2012
L’Intersyndicale des travailleurs de la Sonatel, à l’instar de ceux de plusieurs autres organisations syndicats des travailleurs du pays, observe depuis hier mercredi un nouveau mot d’ordre de grève de 48 heures ceci en guise de représailles face au dilatoire dont font preuve les autorités dans la gestion de la crise qui les oppose. Cette action est considérée par eux comme un avertissement car son évaluation elle pourrait corser son dispositif de riposte.
L’Intersyndicale des travailleurs de la Sonatel observe depuis hier mercredi un nouveau mot d’ordre de48heures. C’est pour exprimer ainsi, selon Mohamed Aidara Diop, le leader du cartel syndical, toute l’amertume et la déception de son Intersyndicale face au dilatoire dont les autorités continuent de faire preuve dans la gestion de la crise qui les oppose et qui est relative à la décision de surtaxer les appels entrants. Conséquence, en plus de la fermeture de tous les services d’accueil de la société sur toute l’étendue du territoire national, de sérieux désagréments sont notés dans ses différents réseaux de communication.
Et pour les Sonatéliens ce premier palier de leur action de représailles constitue juste un avertissement lancé aux autorités qui, après de nombreuses initiatives qui allaient dans le sens de dénouer la crise, se sont emmurés dans un silence assourdissant. En effet, explique le leader de l’Intersyndicale de la Sonatel Mohamed Aidara Diop, depuis l’annonce de la démission qui a été démentie par la suite du ministre Guirassy et la reprise du dossier par Alassane Daly Ndiaye, après les conclusions des experts, le dossier est resté bloqué.
D’ailleurs à un moment donné, renseigne-t-il, il a été question pour l’Intersyndicale de rencontrer le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye avant l’étape du chef de l’Etat, mais regrette toujours le patron de l’Intersyndicale, ce dernier n’a pas donné suite à leur sollicitation. Et face cette situation, il n’y a plus rien d’autre, dit-il, qu’à faire recours aux moyens légaux qui sont à leur portée telle que la grève. Ainsi après l’évaluation du mot d’ordre de grève prévue ce jeudi, il n’est pas exclu, annonce-t-il, d’intensifier la pression pour mieux se faire entendre par les autorités dont désormais les préoccupations se résument à la seule action politique en direction des élections.
Mamadou Mika Lom
(Source : Sud Quotidien, 26 janvier 2012)