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Banques : Les nouvelles technologies dopent les rendements

mardi 15 mai 2018

La Révolution digitale n’a pas épargné le secteur financier, bouleversant son mode de fonctionnement. Banques et institutions de microfinance ont adapté leurs produits aux exigences du numérique.

Avec l’évolution des services financiers, explique Moustapha Diop, directeur général de Solution informatique durable (Solid), les employés travaillent avec deux fois plus d’équipements qu’il y a cinq ans. L’ère de l’agent croulant sous les piles de papiers et du client préoccupé par ses documents bancaires est en train de céder la place à l’ordinateur, au smartphone et à la tablette.

« Avant, le banquier n’avait aucun lien direct avec le client, dit-il. Aujourd’hui, on peut parler à distance avec le client, lui proposer les produits les plus adaptés, travailler 24h/24 avec ses collaborateurs ». Les banquiers d’aujourd’hui recourent aux Sms, aux e-mails, aux réseaux sociaux pour proposer, suivre ou exécuter des services financiers. Ce qui multiplie par 10 le volume des données tous les cinq ans, selon Microsoft (Big data boolist, 2012). « L’informatique est au cœur de l’activité bancaire. On ne peut pas gérer les clients, être à jour, avoir de la mobilité sans une infrastructure informatique performante », confie sous l’anonymat le responsable de la sécurité du réseau informatique d’une banque de la place.

Avec le mobile, la croissance multipliée par 3

Grâce aux appareils mobiles, la croissance attendue dans le secteur de la banque en ligne entre 2012 et 2016 a été multipliée par trois (3), à en croire American Banker (Mobile banking grow 300%, année 2012). Accenture nous apprend que les banques qui développent bien des modèles de banque en ligne, de présence sur les réseaux sociaux et sur tous les canaux peuvent faire passer du simple au double la croissance de leur chiffre d’affaires (de 4 % 8 %). Aussi, ces banques peuvent, par ricochet, réduire les coûts de services de 20% ou plus. Pour conserver leurs données, 72 % des entreprises sur les marchés de capitaux envisagent de recourir au Cloud, selon Cdw dans son étude « Top tech trends for capital markets » (2014).

Mobilité et investissements

La Révolution digitale permet d’avoir une meilleure visibilité sur les risques financiers et les performances d’une banque, déclare Moustapha Diop. Mais aussi, elle permet de travailler en tout lieu et avec n’importe quel appareil mobile. Disposer d’équipements adéquats en est une préalable nécessité. Cet investissement dans le matériel n’est pas à perte, dit-il, citant Forester Consulting, car une plateforme de productivité peut être amortie en sept mois.

Pour tirer profit du numérique, M. Diop invite les entreprises à disposer, à côté d’un analyste en investissements et d’un chargé de clientèle, d’un responsable de la conformité. Le rôle de ce dernier consiste à éviter les problèmes de conformité en vérifiant que les appareils sont bien gérés et que les données des clients sont sécurisées. C’est lui aussi qui agit rapidement pour répondre aux demandes d’information, qui corrige les erreurs et évite qu’elles se reproduisent, et qui vérifie que le Cloud répond aux exigences des services financiers, dit-il. Le trio composé du chargé de clientèle, de l’analyste en investissement et du responsable de conformité peut donner de bons résultats à condition de bien investir le digital. Le premier peut réaliser un gain de 4% de chiffre d’affaires si la banque prend en compte la mobilité, les réseaux sociaux et autres canaux. Et aussi économiser 20 % sur les coûts des services. Le second peut engranger 8,5% de gain de temps dans la prise de décision et économiser 4,12 millions d’euros, selon une étude de Forrester Consulting citée par Moustapha Diop. Le troisième peut aussi réduire les coûts de conformité de 6,8% et réduire de 73% le nombre de failles dans les données, selon la même étude. Par ailleurs, d’après une étude de Cogent Research intitulée « Social media’s impact on personal finance » publiée il y a cinq ans, 34 % des investisseurs utilisent les réseaux sociaux pour des investissements financiers personnels. Cependant, toutes ces activités gravitant autour de l’informatique produisent une quantité importante de données à exploiter, à gérer et parfois à vendre.

M. Ciss

(Source : Le Soleil, 15 mai 2018)

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