Antoine Ngom, président d’OPTIC sur les OTT : « C’est une problématique mondiale qui doit être gérée au niveau de l’UIT »
mardi 31 juillet 2018
En dépit des nombreuses initiatives nationales, l’équation des Over – The – Top Services (OTT) reste encore insoluble. Ce qui fonde le président de l’Organisation des professionnels des TIC ( OPTIC) à demander à ce que l’Union Internationale des Télécommunications se saisisse désormais de la question. « La majorité des pays qui ont essayé de réglementer en interne ces OTT a dû faire marche arrière », relève Antoine Ngom qui estime que, « tant que l’UIT, rassemblant l’ensemble des acteurs, ne les amènerait pas à une position commune qui puisse être appliquée au niveau mondial, je crois qu’on aura du mal ».
M. Ngom a rappelé que les plateformes comme WhatsApp, Skype et Viber « engrangent énormément de revenus » alors « qu’ils font très mal aux opérateurs classiques ». Une situation, reconnait-il, bien réelle au Sénégal où le sujet avait été soulevé en 2016 par l’Association des usagers des TIC (ASUTIC) pour fustiger l’ambivalence de l’ARTP. Mais en janvier dernier, pour rassurer les utilisateurs, le ministre sénégalais des télécoms avait exclu tout blocage des OTT, laissant entendre que « l’Etat n’est pas dans le sillage de bloquer quoi que ce soit ». A en croire Aboulaye Bibi Baldé, ça ne fait partie du code des communications électroniques en cours.
Elimane
(source : CIO Mag, 31 juillet 2018)