Bénin : selon Djalil Assouma, DG de Bénin Télécom Infrastructures, la phase 1 du projet PDI2T est réalisée à 83%
jeudi 12 avril 2018
Dans un entretien accordé à l’Agence Bénin Presse, Djalil Assouma, le directeur général de Bénin Télécom Infrastructures, a déclaré que la première phase du projet de développement des infrastructures de télécommunication et des Tic (PDI2T), démarrée le 5 décembre 2016, était déjà réalisée à 83% au 31 mars 2018. Sur 15 des 18 mois que dure cette première phase - elle s’achève en juin prochain - la dorsale de fibre optique Cotonou-Malanville, longue de 1 060 km, a été réhabilitée. La boucle métropolitaine de 222 km dans Cotonou et environs, a été construite tout comme 235 km de fibre optique pour le raccordement des abonnés.
De décembre 2016 à mars 2018, la société chinoise Huawei, sous le contrôle de la société française Sofrecom, a également construit un nouveau réseau national de transport haut débit à fibre optique sur 974 km, construit 30 nouveaux sites d’accès à internet haut débit 4G/LTE, essentiellement sur Cotonou et ses environs, mis en œuvre le système de gestion et de configuration (Cœur de réseau IMS et Cœur de réseau IP/MPLS) permettant d’offrir des solutions avancées de voix, Internet et plus tard de télévision par internet. Djalil Assouma a déclaré que 67 communes sur les 77 que compte le pays sont déjà raccordées à la fibre optique et au haut débit.
Le 17 octobre 2017, une partie des infrastructures télécoms déployées dans le cadre de cette première phase du PDI2T a d’ailleurs été mise en exploitation commerciale pour améliorer l’accessibilité des Béninois au haut débit et à des tarifs avantageux. Bénin Télécoms Infrastructures S.A. avait profité de cette occasion, pour officialiser son catalogue d’interconnexion 2017-2018.
A travers ce document, la société télécoms qui avait présenté ses nouvelles offres de gros aux opérateurs télécoms, indiquait qu’elles avaient été réduites de 75% à plus de 90% sur les frais d’accès au réseau de capacités nationales ; de 73 à 76% sur l’exploitation du transit IP sur le backbone de BTI Cotonou ; de 90% sur les frais d’accès ; d’environ 90% sur les frais d’accès aux câbles sous-marins SAT3 et ACE ; de 25 à 30% sur la co-localisation en salles et sur pylônes, et 15% sur l’énergie.
(Source : Agence Ecofin, 12 avril 2018)