OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Batik > Archives des éditoriaux > Année 2015 > Au-delà du passage à la 4G, il faut définir une politique nationale du très (…)

Au-delà du passage à la 4G, il faut définir une politique nationale du très haut débit

mardi 31 mars 2015

Editorial

Le 31 mars 2015, le ministère des Télécommunications et des Postes a officiellement annoncé la fin de la période expérimentale qui avait été accordée aux opérateurs de téléphonie mobile évoluant au Sénégal pour procéder au déploiement de la 4G. Initialement prévue pour s’achever le 31 décembre 2014, cette phase-pilote fut lancée en grande pompe par la Sonatel le 10 octobre 2013, avant même que l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) n’en informe le grand public. Le 3 décembre 2014, Tigo Sénégal, annonça à son tour qu’il allait expérimenter la 4G alors que l’on était à 28 jours de la fin de la phase expérimentale. Finalement, en janvier 2015, le Premier ministre donna instruction à l’ARTP de prolonger la phase d’expérimentation de la 4G jusqu’au 31 mars 2015. Dans ce cadre, la Sonatel couvrit une quarantaine de sites répartis entre Dakar et Saly, sans parler du déploiement occasionnel de la 4G lors du Magal de Touba. De son côté, Tigo se limitât à Dakar, couvrant les quartiers des Almadies et de l’aéroport, Ouakam, Fann-Résidence et ainsi que le Plateau avec également un déploiement à Touba pendant le Magal. Pour des raisons qu’il n’a pas jugées utile de rendre publiques, Expresso n’a pas participé à cette phase expérimentale. En fait, ce « forfait » n’est sans doute pas étranger aux mauvais résultats enregistrés par le troisième opérateur de téléphonie mobile dont les parts de marchés stagnent depuis plusieurs années. Après la fin de cette phase expérimentale, dont les opérateurs doivent communiquer les enseignements à l’ARTP, les autorités ont décidé de se faire accompagner par un cabinet international afin de lancer un appel d’offres pour l’attribution des fréquences de la 4G, non satisfaites qu’elles ont été par les propositions faites par les opérateurs présents sur le marché. Selon le communiqué officiel diffusé par le ministère des Postes et des Télécommunications, le processus devrait prendre fin d’ici la fin de l’année 2015. Espérons simplement qu’il se déroulera dans la transparence la plus totale et qu’il ne trainera pas en longueur. En effet, nombre de pays africains, avec lesquels nous sommes souvent en concurrence dans le domaine des TIC, ont déjà introduit la 4G qu’il s’agisse tels la Namibie, l’Ile Maurice, l’Afrique du Sud, le Nigeria, l’Ouganda, la Tanzanie, l’Algérie, l’Angola, le Ghana, le Rwanda, la Côte d’ivoire, le Gabon, le Maroc, les Seychelles, le Kenya, le Lesotho, le Botswana, le Tchad, la Zambie, le Zimbabwe et même la Mauritanie ! Cela étant, déployer la 4G est une condition nécessaire mais pas suffisante pour mettre le Sénégal sur les rails de l’émergence. Au-delà, il faut penser dès à présent à mettre en place d’une infrastructure nationale en fibre optique à très haut débit (THD) couvrant toutes les capitales régionales et départementales. Luxe superflu dirons certains ? Que nenni leur disons-nous car il en va tout d’abord de la mise en œuvre d’une véritable politique de lutte contre la fracture numérique, question qui, au-delà des incantations déclamées pendant la décennie précédente, n’a jamais reçu une réponse adéquate. Or, aujourd’hui, ne serait-ce qu’avec l’Université virtuelle du Sénégal (UVS) qui compte déjà près de 7000 étudiants à travers le pays et l’utilisation croissante des TIC pour l’éducation (TICE) dans les écoles, les collèges et les lycées, cette dimension ne saurait être ignorée plus longtemps. Il s’agit également, et surtout, de rendre nos entreprises plus compétitives, particulièrement celles qui s’investissent dans la création de services à valeur ajoutée TIC, dans un contexte caractérisé par l’intégration régionale et la mondialisation. Il nous faut par ailleurs rendre notre pays plus attractif pour les investisseurs étrangers en leur offrant des infrastructures de télécommunications de classe mondiale. Last but not least, cette infrastructure à très haut débit, composante indispensable d’une politique d’aménagement numérique du territoire qui reste à définir, devrait être le support sur lequel reposera la fourniture de services, qu’il s’agisse de procédures administratives dématérialisées destinées aux citoyens et aux entreprises, de prestations de télémédecine apportant une réponse à la concentration des spécialistes à Dakar, sans parler de tous les services à valeur ajoutée qui devraient progressivement voir le jour et intéresser tous les segments de la société. Le passage à la 4G ne devrait donc être que le prélude à la définition d’une politique nationale de développement du très haut débit, qu’il soit mobile ou terrestre, faute de quoi l’émergence restera un vœu pieux.

Alex Corenthin
Secrétaire aux relations internationales

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4333/5092 Régulation des télécoms
  • 349/5092 Télécentres/Cybercentres
  • 3552/5092 Economie numérique
  • 1845/5092 Politique nationale
  • 5092/5092 Fintech
  • 515/5092 Noms de domaine
  • 1740/5092 Produits et services
  • 1445/5092 Faits divers/Contentieux
  • 738/5092 Nouveau site web
  • 4863/5092 Infrastructures
  • 1644/5092 TIC pour l’éducation
  • 186/5092 Recherche
  • 242/5092 Projet
  • 3211/5092 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1758/5092 Sonatel/Orange
  • 1620/5092 Licences de télécommunications
  • 276/5092 Sudatel/Expresso
  • 1042/5092 Régulation des médias
  • 1359/5092 Applications
  • 1113/5092 Mouvements sociaux
  • 1666/5092 Données personnelles
  • 132/5092 Big Data/Données ouvertes
  • 648/5092 Mouvement consumériste
  • 358/5092 Médias
  • 644/5092 Appels internationaux entrants
  • 1576/5092 Formation
  • 92/5092 Logiciel libre
  • 2046/5092 Politiques africaines
  • 1092/5092 Fiscalité
  • 166/5092 Art et culture
  • 575/5092 Genre
  • 1640/5092 Point de vue
  • 1097/5092 Commerce électronique
  • 1455/5092 Manifestation
  • 314/5092 Presse en ligne
  • 126/5092 Piratage
  • 206/5092 Téléservices
  • 877/5092 Biométrie/Identité numérique
  • 303/5092 Environnement/Santé
  • 450/5092 Législation/Réglementation
  • 353/5092 Gouvernance
  • 1811/5092 Portrait/Entretien
  • 144/5092 Radio
  • 774/5092 TIC pour la santé
  • 340/5092 Propriété intellectuelle
  • 59/5092 Langues/Localisation
  • 1035/5092 Médias/Réseaux sociaux
  • 2008/5092 Téléphonie
  • 191/5092 Désengagement de l’Etat
  • 1155/5092 Internet
  • 114/5092 Collectivités locales
  • 397/5092 Dédouanement électronique
  • 1116/5092 Usages et comportements
  • 1030/5092 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 554/5092 Audiovisuel
  • 3335/5092 Transformation digitale
  • 382/5092 Affaire Global Voice
  • 157/5092 Géomatique/Géolocalisation
  • 312/5092 Service universel
  • 662/5092 Sentel/Tigo
  • 178/5092 Vie politique
  • 1620/5092 Distinction/Nomination
  • 34/5092 Handicapés
  • 684/5092 Enseignement à distance
  • 676/5092 Contenus numériques
  • 587/5092 Gestion de l’ARTP
  • 181/5092 Radios communautaires
  • 1733/5092 Qualité de service
  • 424/5092 Privatisation/Libéralisation
  • 132/5092 SMSI
  • 463/5092 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2802/5092 Innovation/Entreprenariat
  • 1319/5092 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/5092 Internet des objets
  • 170/5092 Free Sénégal
  • 520/5092 Intelligence artificielle
  • 206/5092 Editorial
  • 26/5092 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous