L’opérateur de télécommunication français, Orange, pourrait prochainement réduire ses actifs au Kenya et en Egypte, deux pays où ses filiales ne semblent pas lui apporter les résultats attendus, quelques jours seulement après que le groupe ait confirmé son désengagement de filiale ougandaise (à 95%), au profit de l’opérateur Africell, sous réserves des autorisations requises.
Cité par des média kényan, l’opérateur a fait savoir qu’elle examinait des possibilités de désengagement au sein de Telkom Kenya, sa filiale où elle partage son actionnariat (70%), avec le gouvernement (30%). Une des options serait de trouver un partenaire stratégique, qui reprendrait soit une partie (au moins 19%) soit la totalité des actifs de groupe français au sein de Telkom Kenya.
Répondant à une préoccupation de l’Egyptian Exchange relativement à une information sur la vente de ses tours, les responsables de Mobinil, la première filiale d’Orange sur le continent africain, ont aussi indiqué qu’ils envisageaient de prendre de nombreuses mesures de réduction des actifs non essentiels, afin de réduire son endettement.
Orange Kenya (Telkom) qui doit faire face à des défis d’exploitation avec des résultats négatifs et une place de troisième sur le marché kényan derrière les leaders Safaricom et Airtel, voit ses performances financières plombées par des attaques en justice de la part d’ancien employés qui revendiquent certains de leurs droits. Dans ces conditions, le projet d’introduction en bourse prévu pour la fin 2014, devient irréalisable.
En Egypte, Mobinil continue de s’endetter alors que les résultats nets sont dans le rouge. Au premier trimestre 2014, les pertes ont atteint 163 millions de livres égyptienne, progressant ainsi de 11% comparé à celles concédées à la même période de 2013 (146 millions de livres égyptiennes). Une contre-performance que l’entreprise attribue à des défis structurels tels que l’exposition aux risques de changes et l’augmentation des coûts de l’énergie. Mais surtout on relèvera que l’environnement deviendra rapidement concurrentiel, avec l’entrée sur le marché d’un nouvel opérateur qui à son actif possède des arguments pour réduire les parts des autres opérateurs.
Même si des filiales telles que Sonatel au Sénégal continuent de bien se comporter, les opérations africaines d’Orange sont dans une situation complexe, notamment dans certains pays comme le Mali, où la crise entre le nord et le sud continue de présenter un risque majeur, ou encore en République démocratique du Congo où la concurrence avec d’autres géants de l’Afrique est forte.
Idriss Linge
(Source : Agence Ecofin, 20 mai 2014)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000