OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2019 > Août 2019 > Asilimia veut révolutionner le paiement numérique au Kenya

Asilimia veut révolutionner le paiement numérique au Kenya

mardi 6 août 2019

Fintech

Pourra-t-on un jour payer sa cotisation d’assurance depuis un téléphone portable ou effectuer d’autres types de paiements ? C’est le pari fou dans lequel se sont lancés deux entrepreneurs : Maxime Servettaz et Tekwane Mendwa.

Le Kenya n’en finit pas d’attirer les disrupteurs de fintech en tout genre. Si M-Pesa a constitué une révolution dans la microfinance, elle a surtout fait des émules à travers tout un continent. Et il faut bien dire que les férus de nouvelles technologies n’ont pas manqué de s’engouffrer dans la brèche. Ceci dans l’objectif de créer à leur tour la technologie qui révolutionnera les usages de la finance. Car malgré l’arrivée de M-Pesa, l’accès aux outils financiers relèvent toujours de la croix et de la bannière pour la majorité des entrepreneurs kényans. C’est justement la raison d’être d’Asilimia. « Les contraintes sont nombreuses. S’ils pouvaient accéder aux instruments de prêts bancaires, ils pourraient s’acheter un local ou même payer une assurance pour se couvrir durant leur activité professionnelle », explique Maxime Servettaz, co-fondateur avec Tekwale Mendwa d’Asilimia – un service destiné aux petits entrepreneurs. « Parmi notre clientèle, on retrouve des femmes âgées de 40 ans – 5 enfants – qui vendent du poisson au marché, ce qui leur permet de percevoir un salaire de 300 euros en moyenne chaque mois », indique Maxime Servettaz. Grâce à ce ciblage en termes de clientèle, Asilimia espère attirer d’ici la fin de l’année, plusieurs dizaines d’entrepreneurs, opérant souvent dans l’informel.

Asilimia : une progression lente mais sûre ?

Asilimia connaît actuellement une croissance progressive. Pour l’heure, l’entreprise travaille avec sept collaborateurs. Un bon début pour cette jeune société qui espère voir ses effectifs s’agrandir progressivement. Mais le chemin pour y parvenir s’annonce difficile. « Au début, nous financions même les frais de transactions qui étaient de 0,5% en passant par M-Pesa. Mais ce modèle n’était pas viable sur le long terme », explique-t-il. Il faut dire que les frais appliqués par M-Pesa ont longtemps constitué un frein pour le développement de la partie commerciale d’Asilimia. « M-Pesa a, certes, disrupté totalement la finance en créant le mobile banking. Mais les petits entrepreneurs souffrent aussi des taux fixes imposés par M-Pesa. En ce sens, on apporte une solution novatrice dans l’accès aux crédits et aux services tels que les produits d’assurance », expliquent Tekwale Mendwa et Maxime Servettaz.

Les places sont chères

Asimilia n’est pas la seule fintech créée cette année. Le Kenya attire beaucoup de start-uppeurs. Selon les sources concordantes provenant du bureau local de la French Tech à Nairobi et de la chambre franco-kényane de commerce et d’industrie, on dénombrerait près de 2 000 français implantés à Nairobi. 90% d’entre eux sont des entrepreneurs. Si le Kenya est plébiscité par les startups issues du monde entier, deux raisons l’expliquent. D’une part, la qualité de la formation professionnelle est optimale. Selon le ministère kényan de l’Enseignement supérieur, 90 000 jeunes ressortiraient des universités avec un diplôme en poche. En revanche, seulement 50 000 d’entre eux arrivent à trouver un emploi à l’issue de leurs formations. Cela ne laisse ainsi guère le choix pour ces jeunes diplômés qui doivent passer par l’entrepreneuriat pour subvenir à leurs besoins.

Enfin, le Kenya attire les investisseurs étrangers. Selon Partech, le Kenya fait partie du TOP 3 des pays africains qui attirent le plus d’investisseurs derrière le Nigeria et l’Afrique du Sud dans un continent où les startups ont levé l’an dernier près d’un milliard de dollars avec 80% des fonds qui se concentrent entre ces trois pays. « Contrairement aux pays francophones, vous avez au Kenya beaucoup plus de business angels notamment américains qui investissent dans les startups locales. Souvent, cela prend la forme d’une entrée dans le capital à hauteur de 40 ou 45% », explique Maxime Servettaz CEO d’Asilimia.

Si les investisseurs anglophones sont les plus présents, les Etats de l’union européenne ne compte pas rester à la marge. Lors de sa récente visite au Kenya, le président français Emmanuel Macron avait insisté sur la nécessité d’établir des liens plus profonds entre Paris et Nairobi. A cette occasion, plusieurs contrats commerciaux ont été signés pour un montant dépassant la barre des 2 milliards d’euros. Et comme un signe des temps qui courent, le nombre d’entreprises françaises implantées au pays de la vallée du RIFT a été multiplié par 20 en cinq ans. Ce sont aussi sur ces grands groupes que la French Tech, dont Asilimia fait partie, compte s’appuyer pour constituer un réseau d’entrepreneurs encore plus solides dans le pays.

Casbi Rudy

(Source : CIO Mag, 6 août 2019)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2057/2260 Régulation des télécoms
  • 174/2260 Télécentres/Cybercentres
  • 1592/2260 Economie numérique
  • 824/2260 Politique nationale
  • 2260/2260 Fintech
  • 255/2260 Noms de domaine
  • 814/2260 Produits et services
  • 692/2260 Faits divers/Contentieux
  • 376/2260 Nouveau site web
  • 2160/2260 Infrastructures
  • 818/2260 TIC pour l’éducation
  • 90/2260 Recherche
  • 121/2260 Projet
  • 1379/2260 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 876/2260 Sonatel/Orange
  • 773/2260 Licences de télécommunications
  • 132/2260 Sudatel/Expresso
  • 466/2260 Régulation des médias
  • 599/2260 Applications
  • 494/2260 Mouvements sociaux
  • 786/2260 Données personnelles
  • 60/2260 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2260 Mouvement consumériste
  • 179/2260 Médias
  • 321/2260 Appels internationaux entrants
  • 691/2260 Formation
  • 48/2260 Logiciel libre
  • 855/2260 Politiques africaines
  • 418/2260 Fiscalité
  • 83/2260 Art et culture
  • 284/2260 Genre
  • 751/2260 Point de vue
  • 480/2260 Commerce électronique
  • 706/2260 Manifestation
  • 158/2260 Presse en ligne
  • 62/2260 Piratage
  • 102/2260 Téléservices
  • 419/2260 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2260 Environnement/Santé
  • 166/2260 Législation/Réglementation
  • 167/2260 Gouvernance
  • 833/2260 Portrait/Entretien
  • 73/2260 Radio
  • 339/2260 TIC pour la santé
  • 133/2260 Propriété intellectuelle
  • 29/2260 Langues/Localisation
  • 504/2260 Médias/Réseaux sociaux
  • 918/2260 Téléphonie
  • 95/2260 Désengagement de l’Etat
  • 484/2260 Internet
  • 57/2260 Collectivités locales
  • 188/2260 Dédouanement électronique
  • 497/2260 Usages et comportements
  • 517/2260 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2260 Audiovisuel
  • 1354/2260 Transformation digitale
  • 191/2260 Affaire Global Voice
  • 75/2260 Géomatique/Géolocalisation
  • 147/2260 Service universel
  • 330/2260 Sentel/Tigo
  • 87/2260 Vie politique
  • 729/2260 Distinction/Nomination
  • 17/2260 Handicapés
  • 337/2260 Enseignement à distance
  • 319/2260 Contenus numériques
  • 292/2260 Gestion de l’ARTP
  • 89/2260 Radios communautaires
  • 822/2260 Qualité de service
  • 212/2260 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2260 SMSI
  • 224/2260 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1286/2260 Innovation/Entreprenariat
  • 654/2260 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2260 Internet des objets
  • 85/2260 Free Sénégal
  • 183/2260 Intelligence artificielle
  • 97/2260 Editorial
  • 9/2260 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous