OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2017 > Décembre 2017 > Brahima Sanou : Candidat au poste de vice-secrétaire général de l’UIT

Brahima Sanou : Candidat au poste de vice-secrétaire général de l’UIT

jeudi 14 décembre 2017

Portrait/Entretien

Le Burkinabè Brahima Sanou, candidat de l’Union africaine au poste de vice-secrétaire général de l’Union internationale des télécommunications (UIT), a affirmé à Genève, que sa vision était « de donner un visage humain » aux Technologies de l’information et de la télécommunication (TIC). Brahima Sanou s’adressait au Groupe africain au niveau des ambassadeurs et au Groupe des ambassadeurs francophones.

Brahima Sanou dont la candidature a été endossée en juillet dernier par l’Union africaine, est également assuré du soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Il a été présenté au Groupe africain au niveau des ambassadeurs et au Groupe des ambassadeurs francophones. Ce fut l’occasion pour le candidat de livrer aux personnalités présentes, sa vision qui est de remettre l’homme au centre de l’évolution de la technologie.

« Je suis candidat au poste de vice-secrétaire général de l’UIT en ce moment précis de l’histoire de l’humanité et de l’économie numérique où nous devons revisiter notre rapport à la technologie avec l’émergence des mégadonnées où vos données personnelles sont devenues des marchandises, de l’internet des objets où tous les objets seront connectés et l’intelligence artificielle qui prendra des décisions, qui jusqu’à présents étaient prises par les hommes », a déclaré le candidat du Burkina et de l’Union africaine. Et le moins que l’on puisse dire est que Brahima Sanou sait de quoi il parle. L’homme évolue depuis plus de 35 ans dans le secteur des télécommunications et depuis 2010, il occupe le poste de directeur du Bureau de développement des télécommunications (BDT) de l’UIT. « Une expérience unique de travail sur le terrain qui, selon l’ambassadeur représentant permanent-adjoint, chargé d’affaires, Seydou Sinka, lui confère les atouts nécessaires pour faire appréhender les opportunités des TIC aux pays-membres de l’UIT en général et aux pays africains en particulier ». En novembre 2017, Brahima Sanou a reçu le prestigieux « Prix du Leader africain de l’année » en reconnaissance de sa contribution exceptionnelle au développement. « Brahima Sanou, a déclaré l’ambassadeur Seydou Sinka, incarne la vision, l’engagement, l’énergie et l’enthousiasme indispensables à la mise en œuvre des solutions TIC pour le développement durable ».

De fait, le candidat de l’Union africaine ambitionne d’accélérer l’atteinte des objectifs de développement durable en matière de santé, d’éducation, d’autonomisation des femmes ou d’emploi pour les jeunes. « En d’autres termes, a-t-il indiqué, ma vision est de donner un visage humain aux TIC, par exemple en transformant le sac d’écolier en tablette ou smartphone, enfin de donner à un enfant né au Burkina Faso, en Zambie, à Djibouti ou à Sao Tome et Principe, les mêmes chances dans la vie qu’un enfant né en France, aux Etats-Unis ou au Japon ».

Et pour y parvenir, Brahima Sanou entend promouvoir la mise en place d’une infrastructure des TIC en large bande fiable et sécurisée et surtout l’utilisation des TIC pour le développement. Pour le reste, le candidat de l’Union africaine sait compter sur le génie inné des Africains.

Action et obligation de résultat

« En ce qui concerne les TIC, c’est tout simplement le cerveau humain et ça, c’est la chose la mieux partagée. Et je pense que nous avons beaucoup d’atouts dans ce domaine. Parce que nous sommes intelligents en Afrique par nécessité. Nous sommes obligés d’inventer beaucoup de choses et si on mise sur les TIC, cette créativité peut nous faire avancer très loin et aussi contribuer à la paix mondiale », explique-t-il. Déjà en tant que directeur du BDT, Brahima Sanou avait initié la coopération avec l’UNESCO en co-organisant un forum entre le secteur des TIC et le secteur de l’éducation pendant la Semaine de l’apprentissage mobile.

En 2016, Nous avons co-organisé avec l’OMS une table ronde interministérielle entre les ministres des TIC et les ministres de la Santé. Les deux organisations travaillent ensemble sur le programme Be Mobile- Be Healthy sur les maladies non transmissibles telles que le diabète, et le cancer. Le directeur du BDT vient de signer avec la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr. Matshidiso R. Moeti, un programme commun de 10 millions de dollars pour promouvoir la couverture sanitaire universelle en Afrique en utilisant les TIC. Brahima Sanou a aussi initié la coopération avec la FAO avec laquelle un toolkit de mise en place d’une stratégie de e-agriculture a été co-publié. Last but not least, un ambitieux programme de formation en compétences digitales de 5 millions de jeunes d’ici à 2030, initié en collaboration avec le BIT.

« Ce programme me tient particulièrement à cœur car il est estimé que dans un future proche, 95% des emplois décents vont requérir des compétences digitales. Ce programme est pour moi un point d’ancrage pour repositionner la main-d’œuvre des pays en développement et contribuer à la paix mondiale », a indiqué le candidat africain.. Ce poste de vice-secrétaire général de l’UIT sera donc un tremplin pour parachever, avec des coudées plus franches, des actions initiées a l’échelon inférieur. Et tout cela, Brahima Sanou en a fait le serment, dans la transparence, l’équité, le mulitculturalisme, le multilinguisme et la concertation permanente. Volonté d’agir et obligation de résultat, seront les maître-mots du mandat du candidat de l’Union africaine. Le Groupe des ambassadeurs africains par la voix de son coordonnateur a rassuré le candidat quant à son soutien.

« La candidature a été endossée par les chefs d’Etat. Nous ne pouvons avoir une autre position que nos Chefs d’Etat », a-t-il affirmé, invitant Brahima Sanou à « travailler pour la cause africaine ».

Mathieu Bonkoungou

(Source : Sidwaya, 14 décembre 2017)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2060/2252 Régulation des télécoms
  • 174/2252 Télécentres/Cybercentres
  • 1574/2252 Economie numérique
  • 812/2252 Politique nationale
  • 2252/2252 Fintech
  • 255/2252 Noms de domaine
  • 825/2252 Produits et services
  • 696/2252 Faits divers/Contentieux
  • 362/2252 Nouveau site web
  • 2152/2252 Infrastructures
  • 825/2252 TIC pour l’éducation
  • 90/2252 Recherche
  • 121/2252 Projet
  • 1400/2252 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 874/2252 Sonatel/Orange
  • 790/2252 Licences de télécommunications
  • 132/2252 Sudatel/Expresso
  • 466/2252 Régulation des médias
  • 600/2252 Applications
  • 494/2252 Mouvements sociaux
  • 762/2252 Données personnelles
  • 60/2252 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2252 Mouvement consumériste
  • 181/2252 Médias
  • 321/2252 Appels internationaux entrants
  • 716/2252 Formation
  • 48/2252 Logiciel libre
  • 852/2252 Politiques africaines
  • 409/2252 Fiscalité
  • 83/2252 Art et culture
  • 284/2252 Genre
  • 705/2252 Point de vue
  • 481/2252 Commerce électronique
  • 700/2252 Manifestation
  • 156/2252 Presse en ligne
  • 62/2252 Piratage
  • 103/2252 Téléservices
  • 442/2252 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2252 Environnement/Santé
  • 156/2252 Législation/Réglementation
  • 167/2252 Gouvernance
  • 852/2252 Portrait/Entretien
  • 72/2252 Radio
  • 338/2252 TIC pour la santé
  • 133/2252 Propriété intellectuelle
  • 29/2252 Langues/Localisation
  • 502/2252 Médias/Réseaux sociaux
  • 936/2252 Téléphonie
  • 96/2252 Désengagement de l’Etat
  • 485/2252 Internet
  • 57/2252 Collectivités locales
  • 189/2252 Dédouanement électronique
  • 518/2252 Usages et comportements
  • 512/2252 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2252 Audiovisuel
  • 1353/2252 Transformation digitale
  • 193/2252 Affaire Global Voice
  • 75/2252 Géomatique/Géolocalisation
  • 146/2252 Service universel
  • 330/2252 Sentel/Tigo
  • 87/2252 Vie politique
  • 751/2252 Distinction/Nomination
  • 17/2252 Handicapés
  • 336/2252 Enseignement à distance
  • 319/2252 Contenus numériques
  • 292/2252 Gestion de l’ARTP
  • 89/2252 Radios communautaires
  • 809/2252 Qualité de service
  • 212/2252 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2252 SMSI
  • 224/2252 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1275/2252 Innovation/Entreprenariat
  • 667/2252 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2252 Internet des objets
  • 85/2252 Free Sénégal
  • 231/2252 Intelligence artificielle
  • 97/2252 Editorial
  • 10/2252 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous