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Avis trimestriel 2017 : Le CNRA diffuse les dysfonctionnements des médias

dimanche 21 mai 2017

Régulation des médias

Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) a publié hier son premier avis trimestriel. Comme il est de coutume, les dysfonctionnements notés dans les programmes des médias y sont relevés et des recommandations faites.

‘’Les médias servent de plus en plus de caisse de résonance aux drames quotidiens des populations en situation de détresse. Ils font la promotion d’une forme ‘’d’esthétique de l’insoutenable’’, particulièrement dans le traitement des faits divers. Certains contenus audiovisuels exposent des consciences innocentes et portent souvent atteinte à la cohésion nationale, à l’intégrité du territoire et au respect des institutions républicaines.’’ Ces propos sont du collège du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) dont l’avis trimestriel est parvenu hier à EnQuête. Cette conclusion découle d’un monitoring fait sur un échantillonnage portant sur ‘’3 587 contenus audiovisuels diffusés par 5 radios et 10 télévisions, selon les critères suivants : langue utilisée, format des programmes, thématique abordée, signalétique’’.

En outre, le constat fait sur le traitement des faits divers pose le problème de ‘’la place de l’éthique et de la déontologie, de la protection du jeune public’’ dans les programmes audiovisuels. Selon l’institution dirigée par Babacar Touré, les animateurs de ces émissions abordent des sujets graves ou sensibles ‘’sans précaution ni compassion’’. Ainsi, ils ‘’n’ont cure de l’impact que peut avoir l’évocation de scènes ou de situations insoutenables et, sans hésiter, se livrent à des commentaires et/ou plaisanteries déplacés, destinés au public’’, se désole le CNRA. Celui-ci s’inquiète également de la ‘’programmation à des heures indues de contenus à caractère violent et/ou inapproprié sans signalétique. L’évocation de la drogue, du suicide, de l’inceste, de la violence conjugale, de la violence envers les enfants, les infanticides, les meurtres, les actes sexuels’’.

Le CNRA leur reproche également le non-respect de la vie privée, de l’honneur et de l’intégrité de la personne humaine ainsi que celui de la présomption d’innocence. Selon les régulateurs des médias, d’aucuns incitent leurs téléspectateurs ou auditeurs à avoir des pratiques ou comportements inciviques ou délinquants. C’est pour cela qu’ils leur rappellent la nécessité de ‘’veiller à respecter une présentation honnête, impartiale et objective des questions et sujets traités et assurer l’expression des différents points de vue’’. En fait, il a été remarqué une absence de l’équilibre dans le traitement de l’information. A cela s’ajoute, dans le même ordre d’idées, un ‘’non-respect du pluralisme de l’expression des courants de pensée et d’opinion, de l’accès pluraliste des formations politiques, des syndicats et des organisations de la société civile à l’antenne’’.

‘’Publicités non conformes à la vérité’’

Aux médias audiovisuels, le CNRA rappelle l’importance de ‘’veiller au respect des dispositions des lois, règlements et cahiers des charges interdisant la publicité servant les intérêts de soi-disant guérisseurs et, plus globalement, à la conformité des messages publicitaires aux exigences de vérité, de décence, de protection des consommateurs et des couches vulnérables, de même qu’au souci de la santé des populations en ce qui concerne la publicité des produits destinés à la dépigmentation (éclaircissants)’’. En effet, des publicités jugées par le CNRA comme non conformes à la vérité, à la décence, au respect de la personne humaine ainsi que de sauvegarde de la santé des populations sont diffusées sur plusieurs chaînes.

Bigué Bob

(Source : Enquête, 21 mai 2016)

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