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Batik N° 16 Novembre 2000

jeudi 30 novembre 2000

Bulletin d’Analyse sur les Technologies de l’Information et de la Communication
Lettre d’information électronique mensuelle publiée par OSIRIS
l’Observatoire sur les Systèmes d’Information, les Réseaux et les Inforoutes au Sénégal
n° 16 novembre 2000


Sommaire


Editorial
Rationaliser et renforcer la présence de l’Etat sur Internet
Actualités
Une délégation d’Osiris reçue par le Président de la République
Entre 30.000 et 40.000 internautes au Sénégal
Les parlementaires se forment à l’utilisation d’Internet
Colloque international sur la formation à distance
Politique
Le Gouvernement prépare une loi sur le commerce électronique
La liste des sites web ministériels s’allonge
Infrastructures et services
Augmentation imminente de la bande passante internationale à 34 Mbps
Vers un nouveau partenariat entre les télécentres et la Sonatel
Taftaf.com, premier site de commerce électronique au Sénégal
La Sonatel baisse de 20% le prix des communications du fixe vers le mobile
Sentel lance la convergence entre la téléphonie mobile et Internet
Projets
Le Soleil envisage d’offrir de l’information en direct sur Internet
Le ministère de l’Education nationale réfléchit à un schéma d’informatisation
Rendez-vous
La 17ème édition du FESPACO s’intéressera aux nouvelles technologies


Editorial


Rationaliser et renforcer la présence de l’Etat sur Internet !

Une circulaire, récemment adressée par le Premier ministre à ses ministres, fait désormais du site du Gouvernement hébergé sur le serveur de la Primature, « Le portail de l’information administrative ». En dehors de cette nouvelle mission assignée au site de la Primature, le Gouvernement s’est engagé sur la voie de la rationalisation de sa présence sur Internet en créant un domaine « .gouv.sn » sous lequel devront obligatoirement s’inscrire les sites des ministères et de leurs démembrements à l’exception des établissements publics et des organismes sous tutelle. Cette initiative est à saluer car en la matière l’Administration s’était jusqu’alors distinguée par des pratiques bien peu administratives ! En effet, aucune adresse distinctive ne permettait d’identifier les sites officiels, certains ministères possédant leur propre adresse (cf. http//www.mint.sn pour le ministère de l’Intérieur), d’autres possédant une page web hébergée sur le serveur d’un organisme qui étaient sous leur tutelle (cf. http://ns.cse.sn/mepn pour le ministère de l’Environnement) et d’autres encore étant hébergés sur des serveurs privés (cf. http://www.cyg.sn/bae pour BAE, le journal de la Douane). Cette rationalisation des noms de domaines administratifs s’accompagne d’un renforcement de la présence du Gouvernement sur Internet avec la mise en ligne de deux nouveaux sites créés par les ministères de l’Agriculture et de la Justice. Cependant, il reste encore beaucoup de travail à faire avant que tous les départements ministériels ne soient sur Internet et il faut déplorer que certains ministères clés tels que ceux des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, du Commerce et celui … de la Culture et de la Communication ne soient toujours pas visibles sur le Web. Ceci dit, il faut poursuivre l’effort de rationalisation en interdisant aux fonctionnaires d’utiliser dans le cadre de leurs activités officielles des adresses gratuites du type Hotmail ou des adresses obtenues auprès de fournisseurs de services Internet privés et en les obligeant à utiliser des adresses électroniques officielles délivrées par le serveur de la Primature. Un telle mesure aura pour avantages d’offrir une meilleure visibilité à l’Administration, de donner plus de crédibilité aux courriers électroniques envoyés par les fonctionnaires dans l’exercice de leurs fonctions et de faire des économies substantielles en résiliant les nombreux abonnements souscrits chez les fournisseurs privés. Cela étant, afin que le serveur du Gouvernement soit en mesure de faire face à l’accroissement de la demande qui devrait inévitablement découler de la mise en oeuvre d’une telle politique, il faudrait dès à présent à renforcer les moyens humains, techniques et financiers dont il dispose pour lui permettre d’assurer un service de qualité. La rationalisation et le renforcement de la présence de l’administration sur Internet sont le passage obligé pour faire de l’Etat sénégalais un utilisateur modèle des technologies de l’information et de la communication capable d’impulser significativement et durablement le développement de la société de l’information.

