Antoine Ngom président de l’OPTIC « Le secteur privé local des TIC doit assurer le lead sur tous les projets de l’état »
jeudi 21 avril 2011
Le président de l’organisation des professionnels des technologies de l’information et de la communication (OPTIC) veut que le secteur privé local des TIC assure le lead de tous les projets de l’état. Angoine Ngom s’exprimait lors du lancement officiel des activités de croissance CTIC Dakar, la pépinière d’entreprises au service des TIC.
« Nous souhaitons que le secteur public instaure avec le secteur privé un cadre d’échange en amont de tous ses projets informatiques d’envergure ou relevant de la souveraineté nationale. Dans le cas des projets financés et réalisés par des structures étrangères, nous souhaitons que cela soit fait avec un partenariat local fort, avec un taux de sous-traitance minimum exigé et surtout avec un transfert de compétence » a d’emblée souligner Antoine Ngom dans son discours en présence de Moustapha Guirassy, ministre de la communication et des TIC.
L’objectif visé selon le président d’Optic « est que le lead sur tous les projets de l’Etat soient assurés par le secteur privé local : cela renforcera nos capacités, assurera une redistribution et un réinvestissement des revenus induits au niveau national, garantira un meilleur support à l’Etat. » Parce que dit-il c’est ce qui se passe dans tous les pays qui ont un secteur privé local des TIC forts comme la Tunisie, le Maroc ou Maurice.
Antoine Ngom a par ailleurs souligné que l’Optic va « contribuer à générer à partir du pilote des revenus équivalents à 12,7 milliards de francs CFA avec des revenus annuels de 4,21 milliards par année à la cinquième année et une croissance d’à peu près 10% par année » tout en assurant une transparence dans la gestion de CTIC Dakar qui constitue un pilote. Car dit-il « notre ambition est de pouvoir installer un incubateur dans chaque région du Sénégal »
Cependant pour atteindre ces objectifs, il faut impérativement réfléchir sur les moyens de financement du secteur explique Monsieur Ngom « le secteur des TIC selon les chiffres se porte à merveille avec une forte contribution au PIB (entre 8 et 10%), mais les PME du secteur vont mal »
« Difficultés d’accès aux grands projets, Absence d’un cadre de réflexion et de mise en œuvre d’une stratégie de développement des TIC,financement des entreprises TIC, Recherche et développement » tels sont les maux dont souffre le secteur fait-il savoir avant d’ajouter que « l’équilibre financier de CTIC Dakar sera atteint au bout des 5 premières années.
(Source : Sénégal Médias, 21 avril 2011)