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Babacar Touré, Président du CNRA : « Ma mission n’est pas d’être le gendarme des médias »

vendredi 14 septembre 2012

Régulation des médias

Babacar Touré a officiellement pris les rênes du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA). La cérémonie de passation de service entre le nouveau président et Nancy Nancy Ndiaye Ngom, la présidente sortante s’est déroulée hier, jeudi 13 septembre, au siège de l’institution. Occasion pour Babacar Touré, en plus de donner des gages, de rappeler qu’il n’est point là pour jouer le gendarme des médias.

Nancy Ndiaye Gom s’en va, Babacar Touré arrive. Après sa nomination survenue, vendredi 7 septembre, le nouveau président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) a été officiellement installé dans ses fonctions hier, jeudi 13 septembre, en présence de nombreuses personnalités dont les conseillers sortants. Occasion pour Babacar Touré de rassurer tous les professionnels et acteurs des médias. D’emblée il a précisé que sa « mission n’est pas d’être le gendarme des médias. Nous privilégierons une approche pédagogique car il y a beaucoup de fautes qui sont commises par ignorance et faute de débat d’idées. Nous sommes ouverts à toutes les recommandations, les avis ».

Convaincu qu’il faut « être juste avant d’être généreux » est se garder de « tout corporatisme », Babacar Touré a promis de « traiter tout le monde avec équité, d’être juste et respecter toutes les opinions ». Mais cela suppose une collaboration respectueuse de tous. Et pour cela, il a préconisé l’auto régulation. « Si chacun d’entre nous est un régulateur pour soi et pour nous, je crois que tout le monde sera régulateur de chacun et chacun le régulateur de tout le monde. L’Etat a son rôle à jouer et la société aussi ».

Seulement, si cette tâche dépend de chacun et de tous, « la première régulation, notamment dans les médias, c’est des règles très simples qui relèvent de l’éthique et de la déontologie. Chacun est son propre régulateur s’il souscrit et applique les règles éthiques et déontologiques qui régissent les médias et les acteurs des médias », a-t-il rappelé.
La régulation est aussi sociale, a indiqué le nouveau président du Cnra. Aussi a-t-il précisé : « La régulation sociale, c’est la régulation de la société et l’ensemble des valeurs positives des systèmes de représentation, des modes d’intervention, de consommation, de comportement, des principes qui permettent de vivre en commun dans une société plurielle et pluraliste où les différences sont le ferment de l’enrichissement des uns et des autres, où il n’y a pas de position hégémonique ou dominante parce qu’on appartient à telle ou telle catégorie, segment ».

C’est pourquoi Babacar Touré se veut l’avocat des minorités oubliées dans les médias. « Nous sommes dans une société où la diversité n’est pas toujours prise en compte. Et il y a des espaces et des pratiques dominantes où il y a même des groupes pour lesquels il y a pratiquement un écran noir. Et pourtant ce sont nos compatriotes dont les langues ne sont pas parlées dans les médias, dans les moyens de communication de masse et qui ne font que l’objet de curiosité anthropologique ou touristique. Et après on s’étonne que les gens se sentent exclus ou n’ont pas le sentiment national. Il faut travailler à élever le niveau de conscience, de culture et de connaissance de nos sociétés, la recherche de la vérité dans les faits » tout en veillant à l’implication de tous les acteurs concernés par la régulation de l’audiovisuel.

Mieux, a-t-il expliqué, « personne ne doit se sentir exclu », dans cette volonté du conseil qu’il dirige de « construire une nation », car « la régulation doit être l’affaire de tout le monde. Ce qui nous intéresse, c’est la régulation de la société, les valeurs et principes qui nous permettent de vivre en commun. Les valeurs qui feront de nos différences une source d’enrichissement, pas de domination hégémonique. C’est cela la régulation », a-t-il affirmé.

Auparavant, son prédécesseur, Nancy Ndiaye Ngom a souligné qu’elle a toujours considéré les médias comme des partenaires « car sans journalistes il n’y aurait pas eu de régulation. Dès le départ nous l’avons conçu comme un partenariat, une collaboration. Et c’est dans cet esprit là que nous avons toujours privilégié la concertation, le respect de tout un chacun, des règles, des personnes, du devoir et de la parole donnée ».

Cependant, « ça n’a pas été facile, ce serait un euphémisme que de le dire et d’insister, nous avons eu ensemble avec l’ensemble de ces hommes et ces femmes à surmonter énormément d’obstacles. Et nous l’avons fait avec succès », a-t-elle relevé.

Nancy Ndiaye Ngom a prié pour la réussite de son successeur, réussite qui sera un défi de tous les jours pour Babacar Touré dont elle a magnifié le « sens de l’éthique, du devoir et de la loyauté. Le personnel a la chance de pouvoir être au tour d’un homme avec qui il est bon de pouvoir collaborer ».

Le CNRA, depuis sa création il y a plus d’une décennie, est pour la première fois dirigé par un professionnel des médias, sa présidence étant jusqu’ici réservée à des juristes de formation. Démarré en 2006 pour six ans non renouvelables et non révocables, le mandat de la présidente du CNRA et de ses conseillers prend fin aujourd’hui, 14 septembre. Bon vent au nouveau président et à son équipe !

Ibrahima Diallo

(Source : Sud Quotidien, 14 septembre 2012)

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