Amadou Top
Président d’OSIRIS


Actualités


Une délégation d’Osiris reçue par le Président de la République

Le 30 octobre 2000, le Président de la République, Maître Abdoulaye Wade, entouré de son conseiller en communication Chérif El Valid Sèye et du Ministre de la Culture et de la Communication, Mamadou Diop Decroix a reçu en audience une délégation d’Osiris conduite par son Président Amadou. Le Président de la République a félicité Osiris pour le travail accompli, soulignant que la problématique de la fracture numérique est tout à fait pertinente et que l’Afrique doit sauter le pas pour s’insérer dans la société de l’information qui représente une chance pour le Continent. Il a fait part de tout l’intérêt qu’il portait à la télémédecine, à l’introduction de l’informatique dans le système éducatif dès le plus jeune age, à l’utilisation de jeux électroniques éducatifs, à l’emploi des nouvelles technologies dans le cadre de son projet d’alphabétisation en langues nationales, notamment en ce qui concerne la traduction automatique ainsi que le recours à ces mêmes technologies pour bâtir l’Université du Futur Africain (UFA) qui devrait former les jeunes Africains avec un niveau équivalent à celui que l’on trouve dans les grandes universités du monde. Il s’est enfin déclaré prêt à apporter tout son soutien à Osiris, notamment pour ce qui est de la préparation et de l’organisation de Dakar 2001.

Entre 30.000 et 40.000 internautes au Sénégal

Selon les chiffres publiés par l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) le 10 juillet 2000, le Sénégal comptait 30.000 internautes en 1999 soit un taux de 32,47 utilisateurs pour 10.000 habitants. En chiffres brut le Sénégal se plaçait donc au septième rang africain (ex æquo avec la Tunisie) derrière l’Afrique du Sud (1.820.000), l’Egypte (200.000), le Nigeria (100.000), l’Ile Maurice (55.000), le Maroc (50.000) et le Kenya (35.000). Ces chiffres sont cependant à prendre en considération avec circonspection puisque selon le Nua Internet Surveys, la Tunisie comptait déjà 45.000 utilisateurs d’Internet en mai 1999 et en compterait 110.000 depuis mars 2000, le Maroc en était à 120.000 en mai 1999 en lieu et place des 50.000 mentionnés par l’UIT et l’Egypte à 400.000 en juillet 1999 alors que l’UIT n’en recensait que 200.000. De même, si l’on se base sur une étude récente de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) indiquant qu’une connexion Internet est utilisée en moyenne par trois personnes, le nombre d’utilisateurs sénégalais se situerait plutôt autour de 40.000 utilisateurs. Les différences voire les divergences notées au niveau de l’estimation du nombre d’utilisateurs d’Internet en Afrique pose plus que jamais la nécessité de mettre sur pied des observatoires nationaux crédibles utilisant des sources identiques et des méthodes communes et fiables de manière à obtenir des données précises sur le développement d’Internet en Afrique et de pouvoir ainsi faire des comparaisons valables entre pays africains et avec le reste du monde.

UIT : http://www.itu.org/ Nua : http://www.nua.com/

Les parlementaires se forment à l’utilisation d’Internet

En partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer, le Réseau des parlementaires sur les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication a organisé un séminaire intitulé « TIC & Démocratie » les 14 et 15 Novembre 2000 à Saly Portudal. Ce deuxième séminaire de sensibilisation a mis l’accent sur le rôle des technologies de l’information et de la communication dans les processus de démocratisation ainsi que sur les problèmes juridiques liés à leurs usages.

Colloque international sur la formation à distance

Du 30 octobre au 3 novembre 2000, s’est tenu à Dakar un colloque international sur la formation à distance organisé par l’Ecole Normale supérieure dans le cadre du projet Centre d’Application, d’Etudes et de Ressources en Apprentissage à Distance (CAERENAD), qui regroupe également des universités du Brésil, du Canada, du Chili, du Costa Rica et de l’île Maurice. Ce colloque a eu pour objectif de réfléchir sur les enjeux et les perspectives de la formation à distance (FAD) qui autorise à des adultes d’accéder à des sources médiatisées de savoir sans l’intervention classique d’un enseignant. Dans le contexte de la massification des effectifs de l’enseignement supérieur que connaissent les pays africains, la FAD est une solution qui permet de répondre aux besoins socio-éducatifs tout en réduisant les coûts de formation.

CAERENAD : http://caerenad.teluq.uquebec.ca/fr-texte/


Politique


Le Gouvernement prépare une loi sur le commerce électronique

Le 3 novembre 2000 s’est déroulé dans la salle de conférence du Technopole, un forum sur le commerce électronique organisé dans le cadre d’une mission panafricaine sur le commerce électronique que la Commission Economique des Nations-Unies pour l’Afrique (CEA) et le Centre de Recherches pour le Développement International (CRDI) entreprennent à travers douze pays africains. Le principal objectif de la mission panafricaine sur le commerce électronique est d’élaborer un ensemble de programmes dans le but d’assister les pays africains dans le développement du commerce électronique, avec le soutient d’un collectif de bailleurs de fonds. Lors de ce forum, huit grands thèmes ont été abordés parmi lesquels la vision et stratégie nationale sur le commerce électronique, l’environnement juridique et réglementaire, l’accélération des investissements privés en matière de commerce électronique et l’accroissement de la participation des groupes défavorisés (femmes, handicapés, jeunes, etc.) au commerce électronique et aux technologies de l’information et de la communication. A cette occasion, Matar Seck, Secrétaire exécutif du Conseil Supérieur de l’Industrie (CSI), a informé les participants que l’Etat avait le projet d’adopter une loi sur le commerce électronique d’ici février 2001. Pour ce faire, un groupe de travail sera mis en place qui s’appuiera sur la loi d’orientation sur les téléservices ainsi que sur un certain nombre d’autres expériences menées dans certains pays africains.

La liste des sites web ministériels s’allonge

Les ministères de l’Agriculture et de la Justice possèdent désormais leur propre site Web renforçant ainsi la présence de l’administration sur Internet. De plus, grâce à un financement du CRDI, le ministère de la Jeunesse est en train de développer un site dont la maquette a été présentée lors de la 14ème FIDAK. Tous ces nouveaux sites sont identifiables par une adresse normalisée comportant le nom du ministère suivi du nom de domaine « .gouv.sn », propre au gouvernement sénégalais, qui permet d’attester de leur caractère officiel. A cette occasion, il faut saluer l’effort de rationalisation fait par le Gouvernement qui, par la voix du Premier ministre Moustapha Niasse, a récemment adressé une circulaire à tous les ministres afin de les inviter à ce conformer à un schéma de structuration des noms de domaines administratifs. L’application de cette circulaire devrait permettre de rompre avec l’anarchie qui régnait jusqu’à présent en la matière.

Ministère de l’Agriculture : http://www.agric.gouv.sn/
Ministère de la Justice : http://www.justice.gouv.sn
Ministère de la Jeunesse : http://www.jeunesse.gouv.sn/
Site du Gouvernement : http://www.gouv.sn/
Circulaire relative à la structuration des noms de domaines administratifs cliquez ici


Infrastructures et services


Augmentation imminente de la bande passante internationale à 34 Mbps

A l’occasion du forum sur le commerce électronique organisé le 3 novembre 2000 dans la salle de conférence du Technopole, il a été réitéré que l’augmentation de la bande passante internationale de la SONATEL à 34 Mégabits par seconde (Mbps) était imminente. A ce jour, celle-ci dépasse tout juste les 4 Mbps, avec 2 Mbps sur Téléglobe, 2 Mbps sur OpenTransit et 64 Kbps sur MCI. L’élargissement de la bande passante internationale est une vieille revendication des opérateurs du secteur (ISP, entreprises de téléservices, projet de télé-enseignement et de télémédecine, etc.) dont les activités professionnelles sont freinées voire rendues impossible par l’étroitesse de la bande passante ainsi que des internautes qui se connectent à des vitesses extrêmement lentes avec toutes les conséquences qui en résultent en matière d’augmentation des coûts de télécommunications.

Vers un nouveau partenariat entre les télécentres et la Sonatel

A l’occasion de la journée nationale des télécentres privés organisée par le Syndicat National des Télécentres Privés (SYNTS) en partenariat avec la Sonatel, l’idée d’un nouveau partenariat a été lancée. La Sonatel compte notamment encadrer et former les gérants de télécentres privés afin de les aider à diversifier leur offre de services, notamment en fournissant des prestations reposant sur l’utilisation d’Internet. A cette occasion, les représentants des propriétaires de télécentres privés ont demandé à la Sonatel de réduire le prix de l’unité de base de 50 à 30 FCFA et à l’Etat de ramener le taux de la Tva de 20 à 10% de manière à compenser les pertes de recettes liées à la baisse du prix du téléphone opérées ces derniers temps. Les 8300 télécentres privés que compte le pays détiennent 12% des lignes de la Sonatel équivalant à 7% de son parc total et emploient près de 16400 personnes.

Sonatel : http://www.sonatel.sn/

Taftaf.com, premier site de commerce électronique au Sénégal

Lancé à la fin du mois de novembre, Taftaf.com est le premier site de commerce électronique à être véritablement opérationnel au Sénégal. Site marchand de la société Diaogo, une SARL au capital de 5.000.000 Fcfa dont le siège social se trouve à Dakar, Taftaf est spécialisé dans la vente de produits d’art et d’artisanat africains. Bénéficiant du label Télécommerce, un site sous contrat avec France Télécom, Taftaf autorise des transactions sécurisées reposant sur le cryptage du numéro de carte de paiement et la non circulation sur les réseaux des coordonnées bancaires des clients. La livraison des produits est assurée par transport express via la société Universal Postal Service (UPS).

Taftaf : http://www.taftaf.com/
Télécommerce : http://www.telecommerce.fr/
UPS : http://www.ups.com/

La Sonatel baisse de 20% le prix des communications du fixe vers le mobile

Depuis le 24 novembre 2000, la Sonatel a baissé de 20% le prix de ces communications d’un téléphone fixe vers un téléphone mobile. Désormais, le coût de la minute de communication est de 160 FCFA en heures pleines et de 90 FCFA en heures creuses soit une économie de 40 FCFA par minute par rapport aux anciens tarifs. Le tarif des communications d’un téléphone mobile vers un téléphone mobile reste inchangé.

Sentel lance la convergence entre la téléphonie mobile et Internet

Sentel GSM a lancé un nouveau servie dénommé HelloNET organisant la convergence entre la téléphonie mobile et Internet. Ainsi, il est désormais possible aux abonnés de Sentel de :

- recevoir des messages vocaux en cas d’inaccessibilité sur le réseau GSM ;
- échanger des messages SMS entre abonnés Sentel ;
- envoyer des messages SMS vers une adresse électronique ;
- envoyer des messages de 160 caractères maximum du web vers un mobile ;
- avoir une adresse électronique sur laquelle tous les messages reçus sont automatiquement notifiés sur le téléphone mobile de l’abonné ;
- créer et héberger des sites et pages web ;
- référencer son site web dans les annuaires de recherche internationaux ;
- mettre des bannières publicitaires sur le site d’HelloNet.

HelloNet : http://www.everyday.sn/
Sentel GSM : http://www.sentelnet.com/


Projets


Le Soleil envisage d’offrir de l’information en direct sur Internet

Lors du dîner-débat organisé par l’Amicale des cadres de la RTS (ACARTS), le 3 novembre 2000 sur le thème « Médias et nouvelles technologies de l’information et de la communication », le nouveau Directeur du Soleil, El Hadj Kassé, a fait part de son projet de recruter des dizaines de jeunes pour diffuser de l’information en temps réel sur le site Internet du Soleil. Ce dîner- débat a réuni un certains nombre de personnalités parmi lesquelles le Ministre de la Culture et de la Communication, Mamadou Diop Decroix, le Directeur Général de l’Agence Panafricaine des Presse, Babacar Fall, le Directeur général de la RTS, Guila Thiam ainsi que Marie Angélique Savané. Cette dernière a mis l’accent sur la nécessité de former les ressources humaines car le Sénégal ne saurait occuper une place de choix dans la société de l’information et du savoir avec un taux d’analphabétisme avoisinant les 69%.

Le Soleil : http://www.lesoleil.sn/

Le ministère de l’Education nationale réfléchit à un schéma d’informatisation

Le 31 octobre 2000, le ministère de l’Education nationale a organisé un séminaire de réflexion en vue de la mise sur pied d’un schéma directeur pour l’informatisation de ses services. Regroupant les inspecteurs d’Académie et les responsables des directions centrales, dans le cadre de l’appui fourni par le projet « Partenariat pour l’Efficacité de l’Ecole Sénégalaise » (PEES), ce séminaire s’inscrit dans les plans de modernisation des outils de travail du ministère de l’Education nationale.


Rendez-vous


La 17ème édition du FESPACO s’intéressera aux nouvelles technologies

La 17ème édition du FESPACO qui se déroulera du 24 février au 3 mars 2001 à Ouagadougou (Burkina Faso) sera organisée sur le thème « Cinéma et nouvelles technologies ». Elle abritera à cette occasion un salon sur les nouvelles technologies de l’image et du son. Outre l’exposition, des ateliers permettront aux professionnels d’échanger avec les promoteurs des nouvelles technologies et d’expérimenter des applications concrètes.

FESPACO : http://www.fespaco.bf/


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INTERNET EN CHIFFRES

- Bande passante internationale : 172 Gbps
- 4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
- 19 266 179 abonnés Internet

  • 18 595 500 abonnés 2G+3G+4G (96,58%)
    • 2G : 12,95%
    • 3G : 24,60%
    • 4G : 62,45%
  • 334 642 abonnés ADSL/Fibre (1,71%)
  • 334 875 clés et box Internet (1,71%)
  • 1162 abonnés aux 4 FAI
  • Internet fixe : 1,74%
  • Internet mobile : 98,26%

- Liaisons louées : 3971

- Taux de pénétration des services Internet : 106,84%

(ARTP, 30 septembre 2023)

- Débit moyen de connexion mobile : 23, 10 Mbps
- Débit moyen de connexion fixe : 21, 77 Mbps

(Ookla, 31 janvier 2023)


- 9 749 527 utilisateurs
- Taux de pénétration : 56,70%
(Internet World Stats 31 décembre 2021)


- + de 10 000 noms de domaine actifs en .sn
(NIC Sénégal, décembre 2023)

TÉLÉPHONIE EN CHIFFRES


Téléphonie fixe

- 3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
- 382 721 abonnés
- 336 817 résidentiels (88,01%)
- 45 904 professionnels (11,99%)
- Taux de pénétration : 1,67%

(ARTP, 30 septembre 2023)

Téléphonie mobile

- 3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
- 21 889 688 abonnés
- Taux de pénétration : 123,34%

(ARTP, 30 septembre 2023)

FACEBOOK

3 050 000 utilisateurs

Taux de pénétration : 17,4%

- Facebook : 2 600 000

- Facebook Messenger : 675 200

- Instagram : 931 500

- LinkedIn : 930 000

- Twitter : 300 000

(Datareportal, Janvier 2023)

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