OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2016 > Avril 2016 > Au Sénégal, la startup PayDunya veut mettre fin à la sous-bancarisation des (…)

Au Sénégal, la startup PayDunya veut mettre fin à la sous-bancarisation des Africains

vendredi 29 avril 2016

Innovation/Entreprenariat

Après WeCashUp, une startup fintech de Douala que nous avions présenté il y a quelques semaines, focus cette semaine sur PayDunya, du Sénégal. Une solution de paiement qui permet d’effectuer et de recevoir des paiements sur internet, même sans compte bancaire. Mieux, grâce à un système de Clic and Pay (CnP), n’importe quel vendeur informel, même dépourvu de sites internet, peut effectuer des ventes en ligne sur les sites d’annonces, et même sur Facebook grâce au système d’intégration par API proposé par PayDunya. Aziz YERIMA, son fondateur, en dit plus aux lecteurs de #TECHAfrique.

Bonjour ! Alors qu’est ce que PayDunya ?

Je me nomme Aziz YERIMA, co-fondateur et CEO de PayDunya, une plateforme de transactions financières électroniques précisément les paiements en ligne depuis des comptes Orange Money et bientôt Tigo Cash, VISA/Mastercard. Nous sommes actuellement disponible au Sénégal et nous serons en Cote d’ivoire dans le premier trimestre de 2016.

Quelle fut la première étape de cette aventure au coeur de la Fintech africiane ?

J’ai toujours voulu entreprendre. J’ai d’ailleurs entamé plusieurs projets mais que je n’ai pas abouti parce que je ne les trouvait pas assez ambitieux ou que le marché n’était pas encore prêt pour l’accueillir. En 2013, lors d’un cours sur le mobile payment, j’ai tout de suite pensé au potentiel que pouvait représenter une solution comme PayDunya pour l’Afrique. Nous avons tous été confronté à ce problème d’une part de ne pouvoir payer sur internet parce qu’on avait pas de carte bancaire et d’autre part les sites web africains ne pouvait se faire payer parce que basé en Afrique. J’ai donc depuis travaillé sur ce projet depuis 2013 et sa réalisation a commencé en 2015 avec mes deux co-fondateurs.

Quel problèmes es-tu en train de résourdre avec ta start-up ?

PayDunya propose une solution au problème des internautes sénégalais à pouvoir payer sur Internet et se faire payer et nous espérons que PayDunya favorisera l’éclosion de nouvelles startups et opportunités d’affaires en Afrique. Avec PayDunya, tout jeune qui hésite à se lancer dans l’entrepreneuriat online parce que ne sachant pas comment rentabiliser son projet trouve fin à ses maux. La finalité étant d’avoir une seule plateforme disponible dans toute l’Afrique. Le modèle économique repose sur une commission de 3% +50FCFA par paiement.

Quelles sont les difficultés auxquelles tu as eu à faire face ?

Les obstacles sont multiples :

– l’éternel manque de financement des projets africains
– la difficulté à établir des partenariats mais aussi les coûts de ces partenariats
– le manque de ressources humaines adéquates
– l’environnement pas favorable aux startups (mais en nette progression)

Quels sont tes besoins en matière de financement ou d’accompagnement ? Un mesage à faire passer à la communauté #TechAfrique ?

Aujourd’hui grace à la stratégie du inboud marketing et du growth hacking nous avons tous les jours de nouveaux clients et plateformes qui nous contactent. Comme mentionné ci-dessus, nous avons pour ambition de nous étendre à toute l’Afrique, pour cela nous avons besoin de nous déplacer dans chaque pays afin d’y obtenir les partenariats avec les services de mobile money et aussi d’avoir un représentant local pour les affaires courantes. Nous avons aussi besoin de locaux et d’un budget pour le marketing. Face à tout cela, nous prévoyons une campagne de crowdfunding vers la fin du premier semestre 2016.

Samir Abdelkrim

(Source : Tech Afrique, 29 avril 2016)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2126/2331 Régulation des télécoms
  • 173/2331 Télécentres/Cybercentres
  • 1580/2331 Economie numérique
  • 825/2331 Politique nationale
  • 2331/2331 Fintech
  • 259/2331 Noms de domaine
  • 829/2331 Produits et services
  • 700/2331 Faits divers/Contentieux
  • 368/2331 Nouveau site web
  • 2226/2331 Infrastructures
  • 851/2331 TIC pour l’éducation
  • 93/2331 Recherche
  • 122/2331 Projet
  • 1439/2331 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 901/2331 Sonatel/Orange
  • 791/2331 Licences de télécommunications
  • 134/2331 Sudatel/Expresso
  • 469/2331 Régulation des médias
  • 615/2331 Applications
  • 501/2331 Mouvements sociaux
  • 787/2331 Données personnelles
  • 61/2331 Big Data/Données ouvertes
  • 297/2331 Mouvement consumériste
  • 179/2331 Médias
  • 323/2331 Appels internationaux entrants
  • 711/2331 Formation
  • 49/2331 Logiciel libre
  • 887/2331 Politiques africaines
  • 416/2331 Fiscalité
  • 84/2331 Art et culture
  • 287/2331 Genre
  • 767/2331 Point de vue
  • 492/2331 Commerce électronique
  • 709/2331 Manifestation
  • 160/2331 Presse en ligne
  • 64/2331 Piratage
  • 103/2331 Téléservices
  • 457/2331 Biométrie/Identité numérique
  • 153/2331 Environnement/Santé
  • 203/2331 Législation/Réglementation
  • 170/2331 Gouvernance
  • 874/2331 Portrait/Entretien
  • 72/2331 Radio
  • 355/2331 TIC pour la santé
  • 134/2331 Propriété intellectuelle
  • 29/2331 Langues/Localisation
  • 511/2331 Médias/Réseaux sociaux
  • 941/2331 Téléphonie
  • 96/2331 Désengagement de l’Etat
  • 498/2331 Internet
  • 59/2331 Collectivités locales
  • 191/2331 Dédouanement électronique
  • 610/2331 Usages et comportements
  • 518/2331 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 280/2331 Audiovisuel
  • 1420/2331 Transformation digitale
  • 194/2331 Affaire Global Voice
  • 76/2331 Géomatique/Géolocalisation
  • 176/2331 Service universel
  • 335/2331 Sentel/Tigo
  • 87/2331 Vie politique
  • 745/2331 Distinction/Nomination
  • 17/2331 Handicapés
  • 366/2331 Enseignement à distance
  • 321/2331 Contenus numériques
  • 299/2331 Gestion de l’ARTP
  • 89/2331 Radios communautaires
  • 818/2331 Qualité de service
  • 214/2331 Privatisation/Libéralisation
  • 68/2331 SMSI
  • 225/2331 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1312/2331 Innovation/Entreprenariat
  • 685/2331 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 24/2331 Internet des objets
  • 85/2331 Free Sénégal
  • 206/2331 Intelligence artificielle
  • 100/2331 Editorial
  • 9/2331 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous