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Batik n° 195 Octobre 2015

samedi 31 octobre 2015

Bulletin sur l'actualité des technologies de l'information et de la communication


Sommaire

Éditorial

Actualités

Politique

Infrastructures et services

Projets

Rendez-vous

Editorial

Du Technopole au Parc des technologies numériques en passant par le Cybervillage

Il y a près de vingt ans, sous le régime du Président Abdou Diouf, l’Assemblée nationale adoptait la loi n° 96-36 du 31 décembre 1996 portant création et fixant le statut du Technopôle de Dakar. L’objectif était de créer une zone économique aménagée ayant pour vocation d’accueillir des institutions de formation et de recherche ainsi que des entreprises innovantes en vue de promouvoir les synergies nécessaires à la création de richesses et d’emploi. Ce dispositif, dont certains pays s’étaient dotés avec succès, s’inscrivait dans la stratégie de l’ilotage visant à créer une zone de développement accélérée disposant d’équipements technologiques de pointe, notamment en matière de télécommunications, et offrant des avantages fiscaux et administratifs dans un pays incapable de moderniser simultanément l’ensemble de ses infrastructures. Intégrant la formation, la recherche, l’innovation, la valorisation et les services, le Technopole de Dakar devait notamment comprendre un complexe télécommunications et informatique réunissant un centre de télécommunications, l’École supérieure multinationale des télécommunications (ESMT) et le projet « Gateway » consistant en la création d’une zone de télécommunications avancées (ZTA). Ce volet visait plus précisément à créer un centre de télécommunications, tourné vers l’exploitation et l’exportation de services de traitement de l’information dans le cadre des processus d’outsourcing. A l’époque, l’ambition régulièrement affichée, dans les discours officiels, était de faire de Dakar « la capitale des téléservices ». Cependant, faute d’une volonté politique suffisamment affirmée, se traduisant notamment par l’adoption d’une stratégie de mise en œuvre, l’allocation d’un budget conséquent, la définition d’un calendrier d’exécution et la mise en place d’un mécanisme de suivi et d’évaluation, il fallut bien vite déchanter. En dehors de la Sonatel qui installa son Centre national de supervision des réseaux sur le site du Technopole en 2003, le projet restera pendant des années au stade de projet ! En 2004, sous le régime du Président Abdoulaye Wade, l’Assemblée nationale adopta la loi n° 2004-10 du 27 janvier 2004 portant création d’un Cyber village avec l’objectif de positionner le Sénégal sur le marché international des téléservices tout en facilitant l’importation des expertises et des technologies de pointe dans le domaine des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC). En fait, cette loi ne fit que supprimer le vocable Technopole pour le remplacer par le concept de Cyber Village qui était plus dans l’air du temps ! Dans cette deuxième phase, la seule avancée notoire fut l’installation du siège de l’Agence de l’informatique de l’Etat (ADIE) sur le site du Technopole en juillet 2009, mais en dehors de cela, le Cybervillage en tant que tel restera également dans le registre des projets. Aujourd’hui, le projet de Parc des technologies numériques de Diamniadio inscrit dans le Plan Sénégal émergent (PSE), qui vise globalement les mêmes objectifs que ces devanciers, semble mieux parti pour être matérialisé dans la mesure où il bénéficie d’ores et déjà d’un financement de la Banque africaine de développement (BAD) pour le lancement de sa phase expérimentale. Bénéficiant de la dynamique engendrée par la création du Pôle urbain de Diamniadio, nouvelle ville intégrée qui devrait regrouper, entre autres, des quartiers administratifs, des zones d’habitations mixtes, des zones industrielles, des institutions d’enseignement supérieur et de recherche et des espaces d’affaires, le Parc des technologies numérique de Diamniadio a déjà suscité l’intérêt d’une trentaine d’entreprises, nationales et internationales, évoluant dans le secteur des TIC, à l’image de Solution Informatique Durable (SOLID), Tigo Sénégal, Alcatel-Lucent, JVC ou encore le groupe ATOS. Dans cet espace, elles devraient notamment bénéficier de la proximité de la Cité du Savoir projetée par le Ministère de l’enseignement supérieur et de la Recherche (MESR) et comportant des laboratoires mutualisés s’insérant dans le cadre la Plateforme d’appui technique à la recherche et l’innovation pour l’Emergence (PATRIE), le siège de l’Université virtuelle du Sénégal (UVS), et un Institut supérieur d’enseignement professionnel (ISEP), dédié aux métiers des TIC, de l’automobile et de l’informatique embarquée, sans parler de l’Université Amadou Mahtar Mbow, à vocation scientifique. Reste à savoir quand le Sénégal se dotera-t-il enfin d’une stratégie nationale en matière de société de l’information afin que ces actions gagnent en cohérence et en efficience.

Alex Corenthin
Secrétaire aux relations internationales

Actualités

En trois ans le CHAT a recyclé plus de quatorze tonnes de déchets électroniques

Dans un entretien accordé à l’Agence de presse sénégalaise (’APS), Cheikh Bakhoum, Directeur général de l’Agence de l’informatique de l’Etat (ADIE) a révélé que le Centre des handicapés au travail (CHAT) avait recyclé plus de quatorze (14) tonnes de déchets électroniques en trois ans. Au sein du CHAT, dont les locaux se trouvent à Colobane, une vingtaine de personnes handicapées procède au démantèlement des ordinateurs.

ADIE : http://www.adie.sn/

La BAD accepte de financer le Parc des technologies numériques de Diamniadio

Le 21 octobre 2015, lors de sa session ordinaire tenue à Abidjan (Côte d’ivoire), le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé le projet de parc des technologies numériques du Sénégal. Ce projet d’un cout global de 50 milliards de FCFA qui est inscrit dans le Plan d’actions prioritaires du Plan Sénégal émergent (PSE) 2014 - 2018 est une réponse aux souhait des acteurs de l’écosystème des TIC de disposer d’infrastructures de base et de facilités d’accompagnement de l’essor des activités numériques. Il s’inscrit en particulier dans le projet phare « Economie numérique : zones dédiées aux services d’export (BPO) prêtes à l’emploi" et le projet de « Ville numérique ». L’ambition du Sénégal à travers ce projet est d’avoir la première et la plus grande plateforme régionale numérique. Il devrait créer 35 000 emplois directs et 105 000 emplois indirects d’ici 2025, en plus de contribuer à la diversification et à la modernisation de l’économie, ainsi qu’à la promotion d’une croissance inclusive au Sénégal. Le Parc des Technologies Numériques aura une superficie de 25 hectares attribués par la Délégation générale aux Pôles urbains de Diamniadio et sera exécuté sur une période de quatre (4) ans. Il comprendra un centre de données (Datacenter), des établissements d’externalisation des processus métier (BPO/ITES), une plateforme d’incubation d’entreprises de TIC, un centre de production audiovisuelle et de développement de contenus, un centre de formation et un institut de recherche dans le domaine des TIC.

PSE : http://pse-officiel.com/
BAD : http://www.afdb.org/

Le projet Jokko$anté primé par le jury du "Forum ITU Télécom World 2015"

Le projet Jokko$anté initié par Adama Kane, ingénieur télécoms, a été primé dans la catégorie "Recognition of Excellency Award" " par le jury du "Forum ITU Télécom World 2015" qui s’est déroulé du 12 octobre au 16 octobre 2015 à Budapest (Hongrie). Cet outil se présente comme une pharmacie virtuelle placée sous la supervision de professionnels de la santé. Le projet lancé en février 2015 par la Sonatel et le Réseau africain de l’éducation pour la santé (RAES) se veut un système communautaire de dépôt, de stockage, de partage et de financement croisé des médicaments. Il est adossé à une application web/mobile qui permet d’effectuer des transactions, avec l’implication des professionnels de la santé et en conformité avec les protocoles et procédures en vigueur, affirment ses promoteurs. Les adhérents à ce système "s’inscrivent librement sur le site web dédié ou peuvent être inscrits par les gestionnaires de la base. Ils disposent ainsi d’un compte personnel lié à leur numéro de téléphone mobile. Ce compte est crédité ou débité en fonction de la valeur des médicaments déposés ou retirés. Avec un tel système sécurisé de débit/crédit, les membres peuvent déposer des médicaments neufs ou non utilisés, faire des cotisations et ainsi accumuler des points qui pourront servir à récupérer des médicaments.

Jokko$anté : http://www.jokkosante.org/

Forte spéculation sur la vente des décodeurs TNT et les antennes "rateau"

Depuis quelques temps, il a été constaté une forte spéculation les décodeurs TNT, qui devaient être vendus à 10 000 francs CFA et qui se vendent en réalité entre 12 000 et 13 000 francs CFA sur le marché. Il en est de même pour les antennes râteau qui les accompagnent dont les prix sont passés de 6 500 francs CFA à 10 000 francs CFA voire 11 000 francs CFA. La télévision numérique terrestre (TNT) a été lancée au Sénégal depuis le 17 juin 2015et il était normalement prévu que les décodeurs soient disponibles sur le marché au prix de 10 000 francs CFA l’unité, afin de les rendre accessibles à une majorité de Sénégalais.

Excaf-Télécom : http://www.excaf.com/

L’ARTP juge « irrecevables » les explications d’Orange sur les perturbations de son réseau

Suite à la mise en demeure servie à la Sonatel le 2 octobre 2015 par l’Autorité de régulation des télécommunications et de la poste (ARTP) relativement aux perturbations survenues sur son réseau les 15, 18 et 26 septembre 2015, l’opérateur historique a expliqué que la cause découlait d’un bug dans son système informatique. Indiquant à l’ARTP que ces incidents n’étant pas de sa volonté, la Sonatel a estimé n’avoir violé aucune disposition législative, réglementaire ou son cahier de charges, précisant même que son cahier de charges ne l’obligeait pas à assurer « zéro incident » sur son réseau. Répondant à Alioune Ndiaye, Directeur général d’Orange Sénégal, l’ARTP a déclaré « irrecevables » les justifications de l’opérateur télécommunications. Tout en reconnaissant qu’il était évident qu’il ne pouvait y avoir zéro incident, l’ARTP a toutefois rappelé à la Sonatel son obligation d’assurer la continuité de service et qu’il lui appartient de décider si l’incident pouvait être qualifié de manquement répréhensible. Au regard de toutes des explications jugées « irrecevables », l’ARTP a décidé de maintenir sa mise en demeure contre Orange et de prendre toutes les mesures qui s’imposeraient le cas échéant.

ARTP : http://www.artp.sn/

Le REJOTIC appelle les pouvoirs publics à s’appuyer sur les TIC pour relancer le tourisme

A l’occasion d’un débat Initiée par Jovago, une plateforme de réservation d’hôtels en ligne en Afrique, sur le thème du rapport entre développement touristique et Technologies de l’information et de la communication, le Réseau des journalistes en TIC (REJOTIC) a appelé les pouvoirs publics à créer les conditions d’une meilleure maîtrise des TIC en vue d’une relance du secteur du tourisme.

La CDP a rendu une visite de courtoisie à l’Etat-major Général des Armées

Le 2 octobre 2015, la Commission de protection des Données Personnelles (CDP) a rendu une visite de courtoisie à l’Etat-major Général des Armées (EMGA) au Quartier Dial Diop. A cette occasion, les deux institutions ont échangé sur la problématique de la protection des données personnelles ainsi que les défis à relever par les Forces de défense et de sécurité pour le recensement et la bonne gestion de leurs fichiers numériques. Au cours des échanges, les participants ont soulevé l’importance accordée aux données personnelles à travers le monde, la question de la protection de la vie privée des individus dans les réseaux sociaux, la lutte contre la cybercriminalité, les vols de données, la souveraineté numérique, etc. La CDP a noté le grand intérêt des militaires aux débats sur la protection des données personnelles et leur a recommandé d’être plus outillées pour faire face à l’émergence de nouvelles formes de délinquance. Pour conclure, la CDP a souhaité une plus grande implication et participation des Forces armées à la mise en place d’une véritable stratégie de cybersécurité au Sénégal.

CDP : http://www.cdp.sn/

Déroulement de l’Africa Code Week à Dakar

L‘Africa Code Week s’est déroulé du 1er au 10 octobre 2015 à Dakar (Sénégal). Organisé par SAP, Ampion, Simplon.co, le Galway Education Centre, le Cape Town Science Centre et la Fondation Roi Baudouin l’événement avait pour but d’initier les jeunes de 8 à 24 ans à la programmation. Africa Code Week, inspiré du modèle European Code Week, compte accélérer l’éducation numérique en mettant entre les mains des générations futures les outils et compétences informatiques dont elles auront besoin pour réussir au 21ème siècle et contribuer activement à l’essor économique de l’Afrique. Ce mouvement historique qui s’est en simultané dans dix-sept (17) pays africains a réuni plus de 20 000 jeunes répartis en trois tranches d’âge (8-11, 12-17 et 18-24 ans).

Africa Code Week : http://www.africacodeweek.org/

Un groupe d’internautes sénégalais a appelé à boycotter Orange Sénégal le 1er octobre 2015

Un groupe d’internautes sénégalais a appelé à boycotter les services d’Orange durant la journée du 1er octobre 2015. Parmi leurs récriminations à l’encontre de l’opérateur historique figurent notamment la cherté des services, la validité limitée des crédits téléphoniques, la lenteur et l’instabilité de la connexion, le manque de réactivité du service client, etc. Depuis un certain temps, les clients mécontents des services fournis par Orange Sénégal ont créé une page Facebook intitulée « Si toi aussi tu te sens arnaqué par Orange » qui compte plus de 40 000 membres.

Orange Sénégal : http://www.orange.sn/
Si toi aussi tu te sens arnaqué par Orange : http://www.facebook.com/groups/STTS...

Politique

Hamadoun Touré, nommé Directeur exécutif de Smart Africa

A l’occasion d’une réunion tenue en marge du Sommet « Transformer l’Afrique 2015 », organisée du 19 au 22 octobre 2015, le Malien Hamadoun Touré, ancien secrétaire général de l’Union internationale des télécommunications (UIT) a été nommé Directeur exécutif de Smart Africa pour un mandat de trois ans, sa nomination au poste de Directeur exécutif de SMART Africa prenant effet à partir du 1er janvier 2016. Fondée en 2013, Smart Africa, dont le siège est à Kigali (Rwanda), regroupe tous les pays africains ayant adhéré au Manifeste de Smart Africa pour accélérer le développement socio-économique durable sur le continent, faisant entrer l’Afrique dans une économie du savoir à travers un accès abordable aux services à large bande et l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC). Sous la présidence de Paul Kagamé, Président du Rwanda, le Conseil d’administration de Smart Africa regroupe les présidents du Burkina Faso, du Gabon, du Mali, du Kenya, de l’Ouganda, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Soudan du Sud, du Tchad, le Commissaire chargé des infrastructures et de l’énergie, la Commission de l’Union africaine et le Secrétaire général de l’UIT. Les membres fondateurs de Smart Africa sont l’Union africaine (la Commission de l’UA, l’Agence du NEPAD, les institutions spécialisées et les communautés économiques régionales, l’Union internationale des télécommunications (UIT), la Banque mondiale, la Banque africaine de développement (BAD), la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), GSM Alliance (GSMA), ICANN, l’Union africaine des télécommunications (UAT) et le secteur privé.

Smart Africa : http://www.smartafrica.org/

La CDP a constaté une nette augmentation des déclarations auprès de ses services

Au cours du troisième trimestre de l’année 2015, la CDP a constaté une nette augmentation des déclarations auprès de ses services. En ce sens, la Commission a traité 53 déclarations portant sur des systèmes de vidéosurveillance, de badges, des bases de données du personnel, des clients, des patients, des registres d’entrée et de sortie. En outre, elle a enregistré 39 demandes d’autorisation portant sur la biométrie, le traitement des données de santé, la collecte et le transfert de données vers des pays tiers ainsi que l’interconnexion de fichiers. A l’issue des six sessions plénières, les Commissaires ont délivré 50 récépissés de déclaration et 33 autorisations. Par ailleurs, la Commission a enregistré des signalements et des plaintes pour des motifs divers, notamment :
  • la violation du secret des communications privées dans les lieux de travail ;
  • la publication de photo sans le consentement de la personne concernée par un site en ligne ;
  • une campagne de collecte de données personnelles à des fins de modernisation de service clientèle préexistant ;
  • la prospection directe sans le respect des exigences légales en la matière.

Ces atteintes à la vie privée ont entrainé des demandes d’explication aboutissant le plus souvent à des mises en conformité à la législation. En termes de sanctions, la CDP a prononcé deux avertissements pour pratique illégale et répétée de la prospection commerciale directe.

CDP : http://www.cdp.sn/

L’ARTP donne soixante jours aux abonnés non-identifiés pour se mettre en règle

Dans un communiqué de presse en date du 8 octobre 2015, l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes du Sénégal (ARTP) a demandé aux opérateurs de téléphonie mobile Sonatel, Tigo et Expresso de suspendre l’émission d’appel chez tous les abonnés qui n’étaient pas identifiés à la date du 1er octobre 2015. L’ARTP a par ailleurs accordé un délai de soixante (60) jours aux contrevenants du décret n° 2007-937 portant sur l’identification des abonnés aux services de la téléphonie mobile pour se mettre en conformité. Les abonnés à la téléphonie mobile concernés par cette mesure réglementaire ont donc jusqu’au 1er décembre 2015 pour se faire identifier. Passé ce délai de rigueur, les opérateurs procéderont à la suspension définitive de leur carte SIM.

ARTP : http://www.artp.sn/

Infrastructures et services

La SONATEL lance SenKiosk, application web et mobile destinée à la vente de journaux

Le 28 octobre 2015, SONATEL a présenté une application web et mobile de kiosque digital dénommé SenKiosk, conçue en collaboration avec les éditeurs de presse. Cette plateforme offre la possibilité aux lecteurs de la presse d’accéder à tous les journaux en temps réel via un portail web et une application mobile s’appuyant sur des moyens de paiement sécurisés. Le procédé consiste pour le lecteur à choisir le journal ou les journaux qu’il souhaite lire puis à payer avec son crédit téléphonique, Orange money ou encore Paypal. Une fois acheté, le lecteur peut les lire toute la journée et a la possibilité de les télécharger durant une période d’un mois. A l’heure actuelle, dix-neuf (19) journaux, quotidiens et magazines sont disponibles sur SenKiosk dont un des avantages est de donner accès à la presse nationale sur l’ensemble du territoire national.

SenKiosk : https://www.senkiosk.com/

La Bank of Africa lance une nouvelle carte prépayée

Le 23 octobre 2015, la Bank of Africa (BOA) a lancé une nouvelle carte prépayée dénommée Libcard, destinée plus particulièrement aux acteurs du secteur informel. Cette nouvelle carte Visa prépayée, qui se veut un outil de gestion de la monnaie électronique et un moyen de paiement sécurisé facilitant le commerce électronique, ambitionne d’offrir une solution pour toutes les transactions financières. A l’avenir, la BOA envisage de nouer des partenariats avec d’autres structures pour notamment le paiement de factures (eau, électricité, téléphone, etc.). Cette carte est accessible aussi bien pour les clients de la BOA que pour ceux qui ne le sont pas.

BOA : http://www.boasenegal.com/

Projets

L’IPRES compte lancer une carte à puce biométrique en 2016

L’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (IPRES) compte lancer une carte biométrique qui permettra d’améliorer la prise en charge des retraités, dans le courant de l’année 2016. Cette carte magnétique qui sera munie d’une puce devrait autoriser le paiement des pensions et la gestion de la couverture médicale des assurés.

IPRES : http://www.ipres.sn/

L’ADIE va compléter son réseau en fibre optique et construire un nouveau Data center

Le Directeur général de l’Agence de l’informatique de l’Etat (ADIE), Cheikh Bakhoum, a annoncé le lancement prochain de la 3ème phase du projet consistant en la couverture de l’ensemble du territoire national par un réseau en fibre optique et à la construction d’un nouveau Data center, doté d’une plus grande capacité de stockage que le premier construit par l’ADIE, qui pourra notamment être utilisé pour archiver les données de la télévision numérique terrestre (TNT). Dans ce cadre, ce sont 3000 km supplémentaire de fibre optique qui viendront s’ajouter aux 1500 km déjà déployés par l’ADIE. Ce projet d’un coût de 85 millions de dollars, soit environ 51 milliards de FCFA, se fera avec l’appui de la Chine et les travaux seront confiés à l’équipementier chinois Huawei. La première phase du déploiement de cette infrastructure en fibre optique s’est traduite, en 2000, par la construction d’un réseau de 500 km à Dakar, appelé alors Intranet gouvernemental, qui reliait les services de l’administration centrale. Il a été par la suite étendu à l’extérieur de Dakar, vers d’autres démembrements de l’administration comme les hôpitaux et les collectivités territoriales. La seconde phase du projet est survenue en 2012 avec le déploiement de1000 km de fibre optique qui ont permis de desservir Mbour, Kaolack, Fatick, Tambacounda, Kolda, Vélingara, Ziguinchor, Saint-Louis, Louga et Diourbel, permettant de connecter quelques 700 bâtiments administratifs au réseau de l’ADIE.

ADIE : http://www.adie.sn/

Rendez-vous

SISIT 2015 (24-26 novembre 2015, Dakar, Sénégal)

La 4ème édition du Salon international de l’innovation et des solutions IT (SISIT), organisé par Orange Business Services sur le thème central « Accélérer la performance des organisations par la transformation digitale », se déroulera du 24 au 26 novembre 2015 à Dakar (Sénégal).

SISIT 2015 : http://www.sisit.sn/

Lancement de la ligue des cyberactivistes africains (26-28 novembre 2015, Dakar, Sénégal)

Le lancement officiel de la ligue des cyberactivistes africains pour la démocratie, organisé sur le thème « L’Afrique engagée et déterminée à garantir et à construire la démocratie » se déroulera du 26 au 28 novembre 2015 à Dakar (Sénégal).

Ligue des cyberactivistes africains : http://www.africtivistes.org/

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INTERNET EN CHIFFRES

- Bande passante internationale : 172 Gbps
- 4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
- 19 266 179 abonnés Internet

  • 18 595 500 abonnés 2G+3G+4G (96,58%)
    • 2G : 12,95%
    • 3G : 24,60%
    • 4G : 62,45%
  • 334 642 abonnés ADSL/Fibre (1,71%)
  • 334 875 clés et box Internet (1,71%)
  • 1162 abonnés aux 4 FAI
  • Internet fixe : 1,74%
  • Internet mobile : 98,26%

- Liaisons louées : 3971

- Taux de pénétration des services Internet : 106,84%

(ARTP, 30 septembre 2023)

- Débit moyen de connexion mobile : 23, 10 Mbps
- Débit moyen de connexion fixe : 21, 77 Mbps

(Ookla, 31 janvier 2023)


- 9 749 527 utilisateurs
- Taux de pénétration : 56,70%
(Internet World Stats 31 décembre 2021)


- + de 10 000 noms de domaine actifs en .sn
(NIC Sénégal, décembre 2023)

TÉLÉPHONIE EN CHIFFRES


Téléphonie fixe

- 3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
- 382 721 abonnés
- 336 817 résidentiels (88,01%)
- 45 904 professionnels (11,99%)
- Taux de pénétration : 1,67%

(ARTP, 30 septembre 2023)

Téléphonie mobile

- 3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
- 21 889 688 abonnés
- Taux de pénétration : 123,34%

(ARTP, 30 septembre 2023)

FACEBOOK

3 050 000 utilisateurs

Taux de pénétration : 17,4%

- Facebook : 2 600 000

- Facebook Messenger : 675 200

- Instagram : 931 500

- LinkedIn : 930 000

- Twitter : 300 000

(Datareportal, Janvier 2023)

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