OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2017 > Juillet 2017 > Au Sénégal, les corrigés du bac étaient disponibles sur WhatsApp avant les (…)

Au Sénégal, les corrigés du bac étaient disponibles sur WhatsApp avant les épreuves

jeudi 6 juillet 2017

Faits divers/Contentieux

Les fuites, massives, discréditent tout le système éducatif du pays. Les épreuves de français, d’histoire et de géographie reprendront le 10 juillet.
Des élèves de l’école Immaculée-Conception de Dakar en 1996, à l’époque où les corrigés du bac n’étaient pas disponibles sur les réseaux sociaux avant les épreuves.

Ecole Immaculée-Conception de Dakar, mardi 4 juillet, il est 15 heures passées de quinze minutes lorsqu’un candidat au bac est repéré par le surveillant en train de consulter sur son portable les corrigés des épreuves d’histoire et de géographie qu’il est précisément en train de passer. « L’élève a reçu les corrigés par WhatsApp et s’est mis à les recopier avec une précipitation qui a suscité la curiosité du surveillant », confie sous couvert de l’anonymat un membre du jury de l’institution scolaire contacté par Le Monde Afrique. Puis tout est allé très vite. L’élève a été arrêté séance tenante et conduit au commissariat de la police centrale de Dakar, où il a été placé en garde à vue.

Evidemment, ce n’était pas un cas isolé. La découverte de la triche à l’école Immaculée-Conception allait déclencher un tsunami qui secoue désormais tout le système éducatif sénégalais. Le lendemain, les professeurs se sont aperçus de l’ampleur des dégâts. Cela a fuité de partout. « C’est vers 9 heures du matin que nous avons reçu l’information des autorités de l’Office du bac d’arrêter le déroulement des épreuves de français en raison de fuites dans plusieurs centres du pays », explique Saliou Bane, surveillant au cours Sacré-Cœur.

Crédibilité sapée

« Des candidats avaient déjà commencé à se pencher sur le sujet, ils avaient les corrigés des épreuves sur leur smartphone », renseigne Aliou Ngom, professeur de mathématiques. Il confie également que des collègues à lui ont été sollicités la veille par des élèves sur des questions qu’ils ont retrouvées le lendemain dans l’épreuve de français. « Les sujets ont commencé à circuler sur les réseaux sociaux, surtout WhatsApp, depuis le lundi soir et des amis m’ont envoyé les épreuves d’histoire et de géographie », confie Astou Ndiaye, élève en terminale L2.

L’arrêt de l’examen a été immédiat sur l’ensemble du territoire national avant de reprendre partiellement le soir. Un point de presse tenu mercredi à midi par Babou Diakham, le directeur de l’Office du bac, structure chargée de l’organisation de l’examen. Il a reconnu les fraudes et annoncé la reprise des épreuves de français, d’histoire et de géographie le 10 juillet. « Pour l’instant, une plainte a été déposée et une enquête judiciaire et administrative a été ouverte pour situer les responsabilités », a déclaré Babou Diakham, en poste depuis 1999.

Un malaise profond

Depuis les épreuves anticipées de philosophie le 7 juin, les fuites se multiplient au baccalauréat sénégalais avec un point de non-retour atteint ce mercredi 5 juillet, engendrant l’annulation de l’épreuve de français.
Ces fraudes répétitives portent un sacré coup à la crédibilité de cet examen réputé être le plus sérieux du Sénégal. « Ce qui se passe au bac est révélateur d’un malaise profond qui s’empare de l’enseignement dans le pays. Depuis quelques années, les fraudes se multiplient sur l’ensemble des examens du pays. Mais l’Etat, hormis quelques arrestations par-ci, quelques sanctions par-là, n’a jamais montré une réelle volonté de résoudre le mal à la racine », se désole le professeur Aliou Ngom.

Le 8 juin, au lendemain de l’épreuve anticipée de philosophie, la Coordination des enseignants et examinateurs en philosophie (CEEP) avait alerté sur l’existence de fuites. S’inscrivant en faux, le ministre sénégalais de l’enseignement supérieur et de la recherche, Mary Teuw Niane, avait porté plainte contre X pour diffusion de fausses nouvelles. Les événements des 4 et 5 juillet donnent finalement raison aux profs de philo.

Amadou Ndiaye

(Source : Le Monde, 6 juillet 2017)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2139/2260 Régulation des télécoms
  • 173/2260 Télécentres/Cybercentres
  • 1562/2260 Economie numérique
  • 814/2260 Politique nationale
  • 2260/2260 Fintech
  • 254/2260 Noms de domaine
  • 820/2260 Produits et services
  • 692/2260 Faits divers/Contentieux
  • 366/2260 Nouveau site web
  • 2168/2260 Infrastructures
  • 824/2260 TIC pour l’éducation
  • 92/2260 Recherche
  • 121/2260 Projet
  • 1431/2260 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 881/2260 Sonatel/Orange
  • 783/2260 Licences de télécommunications
  • 132/2260 Sudatel/Expresso
  • 469/2260 Régulation des médias
  • 619/2260 Applications
  • 497/2260 Mouvements sociaux
  • 761/2260 Données personnelles
  • 60/2260 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2260 Mouvement consumériste
  • 179/2260 Médias
  • 322/2260 Appels internationaux entrants
  • 698/2260 Formation
  • 51/2260 Logiciel libre
  • 856/2260 Politiques africaines
  • 408/2260 Fiscalité
  • 84/2260 Art et culture
  • 284/2260 Genre
  • 703/2260 Point de vue
  • 484/2260 Commerce électronique
  • 702/2260 Manifestation
  • 156/2260 Presse en ligne
  • 64/2260 Piratage
  • 102/2260 Téléservices
  • 442/2260 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2260 Environnement/Santé
  • 156/2260 Législation/Réglementation
  • 167/2260 Gouvernance
  • 849/2260 Portrait/Entretien
  • 72/2260 Radio
  • 338/2260 TIC pour la santé
  • 133/2260 Propriété intellectuelle
  • 29/2260 Langues/Localisation
  • 502/2260 Médias/Réseaux sociaux
  • 920/2260 Téléphonie
  • 95/2260 Désengagement de l’Etat
  • 486/2260 Internet
  • 57/2260 Collectivités locales
  • 189/2260 Dédouanement électronique
  • 504/2260 Usages et comportements
  • 514/2260 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 277/2260 Audiovisuel
  • 1360/2260 Transformation digitale
  • 191/2260 Affaire Global Voice
  • 76/2260 Géomatique/Géolocalisation
  • 146/2260 Service universel
  • 332/2260 Sentel/Tigo
  • 87/2260 Vie politique
  • 730/2260 Distinction/Nomination
  • 17/2260 Handicapés
  • 416/2260 Enseignement à distance
  • 321/2260 Contenus numériques
  • 294/2260 Gestion de l’ARTP
  • 89/2260 Radios communautaires
  • 812/2260 Qualité de service
  • 214/2260 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2260 SMSI
  • 227/2260 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1310/2260 Innovation/Entreprenariat
  • 677/2260 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2260 Internet des objets
  • 85/2260 Free Sénégal
  • 212/2260 Intelligence artificielle
  • 99/2260 Editorial
  • 9/2260 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous