OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2020 > Juin 2020 > Au Sénégal, étudier à l’Université virtuelle

Au Sénégal, étudier à l’Université virtuelle

mardi 2 juin 2020

Enseignement à distance

Devant l’augmentation constante du nombre d’étudiants dans le pays, le Sénégal a misé sur l’enseignement à distance en créant l’Université virtuelle du Sénégal en 2013. Outil d’amélioration de l’éducation et enjeu de développement, le numérique est en plein essor sur le continent.

Daouda Sarr est un élève consciencieux : toute la semaine, de 9 heures à 17 heures, l’étudiant en master 1 multimédia et communication digitale se connecte sur la plateforme en ligne de son université pour suivre ses cours. Il est l’un des 35 000 étudiants du pays inscrits à l’Université virtuelle du Sénégal (UVS). Créée en 2013, elle est la première université d’Afrique de l’Ouest dédiée à l’enseignement numérique à distance, également la première en termes d’effectifs.

Après avoir suivi une formation d’un mois pour maîtriser les outils techniques et la plateforme numérique, et ainsi limiter le décrochage scolaire, Daouda se souvient avoir reçu de l’UVS le premier ordinateur portable de sa vie ainsi qu’une clé Internet, rechargeable mensuellement.

Autonomie et proximité

« Pour chaque cours, nous avons une séance de tutorat avec un professeur et des travaux dirigés en direct. On peut échanger et poser nos questions », souligne l’étudiant qui apprécie cette proximité avec les professeurs.

Plus de 450 enseignants du monde entier fournissent des contenus en plus de ceux produits par les 24 enseignants de l’UVS. Les examens se font en ligne ou en présentiel, au sein de l’un des 13 espaces numériques ouverts (ENO) dispersés dans le pays. Ces lieux de savoir, qui fournissent une connexion Internet à ceux qui n’en bénéficient pas dans leur village, sont aussi des lieux de socialisation, un moyen d’échanger et de s’entraider entre étudiants.

Transition agroécologique, l’autre indépendance du Sénégal ?

Au départ sceptique, Sofi Gueye ne se voit plus étudier autrement. « La journée, je travaille pour une plateforme de contenus éducatifs en ligne et, le soir, j’étudie avec l’UVS. J’aime cette flexibilité », insiste l’étudiante en master 2 sciences de l’éducation, spécialisée en technologie de l’éducation, à Dakar. Elle ambitionne de lancer un projet d’« e-learning » (formation à distance), consciente que « l’éducation se tourne de plus en plus vers cette option ».

Les métiers du numérique à l’honneur

Car l’UVS, qui propose une soixantaine de formations, a particulièrement mis en avant les filières scientifiques et numériques. « 50 % des étudiants y sont inscrits. Il y a un déficit important dans ces métiers sur le continent, cela se répercute aussi sur le développement », argumente le docteur Alpha Dia, directeur des études, de la recherche et de l’innovation à l’UVS. C’est justement ce qui a attiré Daouda pour qui « tout sera numérique dans le monde de demain ».

La deuxième université publique du pays, subventionnée par l’État, propose des frais de scolarité attractifs : 25 000 FCFA par an (38 €) en licence et 50 000 FCFA (76 €) en master. « Aujourd’hui, le plus gros défi de cet enseignement n’est pas la logistique mais la perception : le mot virtuel passe encore mal, mais cela change, notamment avec les répercussions du Covid-19 sur le système d’enseignement classique », souligne le docteur Dia qui plaide pour une cohabitation intelligente entre les deux modèles.

À l’image du Sénégal, de nombreux pays africains adoptent ces projets qui mettent les technologies de l’information et de la communication (TIC) au cœur de l’enseignement supérieur. Problème d’équité dans l’accès aux universités qui pousse de nombreux bacheliers à quitter leur région, augmentation du nombre de bacheliers ces 15 dernières années, dégradation des conditions d’enseignement, moindre qualité des cours sont autant de défis que le numérique peut aider à relever, contribuant ainsi au développement des pays.

Clémence Cluzel

(Source : La Croix, 2 juin 2020)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2140/2441 Régulation des télécoms
  • 179/2441 Télécentres/Cybercentres
  • 1733/2441 Economie numérique
  • 844/2441 Politique nationale
  • 2441/2441 Fintech
  • 282/2441 Noms de domaine
  • 863/2441 Produits et services
  • 881/2441 Faits divers/Contentieux
  • 393/2441 Nouveau site web
  • 2300/2441 Infrastructures
  • 864/2441 TIC pour l’éducation
  • 92/2441 Recherche
  • 123/2441 Projet
  • 1508/2441 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 908/2441 Sonatel/Orange
  • 797/2441 Licences de télécommunications
  • 133/2441 Sudatel/Expresso
  • 475/2441 Régulation des médias
  • 619/2441 Applications
  • 509/2441 Mouvements sociaux
  • 821/2441 Données personnelles
  • 76/2441 Big Data/Données ouvertes
  • 304/2441 Mouvement consumériste
  • 182/2441 Médias
  • 324/2441 Appels internationaux entrants
  • 851/2441 Formation
  • 50/2441 Logiciel libre
  • 926/2441 Politiques africaines
  • 568/2441 Fiscalité
  • 83/2441 Art et culture
  • 287/2441 Genre
  • 910/2441 Point de vue
  • 496/2441 Commerce électronique
  • 749/2441 Manifestation
  • 161/2441 Presse en ligne
  • 62/2441 Piratage
  • 104/2441 Téléservices
  • 517/2441 Biométrie/Identité numérique
  • 151/2441 Environnement/Santé
  • 162/2441 Législation/Réglementation
  • 168/2441 Gouvernance
  • 895/2441 Portrait/Entretien
  • 73/2441 Radio
  • 378/2441 TIC pour la santé
  • 137/2441 Propriété intellectuelle
  • 30/2441 Langues/Localisation
  • 535/2441 Médias/Réseaux sociaux
  • 1001/2441 Téléphonie
  • 95/2441 Désengagement de l’Etat
  • 494/2441 Internet
  • 61/2441 Collectivités locales
  • 197/2441 Dédouanement électronique
  • 522/2441 Usages et comportements
  • 524/2441 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 281/2441 Audiovisuel
  • 1518/2441 Transformation digitale
  • 194/2441 Affaire Global Voice
  • 77/2441 Géomatique/Géolocalisation
  • 159/2441 Service universel
  • 340/2441 Sentel/Tigo
  • 88/2441 Vie politique
  • 755/2441 Distinction/Nomination
  • 18/2441 Handicapés
  • 351/2441 Enseignement à distance
  • 356/2441 Contenus numériques
  • 294/2441 Gestion de l’ARTP
  • 90/2441 Radios communautaires
  • 883/2441 Qualité de service
  • 213/2441 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2441 SMSI
  • 255/2441 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1326/2441 Innovation/Entreprenariat
  • 658/2441 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2441 Internet des objets
  • 88/2441 Free Sénégal
  • 248/2441 Intelligence artificielle
  • 97/2441 Editorial
  • 11/2441 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous