Appui au développement communautaire de Samsung Afrique : L’éducation et le sport, les secteurs prioritaires
samedi 14 mai 2011
Moteur du développement humain, l’éducation favorise l’émergence de ressources performantes. C’est ce qui justifie le choix opéré par le groupe coréen Samsung, connu pour ses offres et services dans l’électronique et le numérique, dans le cadre de ses programmes d’appui communautaire au profit des pays les moins avancés.
(Envoyé spécial à Nairobi) - Le développement d’un pays étant intimement lié à la qualité de ses ressources humaines, l’éducation demeure ainsi un maillon important de la chaîne pour l’émergence. C’est fort de ces éléments que les responsables du groupe Samsung pour la région Afrique entendent mettre les bouchées doubles dans ce secteur de premier ordre pour permettre au continent de s’offrir un leadership affirmé. Et pour ce faire, le défi sera de consacrer un investissement conséquent dans un ‘programme de responsabilité sociale’ au profit de l’Afrique. Ce programme, qui va s’intéresser aux aspects sociaux et commerciaux des besoins des Africains, englobera ‘des services faits pour l’Afrique et par les Africains’. Et pour commencer, il s’agira de ‘responsabiliser les Africains’. C’est la volonté exprimée par Samsung Afrique dans le cadre du Forum 2011 de la firme coréenne qui se tient dans la capitale kenyanne, Nairobi, depuis le 11 mai et ce jusqu’au 15 courant.
Destiné aux partenaires africains, ce ‘rendez-vous exceptionnel d’échanges’ aura ainsi servi de cadre pour présenter la ‘nouvelle gamme de produits construite pour l’Afrique’, mais également de prendre des engagements en faveur du continent. Et c’est dans ce cadre que le chef des opérations de Samsung Electronics, Georges Ferreira, précise que le choix du secteur de l’éducation s’explique par le souci d’ ’investir dans un domaine qui a un impact direct et réel sur les communautés cibles’. C’est dans le même esprit que les acteurs du milieu sportif, avec en première ligne les membres de la confédération des athlètes africains, bénéficieront d’un programme de sponsoring.
Mais au-delà de l’accompagnement, il s’agira de dérouler des stratégies de partage de savoir et de savoir-faire à travers une formation académique. Pour le directeur adjoint de Samsung Electronics, Issa Ndiaye, le montage d’une académie des ingénieurs en Afrique du Sud s’intègre dans ce schéma. Et le Sénégal, qui bénéficie d’un programme éducatif pour l’essentiel, devrait accueillir la deuxième académie. En plus du programme de construction de salles de classe, cette institution d’excellence, souligne notre interlocuteur, va venir en appoint au projet d’Internet à l’école, déjà initié au profit de la Maison d’éducation Mariama Bâ de Gorée, du lycée John F. Kennedy, des écoliers de Rufisque, entre autres bénéficiaires. Ce projet, axé sur l’utilisation des nouvelles technologies de l’information, consiste à mettre à la disposition de ces établissements des ‘tableaux électroniques’ et autres ‘équipements adéquats’ pour faciliter l’accès à la toile mondiale.
Mbagnick Ngom
(Source : Wal Fadjri, 14 mai 2011)
Sérigne Mboup, (PDG du groupe CCBM) : ‘Les nouveaux produits de Samsung sont adaptés au marché africain’
Partenaire du groupe coréen depuis plus de 15 ans, le Président directeur général du groupe Ccbm, Sérigne Mboup, présent au Forum de Nairobi, fait remarquer qu’ ’à ses débuts, Samsung faisait des produits standard destinés aux consommateurs du monde. Aujourd’hui, Samsung s’illustre avec de nouveaux produits adaptés au marché africain’. Cette nouvelle approche, avoue-t-il, facilite l’écoulement des produits dans un environnement des affaires propice avec des normes spécifiques. Selon le patron du groupe Ccbm, les produits électroniques coûtent de moins en moins cher. Cela veut dire que ‘la technologie devient accessible et consommable’.
En outre, le Forum annuel de Samsung se professionnalise davantage avec l’ouverture effectuée en direction des distribués agréés qui sont invités à ce ‘rendez-vous de toutes les opportunités’, soutient Makhary Fall, distributeur à Kaolack. Ses compères Makhary Sène (centre commercial Touba Sandaga) et Mame Laye Sèye (Rufisque) se réjouissent du fait que ce forum permet ‘de s’ouvrir au monde, d’aller à la rencontre de partenaires étrangers et de nouer d’autres contacts’.