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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2007 > Mars > Après un premier revers : La Sonatel trouve enfin une place en Guinée

Après un premier revers : La Sonatel trouve enfin une place en Guinée

samedi 17 mars 2007

Sonatel/Orange

Sonatel étend sa présence en Afrique de l’Ouest. Après le Mali en 2002, le leader de la téléphonie au Sénégal, et accessoirement, succursale de France Télécom, vient enfin d’obtenir la licence longtemps convoitée en Guinée, et pour faire bonne mesure, une autre en Guinée-Bissau.

L’information circulait depuis un bon moment déjà, mais c’est avant-hier jeudi, qu’elle a été rendue officielle. La Sonatel est enfin parvenue à obtenir une licence d’exploitation du téléphone mobile en Guinée Conakry, après le revers enregistré il y a peu. Selon le communiqué de la boîte dirigée par Cheikh Tidiane Mbaye, « En Guinée, Sonatel a racheté la licence mobile anciennement détenue par Spacetel, pour une durée de 15 ans renouvelable ». La convention de concession date, selon le document, de la fin janvier.

Cette information pose le point final à une histoire qui mettait bien de monde mal à l’aise au sein de la compagnie de téléphonie du Sénégal. En octobre 2005 (Voir Le Quotidien n°834 du mercredi 5 octobre 2005) l’information était donnée que la Sonatel venait de se voir souffler la troisième licence de téléphonie mobile qu’elle convoitait en Guinée. Celle-ci venait d’être accordée à une compagnie libanaise de droit luxembourgeoise, Investcom. La publication de cette information, avait un peu grippé les rapports de la Sonatel avec le journal Le Quotidien, accusé presque d’anti-patriotisme par la société.

Aujourd’hui donc, cette affaire est dépassée, car la Sonatel, par cette licence, assure son emprise dans la sous-région. Après le Mali, où elle gère le portefeuille d’Ikatel, la concurrente de Malitel, l’opérateur traditionnel du téléphone, la Guinée-Bissau où elle va incessamment commencer l’exploitation commerciale de la licence qu’elle a décrochée il n’y a pas longtemps, comme annoncée à l’époque par Le Quotidien, la présence de la Sonatel en Conakry complète un maillage serré de la sous-région ouest-africaine, et consacre la succursale sénégalaise de France Télécom comme un concurrent sérieux pour les majors internationales du secteur, évoluant sur le continent.

Optimiste après cette acquisition, le numéro 1 de la téléphonie au Sénégal affirme dans son communiqué, vouloir « contribuer au développement du marché de la téléphonie mobile en Guinée avec une large couverture du réseau sur l’ensemble des 8 régions et les 33 chefs-lieu de préfecture, dès la première année d’exercice ». Aussi bien à Conakry qu’à Bissau, « la Sonatel va commercialiser ses produits et ses services sous la marque Orange, gage de qualité de service et d’innovations. ».

La licence de la Sonatel pour la Guinée Bissau va au-delà de la téléphonie mobile car, « Sonatel est autorisé à opérer sur l’International, la boucle locale radio et à offrir des services de Voix sur Ip », bref, tous les services que le premier opérateur téléphonique traditionnel au Sénégal, répugne à voir libéraliser et ouverts à d’autres partenaires ici...

Il n’empêche, le communiqué cite le directeur-général Cheikh Tidiane Mbaye qui garantie que Sonatel « a pu créer un cluster qui devrait assurer à l’entreprise une croissance forte et rentable durant au moins les trois prochaines années ». Tandis que Marc Rennard, le Pca de la société assure : « Avec de faibles taux de pénétration pour le mobile en fin 2006, la Guinée et la Guinée Bissau représentent de très forts enjeux de croissance pour Sonatel et le groupe France Télécom. » Il n’empêche que le leader du téléphone au Sénégal, malgré son expertise avérée, n’aura pas pour autant la partie facile dans le pays de Lansana Conté. La désorganisation sociale et politique a fait que, la multiplicité des opérateurs n’a pas permis d’améliorer la qualité de service de téléphone, entre autres.

La preuve, les trois opérateurs déjà installés dans ce pays n’ont pas pu avoir plus de 200.000 abonnés au mobile, tandis que le téléphone fixe a encore moins d’usagers.

Dialigué Faye (avec M. Guèye)

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