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Au-delà du développement de l’infrastructure

mardi 30 novembre 2004

Ces dernières semaines, les internautes et les professionnels ont pu se réjouir à l’annonce de deux bonnes nouvelles à savoir d’une part la mise sur pied d’un comité de pilotage pour le déploiement de l’Internet nouvelle génération à très haut débit dit « Internet 2 » et le passage de la bande passante Internet internationale de 310 Mbps à 465 Mbps. Ces deux informations, qui vont dans le sens de l’amélioration sans cesse nécessaire de l’infrastructure de télécommunications, sont bien entendu à saluer en ce qu’elles permettent de coller à l’évolution technologique et de satisfaire voire d’anticiper les besoins en bande passante. Cela étant, force est de constater que si l’infrastructure nationale de télécommunications reste une des toutes premières du continent africain, il est loin d’en être de même en matière de développement du secteur des TIC et de niveau d’utilisation de ces dernières dans les différentes sphères de la société. Depuis plusieurs années, le nombre d’abonnés à Internet stagne entre 15 et 20.000 et le nombre d’internautes se situe toujours entre 100.000 et 150.000 ce qui est bien peu ramené aux dix millions de Sénégalais et de Sénégalaises que compte le pays (soit à peine plus de 1% de pénétration selon les critères de l’IUT). Ces indicateurs mesurent les faibles résultats des politiques menées dans le domaine des TIC depuis maintenant près de 10 ans. A titre de comparaison, grâce à une politique hardie, la Corée du sud a fait passer, en 5 ans, le nombre d’utilisateurs d’Internet de 2% de sa population à 65%. Or il faut bien se rendre compte que sans utilisation intensive des TIC dans tous les domaines d’activités, le secteur des TIC lui même ne pourra guère se développer et l’économie sénégalaise sera de moins en moins compétitive dans le monde globalisé dans lequel nous vivons aujourd’hui. Il est donc grand temps qu’une véritable stratégie nationale, déclinée en autant de stratégies sectorielles que nécessaire, soit élaborée, validée, dotée des moyens requis par sa mise en œuvre et effectivement matérialisée sur la base d’un échéancier précis tout en faisant l’objet d’un suivi et d’une évaluation rigoureux et réguliers. Si les TIC doivent être un des principaux leviers du développement économique et social du pays comme l’a déclaré le Premier ministre dans son discours de politique générale, alors il devient urgent de s’atteler à cette tâche et éviter de se limiter à des initiatives parcellaires et donc forcément non structurantes. En la matière, il n’y a en effet pas de miracles. Lorsqu’en 1997 la France a constaté qu’elle était en retard sur les autres pays occidentaux en termes de niveau d’utilisation des TIC, le Premier ministre de l’époque, Lionnel Jospin, a pris une décision politique volontariste en lançant le Programme d’action gouvernemental pour la société de l’information (PAGSI) visant à « Préparer l’entrée de la France dans la Société de l’information » et les résultats n’ont pas tardé à se faire sentir. Dans notre pays où le secteur privé national est à la fois peu éveloppé et fragile, comme l’a récemment montré la crise provoquée par le projet d’arrêté Sarkozy sur les centres d’appels, il est grand temps que l’Etat mette en œuvre de grands chantiers numériques structurants, seuls capables de donner une impulsion significative au secteur et permettre au Sénégal de tirer pleinement profit des opportunités offertes par les technologies de l’information et de la communication sur le plan économique culturel et social. A trop continuer de tergiverser, notre infrastructure de télécommunications, dont nous sommes si fiers à juste titre, risque de connaître le même sort que les barrages sur le Fleuve Sénégal à savoir représenter un formidable investissement largement sous-utilisé faute d’avoir pris les mesures d’accompagnement nécessaires. Alors il est grand temps d’aller au-delà du développement de l’infrastructure et de se pencher résolument sur la mise en œuvre d’applications et de services capables de la rentabiliser.

Amadou Top
Président d’OSIRIS

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