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Antoine Ngom, Pdg de Optic : « Disposer de data centers pour préserver la souveraineté numérique »

vendredi 3 mars 2017

Economie numérique

Pour préserver sa souveraineté numérique, le Sénégal devra avoir, de plus en plus, de datacenters pour héberger ses propres données. C’est l’avis du président directeur-général de l’Organisation des professionnels des Tic du Sénégal (Optic), Antoine Ngom, en marge de la deuxième édition du Salon international des professionnels de l’économie numérique (Sipen), organisé tout récemment à Dakar.. Entre autres sujets abordés dans cet entretien, il estime qu’au Sénégal, le numérique contribue aujourd’hui à près de 8% du Pib.

Quelle est la signification de cette deuxième édition du Sipen ?

Ce salon vise à faire la promotion pour le développement du numérique au Sénégal. Et, nous avons choisi un thème : « Le numérique, vecteur de développement et d’intégration économique et social ». Parce que nous avons voulu faire une ouverture à un certain nombre de pays, notamment vers l’ensemble des pays de l’Uemoa et une ouverture sur le Maroc, la Tunisie et la France : un événement international. Le Sipen est ainsi devenue, à travers cette deuxième édition, une vitrine du numérique en Afrique et il est en train d’être un rendez-vous incontournable du numérique en Afrique. Je pense très sincèrement que cette édition qui, par son envergure, montre la capacité de nos acteurs à démontrer leur savoirs faire et à montrer la place qu’occupe le Sénégal en Afrique en numérique. Je crois que le défi a été relevé.

Quelle est, selon vous, la place qu’occupe le numérique dans le développement économique et social ?

L’importance du numérique dans le développement économique et social est une réalité. Aujourd’hui, au Sénégal, dans les statistiques, le numérique, c’est près de 8% du Pib. C’est un secteur très important dans l’économie nationale. Il n’y a pas, au Sénégal, beaucoup de secteurs qui peuvent faire 8 à 10 % du Pib. Le numérique aussi est un facteur de compétitivité pour l’ensemble de l’économie. La diffusion du numérique au sein des différents secteurs va accroître la compétitivité et entraîner une croissance soutenue de l’économie. Voilà l’importance de ce secteur dans l’économie, mais aussi l’intérêt de la tenue du Sipen pour le positionnement du Sénégal dans le secteur du numérique, à l’échelle internationale.

Qu’est-ce qui a motivé le choix des sous-thèmes de cette édition ?

Nous avons effectivement choisi des sous-thèmes qui ont trait à l’intégration économique et, pour le Sénégal, des sujets qui ont été mis en avant dans le Plan stratégique Sénégal numérique 2025. C’est surtout des thématiques clés des axes du Sénégal numérique 2025 qui ont été à l’origine du choix de ces sujets portant sur les modèles africains du parc technologique, les solutions pour une administration numérique, le numérique en tant que soutien au capital humain et à l’emploi, le rôle de l’infrastructure, de la connectivité et du « cloud » dans l’intégration au sein de l’Uemoa, le numérique en tant qu’émancipateur social, la cyber-sécurité et la confiance numérique, entre autres sous-thèmes traités. Nous nous sommes basés surtout sur les axes importants de notre Stratégie Sénégal numérique 2025 pour définir les thèmes.

Sur le plan du développement de l’économie numérique, où se situe le Sénégal par rapport aux autres pays de la sous-région ?

Je crois qu’aujourd’hui, la seule référence qu’on a, c’est l’indice de développement du numérique au sens de l’Uit qui classe le Sénégal en 11ème position en Afrique et en 3ème position en Afrique de l’Ouest.

Dans les panels, il a été beaucoup question de la création des datacenters dans la sous-région pour sécuriser les données numériques. Où en est-on au Sénégal ?

Sur le national, il y a des initiatives d’acteurs privés tels que la Sonatel et Tigo. La Sonatel a déjà son datacenter (centre de données regroupant généralement des serveurs et fournissant régulièrement un accès aux données) et Tigo est en train de finaliser son datacenter. Et je crois que l’Agence de l’informatique de l’Etat (Adie) peut considérer qu’il a également le sien pour l’administration et je crois qu’il y a d’autres initiatives en cours de gestation. C’est indispensable qu’on puisse avoir nos datacenters et que la tendance à l’utilisation du cloud puisse être accélérée. Je pense qu’il va falloir qu’on ait de plus en plus nos données hébergées ici au Sénégal pour notre souveraineté numérique. Et donc, nous militons effectivement pour la mise en place de ces datacenters ne serait-ce que pour cette raison-là, mais également pour des raisons de coût et des raisons de réinjection des revenus dans l’économie nationale. Je trouve que, c’est donc une nécessité.

Comment comptez-vous y prendre, en tant qu’organisation, pour atteindre vos objectifs dans le cadre de la Stratégie du Sénégal numérique 2025 ?

Je dois dire que l’Organisation des professionnels des Tic du Sénégal (Optic), est une organisation patronale qui regroupe l’ensemble des sociétés qui évoluent dans le numérique. Elles sont dans les services numériques à la fois en termes d’infrastructures qu’en termes de solutions. C’est donc une organisation qui a pour mission de promouvoir le développement du numérique et d’aider à améliorer l’environnement des affaires dans lequel évoluent ces entreprises et de défendre les intérêts de ses membres. Nous avons aussi un devoir d’accompagner l’ensemble des secteurs dans leur transformation digitale. Nous savons qu’aujourd’hui, toutes nos entreprises et toutes nos administrations sont amenées à évoluer dans une transformation digitale. C’est indispensable. Qu’il s’agisse d’une entreprise, d’une administration ou d’une institution du Sénégal, nous ne pouvons pas faire l’économie d’une transformation digitale. La question qui se pose, c’est quand est-ce qu’on va la prendre réellement à bras le corps. Et nous avons aussi un rôle de sensibilisation et d’accompagnement des acteurs publics et privés dans leur transformation digitale.

Propos recueillis par Mamadou SY

(Source : Le Soleil, 3 mars 2017)

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